La pandémie de coronavirus qui bat son plein en Amérique latine a donné aux migrations vénézuéliennes en Colombie une tournure particulière. La dynamique migratoire observée depuis quelques années au départ du Venezuela s’est partiellement enrayée. En effet, ceux qui avaient l’intention de partir réfléchissent davantage, ceux qui partent tout de même doivent le faire par des passages informels à cause de la fermeture de la frontière, ceux qui avaient déjà migré sont tentés de revenir, faute de pouvoir continuer à vivre dans une période d’injonction à l’immobilité – physique, économique et sociale -, si opposée à l’expérience de la migration précaire qui oblige souvent les migrants à vivre dans le mouvement continu. Des configurations totalement inédites ont vu le jour : des migrants vénézuéliens, massés du côté colombien de la frontière et souhaitant retourner dans leur pays d’origine, sont bloqués par les restrictions du gouvernement de Maduro sur les retours. La frontière n’est plus ouverte que trois jours par semaine, avec un quota de 300 retours par jour au maximum. 

Cependant, cette analyse ne portera pas tant sur les aspects conjoncturels de cette situation mais bien sur les aspects systémiques. Les phénomènes de retour observés depuis quelques mois sont ponctuels et temporaires et ne sont qu’un détour de plus dans la migration de millions de Vénézuéliens. En outre, ces événements ne contredisent pas certains aspects du schéma migratoire tel qu’il se dessine depuis 2015, notamment sur l’utilisation politique des migrants. Il est même très probable que les départs reprennent de plus belle sitôt que les frontières d’Amérique latine réouvriront : la pandémie a continué d’aggraver les crises vénézuéliennes dont la pauvreté qui a atteint des taux records. La récente situation sera évoquée ponctuellement pour éclairer des tendances, des tensions et des problématiques centrales de l’étude des migrations vénézuéliennes en Colombie depuis 2015. 

(Re)contextualisation

Dans une tribune publiée par The Washington Post le 27 février dernier1, le président colombien Iván Duque avance que le nombre total de Vénézuéliens à l’étranger pourrait dépasser les 6,5 millions à la fin de l’année 2020. Les proximités géographiques, historiques et culturelles font de la Colombie le premier pays récepteur, avec aujourd’hui plus de 1,8 million de ressortissants vénézuéliens sur son territoire. 

Dans sa tribune, Duque fait savoir que si la Colombie a ouvert ses portes aux Vénézuéliens, elle ne peut pas assumer cette charge seule. Tout en rappelant la gravité et l’urgence des migrations causées par la crise syrienne, il déplore le déséquilibre dans l’aide accordée par la communauté internationale. D’après un rapport de Brookings Institutions2, alors qu’à la fin de l’année 2019, l’ensemble des fonds accordés pour répondre au conflit syrien atteignait 19,5 milliards de dollars. La réponse à la crise vénézuélienne devait se contenter de 580 millions de dollars. Il ajoute que la vitesse d’exil des Vénézuéliens est plus importante que celle des Syriens, d’où l’urgence d’une prise de conscience internationale et d’une aide adéquate sans quoi la situation pourrait se muer en crise humanitaire sans précédent.

De ce fait, la question des migrations vénézuéliennes en Colombie est devenue une question géopolitique majeure pour le pays en particulier et la région en général. La situation demeure peu médiatisée alors que depuis 2015, 4,6 millions de Vénézuéliens ont quitté leur pays, bien que les estimations soient difficilement réalisables et en constante évolution. Ce chiffre est similaire aux 4,8 millions de Syriens qui avaient déjà fui en 2015, quatre années après le début du conflit. Pourtant, en Europe, l’éloignement géographique et les particularités politiques des raisons de l’exil ont contribué à laisser cette situation dans l’ombre, à la différence du conflit syrien qui polarise le débat, et surtout les aides de la communauté internationale. Il n’est absolument pas question de relativiser ni la gravité du cas syrien ni de discuter la nécessité d’une aide humanitaire majeure et d’une communauté internationale totalement investie au Moyen-Orient, il s’agit davantage de mieux comprendre le véritable exode qui a lieu au Venezuela afin d’envisager des solutions globales et adaptées. 

Comprendre l’exode vénézuélien : les racines de la crise

La migration massive des Vénézuéliens est singulière dans ses causes structurelles. À la différence des crises en Syrie, au Soudan du Sud et en Afghanistan, le pays n’est pas dans une situation de guerre ouverte ou de conflit armé. Pourtant, à l’instar des États cités précedemment, son économie est exsangue et sa conjoncture politique profondément instable, causant un flux de départ intense et continu. 

Après la mort d’Hugo Chávez en 2013, l’effondrement de l’économie vénézuélienne, amorcé dès le milieu des années 2000, s’accélère. La récession et la diminution de la production pétrolière, principale ressource du pays, maintiennent le pays dans une difficulté économique. Selon le FMI3, le PIB chute de 18 % en 2018, portant sa contraction cumulée à au-moins 45 % en 5 ans. À l’échelle mondiale, il s’agit de la chute la plus importante en temps de paix depuis 45 ans.

S’ajoutent également d’autres aspects de la crise économique qui sont autant de facteurs de migrations : pénurie de médicaments et d’aliments, augmentation généralisée de la pauvreté, baisse du pouvoir d’achat, paupérisation des classes moyennes, restriction de l’offre d’emploi et taux de chômage qui dépasse les 38 % en 2019. Les services publics s’effondrent progressivement et la sous-alimentation est réapparue dans le pays. La FAO indique que la présence de la faim a triplé entre 2010-2012 et 2015-2017 (la part de la population sous-alimentée est passée de 3,6 à 11,7 %).

À la fois cause et conséquence de la crise, la violence a augmenté ces dernières années. Le pays a de grandes difficultés à assurer sa sécurité citoyenne (en 2017, on comptait 62 homicides pour 100 000 habitants) et fait également face à une forte violence institutionnelle (un quart des homicides est causé par les forces de l’ordre).

D’une manière générale, les avancées obtenues par le pays dans les années 2000 ont été perdues, les inégalités ont augmenté, tout comme la violence et les discriminations. L’instabilité politique du pays, due à sa double-présidence depuis janvier 20194, n’arrange évidemment pas les choses, et l’hémorragie des départs continue.

Quelques précisions

Il est fondamental de préciser qu’ici les « migrants » désignent toute personne née au Venezuela et résidant hors de ses frontières. Plus précisément, on peut parler de migrants précaires, puisque c’est la faim et la pauvreté qui ont poussé la majorité des Vénézuéliens à quitter leur pays et que ceux-ci vivent dans la vulnérabilité et l’instabilité, ou encore d’exilés ou de réfugiés. Pour ce dernier terme, on ne parlera pas pour les Vénézuéliens en Colombie de réfugiés politiques comme l’entend la Convention de Genève de 1951. Non pas que les migrants vénézuéliens ne pourraient être éligibles à l’asile politique selon les termes de la Convention – même si le principal critère de persécution est moins présent que dans les autres foyers d’émigration mondiaux, tous en guerre – mais qu’en Colombie, la régularisation souple de l’État permet de rester sans poser de demande d’asile. Cependant, d’autres pays comme le Pérou enregistrent de très nombreuses demandes d’asile : 482 571 demandes à la fin de l’année 2019. Idem en Europe, où le plus grand nombre de demandes d’asile de l’année dernière (tout pays de l’Union européenne confondus) est l’Espagne qui compte 71 401 demandes de la part de Vénézuéliens5. En mai 2019, le Venezuela est le deuxième pays d’origine de demandeurs d’asile dans l’UE derrière la Syrie.

Que l’origine des migrations vénézuéliennes ne soit pas la guerre implique d’une part un certain statut juridique du migrant dans le pays d’arrivée – réfugié politique ou migrant résident – mais aussi une certaine attention de la communauté humanitaire qui adapte son aide selon la gravité de la crise mais aussi en fonction de ses causes. 

L’ONU, et plus précisément la FAO, classifient les crises selon une typologie qui prend en compte leurs causes et leurs conséquences. La classification détermine l’attention de la communauté internationale et surtout l’aide humanitaire octroyée. Comme le Venezuela n’est pas en guerre, la catégorie employée est « urgence complexe », c’est-à-dire une « crise humanitaire majeure qui est souvent le résultat de la combinaison d’une instabilité politique, de conflits et de violences, d’inégalités sociales et d’une pauvreté sous-jacente ». Si les migrants vénézuéliens ne sont pas les archétypes du « réfugié politique » tel que l’entend le droit international, l’ONU considère la situation comme une urgence humanitaire. 

La Colombie premier pays d’arrivée, l’aide humanitaire concentrée à la frontière

Selon une infographie de la Migración Colombiana6, organisme officiel du Ministère des affaires étrangères colombien en charge du contrôle migratoire, il y avait au 30 septembre 2019 sur le territoire colombien 1 488 373 vénézuéliens dont 750 918 en situation régulière7. Il est important de noter que la Colombie est aussi un pays de transit : pour la seule année 2019, 455 642 vénézuéliens sont sortis du pays par le point de contrôle de Rumichaca, à la frontière équatorienne.

Géographiquement, les migrants sont principalement concentrés dans deux régions : à la frontière et à Bogotá. La capitale colombienne recense la majorité des migrants avec environ 360 000 vénézuéliens au début de l’année 2020. L’attrait de Bogotá pour les migrants s’explique par la présence d’offres d’emploi, de structures d’accueil, de services de santé et d’éducation, d’opportunités en termes de logement, des terminaux de transports, etc. 

L’autre pôle, celui de la frontière, est divisé en trois régions où la concentration de Vénézuéliens est particulièrement forte. Il s’agit de La Guajira (dont les villes de Riohacha et de Maico), Norte de Santander (Cúcuta, Puerto de Santader, Villa de Rosario) et Arauca (Arauca et Arauquita). Ces régions concentrent également l’aide humanitaire, qu’elle soit internationale (les ONG internationales, les agences de l’ONU) ou relevant de l’associatif national voire local. Les actions des ONG et des associations ont une entrée humanitaire sur le terrain et apportent principalement une aide en nourriture, en kits d’hygiène et en soins de base. Elles essaient également de désamorcer les conflits avec les populations locales afin de faciliter le dialogue et l’intégration. Enfin, elles cherchent à informer et à orienter les migrants dans la suite de leur parcours. 

Réponse du gouvernement colombien : entre ouverture humanitaire, pragmatisme politique et intérêts économiques

Si l’aide apportée par les ONG revêt un caractère humanitaire par définition apolitique, le gouvernement colombien a dû prendre des décisions politiques pour donner un cadre et des droits aux migrants vénézuéliens. Il va de soi que la crise sanitaire que traverse en ce moment même l’Amérique latine a considérablement modifié les politiques migratoires détaillées plus bas mais ces restrictions devraient être temporaires. 

D’une manière générale et depuis 2015, l’ensemble des pays d’Amérique latine a mis en place une législation spéciale permettant, par le biais des outils juridiques et administratifs extraordinaires8, d’accorder des permis de résidence aux citoyens vénézuéliens. Ces législations sont plus ou moins souples selon les pays d’arrivée. Premier acteur dans l’accueil des vénézuéliens, la Colombie a dû mettre en place des moyens légaux de régularisation massive des migrants arrivant sur son territoire. Il est en effet difficile d’enlever au gouvernement colombien son ouverture aux migrants vénézuéliens et l’effort fait pour les régulariser. 

Différents permis de résidence spéciaux ont été créés et sont régulièrement renouvelés, et un permis spécial permettant la régularisation des migrants par le travail a été mis en place par le Ministère du Travail quelques semaines avant que le coronavirus n’arrive en Amérique latine9

Cette politique de « main tendue » est aussi à relativiser. L’objectif de ces permis est autant d’accueillir et d’intégrer les Vénézuéliens que de les incorporer à la force productive du pays et de les faire participer au système de sécurité sociale afin de diminuer la charge des prestations de l’État. De même, ces mesures ne sont que transitoires, obligeant les migrants à vivre dans un court terme sans cesse renouvelé. 

Des relations colombo-vénézuéliennes détériorées

Depuis 2015, les relations colombo-vénézuéliennes sont très tendues. Le gouvernement de Nicolás Maduro a décrété l’état d’alerte sur les 2200 km de frontières séparant les deux pays. Il a aussi ordonné à différentes reprises des exercices militaires à la frontière pour répondre à une supposée menace colombienne. Si une guerre ouverte entre les deux pays est peu probable, les tensions sont palpables et administrées par les États-Unis. Donald Trump a en effet trouvé un allié de choix en la personne du président colombien Iván Duque dans sa croisade contre l’héritier politique d’Hugo Chávez. Lors de la crise présidentielle de janvier 201910, Trump et Duque ont été les premiers à reconnaître Juan Guaidó comme président officiel du Venezuela. 

Côté colombien, l’exil des Vénézuéliens éclaire sur les multiples crises politiques et économiques qui traversent le pays. En ouvrant ses frontières aux Vénézuéliens et en les intégrant a priori à la société colombienne, le président Duque cherche à acter sa supériorité et décrédibilise le régime de son rival vénézuélien. Exemple éclairant, Duque a étendu la validité des passeports vénézuéliens à deux ans dans le pays, pour pallier la difficulté du renouvellement du passeport au Venezuela, pointant par cet acte l’incompétence présumée de son gouvernement.

Côté vénézuélien, le gouvernement de Nicolás Maduro nie en bloc l’exil, le qualifiant de « fake news », de « montage » politique, ou encore de « campagne américaine contre le pays »11. Dans la rhétorique populiste du gouvernement, les migrants sont de « riches bourgeois, descendants des colons européens, qui quittent le pays en emportant leur argent ». Toutefois, le passeport vénézuélien a un coût très élevé, ce qui doit en partie contribuer à empêcher l’émigration (il coûte 200 dollars alors que le salaire minimum est de seulement 4 dollars par mois), et le gouvernement a mis en place un programme qui est censé favoriser le retour au pays des Vénézuéliens12. Juan Guaidó s’oppose pour sa part totalement à la réaction de Maduro, parlant de véritable “tragédie des départs” à laquelle il faut mettre un terme le plus rapidement possible.

Dans une perspective régionale, il est possible de lire cette crise sous le prisme de la relation entre la Colombie et les États-Unis. Si Ivan Duque se place comme le premier soutien de Trump en Amérique latine, il fait quand même savoir que la Colombie ne pourra répondre seule à l’exil vénézuélien. Or la frontière colombo-panaméenne constitue aussi la porte d’entrée vers l’Amérique centrale, première étape de la route vers les États-Unis. Pour le moment, le franchissement de cette frontière est très rare, notamment en raison de la bonne gestion colombienne des flux de migrants – et, il faut le noter, en raison de sa dangerosité. Cependant, si l’aide de la part de la communauté internationale – États-Unis en première ligne, n’est pas plus conséquente, il se pourrait que le gouvernement décide d’assumer moins bien son rôle « tampon », encourageant les migrants à franchir la frontière nord. Si ce n’est pas la frontière nord, ce sera la frontière colombo-équatorienne au sud, ce qui mettrait un autre allié de Donald Trump, à savoir le président équatorien Lenín Moreno, dans une fâcheuse posture. 

Cette menace feutrée a trouvé un écho, quelques heures après la publication de la tribune de Duque dans le Washington Post. Dans la nuit du 27 au 28 février, un conseil de sécurité extraordinaire présidé par Recep Tayyip Erdoğan a décidé d’ouvrir la frontière gréco-turque, porte d’entrée sur l’Europe, et ce malgré les accords de 201613. L’exécution des menaces par la Turquie a pu avoir son importance sur la position adoptée par Duque dans sa communication. En somme, pour les deux dirigeants, la stratégie géopolitique est la même : si les aides ne sont pas jugées suffisantes, si l’implication internationale est trop faible, alors les frontières seront ouvertes, et ce seront aux autres États de gérer la situation.

Au Venezuela, Guaido gang ela bataille diplomatique

Quelles perspectives futures ?

Bien qu’on compte au moins 17 pays de destination pour les migrants vénézuéliens, la communauté internationale n’a pas encore pris la mesure de la crise, la considérant avant tout comme régionale. Cependant, il est très peu probable que les flux migratoires au départ du Venezuela diminuent, ce qui entraînera inévitablement une augmentation des migrations vers les pays d’Amérique latine, mais également vers l’Amérique du Nord et  l’Europe.

Une meilleure coordination entre le Venezuela, les pays voisins et les pays donateurs doit être mise en place pour éviter à la situation de se convertir en crise humanitaire. La double-présidence rend évidemment les accords compliqués, mais puisque Maduro nie cet exil, il revient peut-être à Juan Guaidó de réfléchir à une sortie de crise, ou au moins à un plan de réponse globale. D’autant que les pays qui le reconnaissent comme chef officiel du gouvernement sont les principaux administrateurs de l’aide internationale. Une reconstruction profonde est absolument nécessaire pour transformer l’exode en exil temporaire, en donnant aux Vénézuéliens de vraies perspectives de vie lors de leur retour au pays. 

À plus court terme, la pandémie a aggravé la situation économique du pays, ce qui pousse les Vénézuéliens au départ. Le système de santé est très précaire et souffre de manque de moyens énormes, notamment en termes de capacité de test. Cependant, l’opacité du régime de Maduro ne permet pas de se rendre bien compte de l’ampleur des dégâts dans le pays, les chiffres officiels faisant état de 14 929 cas positifs pour 138 morts. À titre de comparaison, la Colombie compte 240 795 cas pour 8 269 décès. Sans mesures adéquates pour faire face à l’effondrement du système de santé, les Vénézuéliens seront obligés de quitter le pays, mettant une pression énorme sur les systèmes de santé des pays voisins déjà surchargés. 

Il semblerait qu’il y ait une convergence des mesures à prendre pour sortir d’abord de la crise du COVID-19 et tenter du même coup de sortir de la crise économique et sociale dans lequel le pays s’enlise. Cela passe par une action de portée humanitaire globale de la part de l’ONU pour apporter une aide sanitaire et alimentaire. Mais cela passe surtout par une prise de responsabilité politique de la part du gouvernement de Maduro qui refuse encore certaines actions internationales. En définitive, les différentes crises dépendent toutes de l’état politique du pays. Un début d’espoir est née avec l’« union sacrée » entre les deux présidents Guaidó et Maduro pour combattre le coronavirus. Une fois la crise sanitaire passée, il faudrait que cette entente perdure pour réformer en profondeur le pays, unique moyen de redresser la barre économique pour apporter un peu de stabilité aux Vénézuéliens.

Sources
  1. Iván Duque, « Opinion | Iván Duque : Colombia Is Committed to Helping Venezuelan Refugees. But We Can’t Do It Alone. », Washington Post, 27 février 2020
  2. Dany Bahar and Meagan Dooley, « Venezuela Refugee Crisis to Become the Largest and Most Underfunded in Modern History », Brookings (blog), 9 décembre 2019
  3. « Perspectivas Económicas : Las Américas – Una recuperación despareja », consulté le 1 mars 2020
  4. « Crisis presidencial de Venezuela », in Wikipedia, la enciclopedia libre, 20 février 2020
  5. Les données sont issues de la plateforme de l’UNHCR “Response for Venezuela” (R4V)
  6. Migración Colombia, « Así ha sido la evolución de la crisis migratoria venezolana », 1 janvier 2020
  7. Selon l’organe gouvernemental, une situation régulière signifie détenir un VISA, une « cédula de Extranjería », un Permiso Especial de Permanancía (PEP) ou être entré sur le territoire de manière régulière, avec son passeport, et se trouver dans le délai de séjour autorisé par la loi (90 jours pour tourisme). Une migration irrégulière signifie que le délai légal autorisé est dépassé ou que l’entrée s’est faite par une voie irrégulière.
  8. OIM, « Tendencias Migratorias Nacionales en Americas Venezuela en Julio 2018 » (Organización internacional para las migraciones, 2018)
  9. Ministerio del Trabajo, « Decreto 117 Del 28 De Enero De 2020 » (2020)
  10. « Le rapport de force sur le Vénézuela », Le Grand Continent (blog), 30 avril 2019
  11. «  Lo que ha dicho el gobierno de Maduro sobre la salida de venezolanos – Venezuela – Internacional – ELTIEMPO.COM », consulté le 1 mars 2020
  12. Consulado de Venezuela, « Plan Vuelta a la patría », 21 septembre 2018
  13. « Déclaration UE-Turquie, 18 mars 2016 », consulté le 26 novembre 2019