Études


Avalanche d’executive orders, licenciements et expulsions massives, ratification d’un méga-budget, usage inédit de la force militaire…

Mieux préparé, mieux entouré, en six mois à la Maison-Blanche, Trump a voulu changer les États-Unis.

Mais la mise en œuvre de ce projet radical demeure fragile.

Dix indicateurs pour décoder un semestre marqué par le spectacle et le chaos.

Trump  : six mois à la Maison-Blanche | 4/7

Six mois après le comeback de Trump, le scénario catastrophe n’a pas eu lieu. L’économie américaine résiste — en apparence.

Derrière les chiffres, la promesse de réindustrialisation patine et la dépendance manufacturière à la Chine persiste.

À court de leviers domestiques, Trump projette les tensions irrésolues de l’économie américaine sur le marché mondial.

Pour Benjamin Bürbaumer, cette prédation illimitée et indéfinie relève d’une stratégie  : nous devrions la voir comme telle plutôt que de croire que nous sommes en train de négocier.

Trump   : six mois à la Maison-Blanche | 3/7

Donald Trump est un univers culturel.

Son mouvement — MAGA — une franchise idéologique et narrative produisant des récits à l’infini.

Nous avons été aveuglés.

Mais le chaos qui a fait jaillir ce monde le condamne peut-être à stagner dans une éternelle circularité, recyclant les mêmes colères, les mêmes ennemis — sans jamais ouvrir de nouvel horizon.

Pour Paul Vacca, le décodage de cette machinerie est déjà un instrument de résistance.

Trump   : six mois à la Maison-Blanche | 2/7

Depuis le 20 janvier 2025, le président des États-Unis est en croisade contre les institutions culturelles. Son but  : rendre l’art américain «  MAGA compatible  ».

En attaquant certains artistes, en ciblant les musées, en prenant le contrôles des bibliothèques et des théâtres, l’administration Trump puise dans le manuel stalinien

Pour l’historien Paul Josephson, la bataille pour préserver la liberté intellectuelle en Amérique sera longue et coûteuse.

Trump  : six mois à la Maison-Blanche | 1/7

On en a peu parlé en Europe, mais une question agite en ce moment le monde de l’IA  : qu’est donc allé faire le PDG de NVIDIA en Chine  ?

En pleine guerre commerciale, les visites de «  Jensen  » entre Pékin et Washington servent-elles à maintenir ouvert le canal de la mondialisation  ?

Pour comprendre le sens de sa «  mission  », il faut saisir la relation que le fondateur de l’entreprise la plus capitalisée au monde entretient avec le futur de l’IA et sa vision du capitalisme politique.

Une enquête signée Aresu.

Une super-intelligence artificielle qui fait plier les États — dominant le monde et les humains.

Un «  Pearl Harbor de l’IA  » déclenché par la Chine.

Un «  équilibre de la terreur algorithmique  ».

Dans un nouveau rapport, l’influent think tank qui inspire les évolutions technologiques de la puissance militaire américaine depuis 70 ans dresse 8 scénarios hypothétiques pour une géopolitique au temps de l’intelligence artificielle générale — de la domination pacifique à l’apocalypse posthumaine.

«  Les buter jusque dans les chiottes  »  : Vladimir Poutine avait donné le ton il y a vingt ans.

Au motif de la lutte contre le terrorisme, la Russie a depuis un an multiplié les politiques xénophobes, en particulier contre les minorités et les populations issues des anciennes républiques soviétiques.

Décorrélée d’une réalité économique où la dépopulation et la guerre crée d’immenses besoins de main-d’œuvre, cette répression systématique libère la parole raciste dans un pays qui s’est longtemps vanté d’être un modèle d’harmonie multinationale.

La Fed est-elle le dernier rempart contre la destruction de l’État de droit en Amérique  ?

La théorie de l’exécutif unitaire déployée par l’administration Trump cherche à reprendre le contrôle sur les agences — dont l’indépendance garantit pourtant l’efficacité.

L’Union propose un autre modèle.

Pour Daniel Segoin, la responsabilité devant le juge de la Banque centrale européenne est un moyen de préserver aussi bien sa légitimité politique que la stabilité monétaire et l’attractivité économique.

Deux catholiques de nationalité américaine.

L’un est pape, l’autre vice-président des États-Unis.

Pour Léon, l’Église est pastorale, synodale, au service du Peuple des baptisés.

Pour Vance, c’est l’institution gardienne d’un tombeau — celui du fantôme de l’Empire qu’elle pourrait chercher à réveiller.

Dans l’affrontement de ces visions, le Vatican pourrait engager un bras de fer.

Qui est vraiment sur le point de prendre le contrôle du canal de Panama  ?

Un gigantesque deal infrastructurel complexe est au cœur de la rivalité sino-américaine.

À la manœuvre de cette délicate opération — pour l’instant bloquée par la République populaire de Chine — un capitaine italien, Gianluigi Aponte, à la tête d’un empire maritime, pourrait jouer un rôle stabilisateur.

Enquête sur les trajectoires mondiales des tailleurs de Panama.