Études


L’invasion de l’Ukraine est-elle un moment clef de l’éveil géopolitique de l’Union  ? Comment comprendre les mesures prises à l’échelle continentale depuis ce week-end  ? Pour analyser l’envergure surprenante de la riposte européenne – à la fois dans son volet économique et dans celui de l’aide militaire – avec le Groupe d’études géopolitiques, nous vous proposons une carte et un tableau qui étudient le positionnement de chaque pays membre.

Depuis le 24 février 2022, la Moldavie est devenue un point clef de la géopolitique de l’invasion de l’Ukraine. S’appuyant sur un équilibre qui lui avait permis jusqu’ici une certaine neutralité depuis le cessez-le-feu de 1991, le pays est aujourd’hui confronté à un choix qui réveille d’anciens spectres.

S’il est encore difficile de prévoir ce qu’il en sera de l’Ukraine dans quelques semaines, un autre État a quant à lui déjà totalement perdu sa souveraineté  : la Biélorussie. Point aveugle de cette crise alors qu’elle est au cœur de la stratégie russe, la vassalisation de Minsk est surtout une menace grave pour la sécurité européenne. Elle mérite d’être étudiée de près.

Alors que se renégocient les règles budgétaires européennes, dans le débat ouvert par Mario Draghi et Emmanuel Macron sur une gestion commune de la dette, Massimo Amato et Francesco Saraceno plaident pour la création d’une Agence européenne de la dette.

La calendrier le prévoyait. L’actualité est venue frapper à la porte un peu plus tôt. En 2022, les Européens devront s’acclimater au retour de la guerre. Au-delà des discours, sommets et boussoles, utiles à la définition d’une position commune, l’Union se trouve au tournant  : le temps des décisions stratégiques serait-il finalement venu  ? 10 points pour esquisser une réponse.

Lundi 31 janvier 2022, la réforme constitutionnelle qui accroît les prérogatives de la monarchie hachémite au pouvoir et de son roi Abdallah II a été publiée au Journal officiel Jordanien, après un passage rapide au Parlement. D’un État géopolitique à une géopolitique étatique, cette transformation est l’occasion de faire archéologie de la santé politique d’un pays dont le rapport avec l’échelle règle jusqu’aux arcanes de sa monarchie et de son droit constitutionnel.

«  Celui qui entre en Pape, sort en Cardinal.  » Depuis lundi, le Parlement italien a commencé à voter pour élire le prochain Président de la République, qui succédera à Sergio Mattarella pour un mandat de sept ans. C’est l’un des moments les plus importants et les plus intéressants du calendrier électoral italien. Six questions et six réponses pour naviguer dans cette semaine décisive.