Entretiens


Fuir Paris, ses règles et son enfermement, son esprit de sérieux.

Tard dans la nuit gay, chercher la fusion panique avec le monde dans le mouvement, le bruit, le bitume — loin du silence de la nature.

Se baigner dans des eaux polluées plutôt que cristallines.

L’Athènes d’Édouard Louis n’a rien d’une carte postale — mais elle est devenue un refuge pour écrire.

Un secret, une bataille et une blessure de jeunesse.

Missolonghi est surtout oxymore  : rester libre alors qu’on est assiégé.

Depuis qu’elle l’a vu renaître, Nikos Aliagas y revient tous les ans.

Pour ouvrir la saison 2026 de Grand Tour, il nous ouvre les portes de son miroir des siècles  : une ville qui nous regarde pour ce que nous sommes.

Un androïde.

Une chambre obscure.

Toute la littérature mondiale jamais écrite.

On pourrait résumer ainsi le sujet du nouveau roman d’Enrique Vila-Matas — mais on passerait à côté de l’essentiel  : tout le reste.

Pour achever notre saison d’entretiens littéraires, nous recueillons les fulgurances du maître catalan.

La Russie est-elle sur le point de céder  ?

Selon l’envoyé spécial de l’Union pour les sanctions, tous les indicateurs de Moscou sont au rouge — le moment est propice pour augmenter la pression sur le régime de Poutine.

Alors que les 27 pourraient adopter un 18e train de sanctions, nous le rencontrons.

Les lecteurs hispanophones ont fait du livre de Leila Guerriero L’appel un best-seller international.

Des mois durant, elle a interrogé le sujet de son roman  : la survivante de la dictature argentine Silvia Labayru. Ses témoignages dérangeants et complexes sur une histoire incandescente dans les mémoires argentines forment la matière d’une œuvre fleuve de narrative non fiction.

Pour essayer de comprendre ce travail au croisement du journalisme et de la littérature avant sa parution en français cet été, nous l’avons rencontrée.

Changer de régime aux États-Unis n’est pas une idée nouvelle — mais avec Trump, ses théoriciens sont en train d’essayer de l’actualiser.

Pour Patrick Deneen, il faut accélérer la chute de l’ordre libéral qui est en train de s’effondrer là où il est né, aux États-Unis.

Entretien avec l’intellectuel catholique proche de J. D. Vance qui veut un changement de régime à Washington pour faire naître une nouvelle élite — et «  dépasser les orthodoxies des Lumières  ».

«  L’urgence aujourd’hui pour renforcer l’euro est d’attirer les investissements privés  : plus vous attirez d’investissements privés, plus le marché s’élargit et plus il y a de transactions en euros.  »

Pour le directeur général du Mécanisme européen de stabilité, l’Union a une carte essentielle à jouer face à Trump  : dans notre marché unique, on respecte l’État de droit.

Plus prévisible, mieux préparée, l’Europe peut attirer les investisseurs — à condition qu’elle parvienne à retrouver la croissance.

«  L’Europe ne peut pas se contenter d’improviser  : nous avons besoin d’un plan.  »

Face à la prédation chinoise et au retrait américain, l’Union cherche à tracer la voie d’un pivot géopolitique du développement.

Depuis quelques mois, à Bruxelles, le commissaire chargé du dossier mûrit une approche innovante.

Pour essayer de comprendre la méthode Síkela, nous l’avons rencontré.

Depuis une dizaine d’années, Maya Kandel suit les intellectuels du mouvement national-conservateur qui ont adhéré puis théorisé a posteriori le trumpisme.

Du Claremont Institute en 2016 à Curtis Yarvin aujourd’hui en passant par le Projet 2025 de la Heritage Foundation, elle nous aide à tracer les grands jalons de cette histoire et à identifier ses acteurs.

Faire l’archéologie de cette coalition idéologique permet de comprendre pourquoi nous sommes désormais une cible  : «  l’Union est une grande puissance qui gêne les trumpistes.  »