Archives et discours


Ivan le Terrible continue son offensive contre le prince Kourbski. La deuxième partie de la lettre nous plonge dans la vie tourmentée du tsar révélant les complots, les trahisons et les luttes de pouvoir qui ont marqué son règne. Ivan lamente ses souffrances depuis son enfance, les attaques des ennemis étrangers et les manigances des boyards qui ont usurpé le pouvoir. À travers ce récit, Ivan justifie ses actions pour défendre et consolider son autorité, en se montrant impitoyable contre ses ennemis.

Pour le Premier ministre hongrois, le monde est à un point de rupture amené par la décadence et la déchristianisation de l’Occident. Afin de naviguer habilement cette phase de déclin, Orbán appelle à reconnaître la nouvelle domination chinoise et renforcer les liens de l’Europe avec Poutine. Dans la vision spenglérienne de l’histoire exposée lors de son discours du 27 juillet à l’université d’été de Bálványos, l’Europe doit lier son futur géopolitique à la victoire de Trump.

En juillet 1564, en proie au courroux, Ivan le Terrible envoie une longue lettre de réponse à Andreï Kourbski. Ce texte, devenu un classique, dévoile crûment la logique impitoyable du despote. Saturée de malédictions, d’analogies bibliques et de fioritures linguistiques, cette lettre a un but — justifier le droit absolu de régner sans entrave. Nous la publierons en trois volets.

Deuxième épisode de notre série d’été  : «  Doctrines du premier tsar  : lettres retrouvées d’Ivan le Terrible  » à lire cette semaine dans nos pages.

Mai 1564, en pleine tourmente de la guerre de Livonie, un messager parvient à Moscou. Malgré d’atroces tortures, il meurt sans trahir aucun secret. Sa mission est accomplie  : livrer la première lettre du prince Andreï Kourbski à Ivan le Terrible. C’est ainsi que débute une correspondance qui s’étendra sur quinze années. Dans ces échanges passionnés et féroces, deux visions du monde s’affrontent, deux paradigmes politiques et poétiques s’entrechoquent, jetant les bases écrites de la samoderzhaviye — l’autocratie russe.

1 heure. 32 minutes. 20 secondes.
C’est le plus long discours prononcé par celui qui est plus connu pour ses tweets que pour ses oraisons. À Milwaukee, quelques jours après la tentative d’assassinat contre lui et avant le retrait de Biden, Trump n’a pas seulement détaillé son programme. Il a aussi «  fait du Trump  » à outrance — allant jusqu’à convaincre certains démocrates que la campagne était, encore, gagnable.
Nous le traduisons intégralement et le commentons.

Une semaine après la tentative d’assassinat contre Donald Trump, dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux, Joe Biden a annoncé se retirer de la course pour la présidentielle américaine. Nous la traduisons en apportant des éclairages sur les conséquences que pourrait avoir cette décision — inédite par sa temporalité — sur une campagne déjà hors du commun.

«  La campagne qui vise à effacer la religion américaine de la place publique n’est que la continuation de la lutte des classes par d’autres moyens.  »

Proche de Trump et de J. D. Vance, la figure de Josh Hawley nous plonge dans une mystique particulière, à la fois conservatrice et sociale, qui incarne une nouvelle génération de l’extrême droite américaine — mieux articulée, mieux préparée, elle veut gagner les voix des électeurs pauvres avec un agenda simple  : le nationalisme chrétien. Nous traduisons son dernier grand discours et le commentons, paragraphe par paragraphe.

Depuis le début de la présidence hongroise de l’Union, Viktor Orbán se rêve en «  faiseur de paix  ». Après avoir rencontré Xi, Poutine et Trump, il a écrit une lettre au président du Conseil européen Charles Michel — un briefing en dix points où il détaille son plan. Entre provocation et défi, le lire aide à mieux comprendre pourquoi la tournée diplomatique d’Orbán était aussi un exercice de géopolitique interne.

Ursula von der Leyen devait faire aujourd’hui un exercice d’équilibriste  : marquer un cordon sanitaire avec les forces à la droite du Parti populaire et réunir les 361 voix nécessaires à sa réélection à partir de la droite, du centre et d’une partie de la gauche. Devant les eurodéputés réunis à Strasbourg, dans un discours d’une heure, la présidente de la Commission a présenté un programme pour les cinq prochaines années.

Nous le commentons ligne à ligne.

Donald Trump a donc trouvé son vice-président pour l’élection.
Que pense J.D. Vance et quelle sera son influence  ? À la droite du parti républicain, l’auteur de Hillbilly Elegy est un idéologue «  converti  » au trumpisme — mais sa ligne pèsera bien au-delà. Pour comprendre sur quoi se fonde sa vision pour les États-Unis, nous traduisons et commentons son dernier discours clef.