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L'essentiel


Sébastien Jean est un économiste, actuellement directeur du CEPII (Centre d'études prospectives et d'informations internationales) et directeur de recherches à l’INRA. Ses travaux portent principalement sur l’économie internationale dans sa dimension commerciale. Dans cet entretien, il expose les causes réelles des tensions commerciales actuelles et analyse les conséquences qui pourraient en découler à l’échelle internationale et pour les consommateurs.
Pour son 70e anniversaire, le régime de Pékin promet le plus important défilé militaire de son histoire. Alors que les tensions avec la puissance américaine et les heurts à Hong Kong ne sont pas réglées d’une part et que la remise en question des traités sur la maîtrise des armements demeure d’autre part, la Chine entend montrer au peuple chinois et au monde les symboles de sa puissance militaire et stratégique.
Après le scandale vidéo dans lequel l'ancien allié du gouvernement et chef du parti d'extrême droite Heinz-Christian Strache promettait des faveurs à un oligarque russe, le gouvernement du chancelier Sebastian Kurz avait prématurément pris fin. Le 29 septembre, l'Autriche retourne aux urnes et le plus jeune chef de gouvernement du pays espère reprendre son poste. Mais avec quels alliés ?
Le gouvernement écossais a présenté son premier document stratégique sur l’Arctique à Stomness, dans les Orcades. Ce choix n’est pas le fruit du hasard et entend s’inscrire dans le temps long.
Avec le changement radical dans la direction de l'Union européenne, en novembre, est né l’espoir que les nouveaux sommets de l'Union relancent le projet d'intégration européenne dans de nombreuses et importantes dimensions. Parmi les points à l'ordre du jour, l’économie : en particulier, il serait important d’entamer un vrai débat sur un potentiel actif sûr (safe asset) européen, initiative bloquée jusqu’à l’heure à cause de la dichotomie entre les pays du Nord et du Sud.
Le problème des fake news et leur impact politique occupent une place de plus en plus centrale dans le débat sur la santé de la démocratie et des médias. Une série de recherches scientifiques menées ces dernières années a permis d'en dresser un tableau précis : dans le système d’information actuel, les personnes sont de plus en plus enfermées dans des bulles, qui sont alimentées par un nombre limité de sources d’information. Ainsi, les « fausses nouvelles » seraient l’effet et non la cause du phénomène qui favorise la circulation des informations erronées. Serions-nous donc en train de combattre un effet et non une cause ? Cet enjeu contemporain, qui pose des problèmes fondamentaux de nature politique, trouverait plutôt sa source dans la radicalisation progressive de la société.
Le gouvernement suédois a annoncé ce samedi 20 septembre l’adhésion du pays à l’Initiative européenne d’intervention. Cette intégration intervient au moment où le pays souhaite renforcer sa coopération avec ses partenaires européens et atlantiques, ainsi qu’accroître ses capacités militaires.
El Salvador est un pays d’Amérique centrale confronté à de nombreux enjeux géopolitiques tant sur le plan national (criminalité et violence des gangs, pauvreté, etc.) qu’international (gestion des flux de Salvadoriens migrant vers les États-Unis). Malgré ces nombreux défis, le nouveau président d’El Salvador, Nayib Bukele, souhaite faire de ce pays du Triangle du Nord (avec le Honduras et le Guatemala) un acteur géopolitique central, notamment sur la scène diplomatique régionale. Nous avons rencontré Carmen María Gallardo de Hernández, Ambassadrice d’El Salvador en France depuis 2016, pour un échange sur les enjeux politiques, économiques, sociaux et humanitaires contemporains qui redessinent la géopolitique salvadorienne et sa place sur la scène régionale.
Le premier tour de l'élection présidentielle tunisienne a eu lieu le 15 septembre dernier. Le résultat est présenté comme un « vote anti-système », les partis actuellement au gouvernement étant écartés du pouvoir. Ennahda, Nidaa Tounes ou Tahya Tounes (le parti de Youssef Chahed), ne se disputeront pas les urnes
L’impossibilité pour le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez de trouver un accord avec Podemos, démontre que le système politique espagnol est désormais marqué par une crise d’ingouvernabilité. Cette crise qui s’ouvre est définie par une méfiance populaire généralisée à l'égard des élites politiques, qui paraissent avoir abdiqué à leur rôle. Même la perspective de nouvelles élections ne semble pas pouvoir inverser la tendance d’une paralysie du système politique espagnol.