Contre « la vassalisation heureuse… il est temps d’agir » : l’appel de Sergio Mattarella

Le premier chef d’État européen à opposer une résistance frontale et articulée au projet impérial qui se dégage depuis que la nouvelle Silicon Valley s’est installée avec Donald Trump à la Maison Blanche est un démocrate-chrétien sicilien de 83 ans.

À Marseille, le président de la République italienne, Sergio Mattarella, a prononcé aujourd’hui une allocution pour dénoncer la «  vassalisation heureuse  ».

Nous le traduisons.

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«  Trump va obtenir quelque chose qu’il ne cherchait sûrement pas  : l’unité de tous les pays qu’il veut fragmenter et dont il a besoin d’une manière ou d’une autre.  »

La leçon pour les Européens vient peut-être d’Amérique latine.

Une semaine après la passe d’armes historique entre le président colombien Gustavo Petro et Donald Trump, nous sommes revenus avec Ernesto Samper sur ce que le projet expansionniste et agressif de Trump implique pour la région.

«  Trop de gens perçoivent l’Europe comme une communauté économique, financière, ou je ne sais quoi d’autre. En réalité, c’est une unité émotionnelle, une source de force pour nous tous. Et à présent, c’est à nous de lui rendre cette force.  »

Cette semaine, en recevant le prix du Lifetime Achievement de la European Academy, Wim Wenders a prononcé un discours émouvant, nous le traduisons.

Une nouvelle République technologique. Une histoire des faux. Un voyage au Texas. Une vieille querelle à Weimar. Un Léviathan des tropiques.

Le mois de février réserve beaucoup de parutions importantes  : nous en avons sélectionné 17, dans 5 langues — pour prendre le temps de s’orienter dans un monde où tout s’accélère.

À l’arrière d’une berline blindée, Poutine veut supprimer l’Ukraine.

Après les paroles de son conseiller Patrushev, Vladimir Poutine a mis en scène sa position dans les négociations. Prenant la parole sur la banquette arrière d’une voiture, il a signifié sa disponibilité à négocier d’égal à égal avec les États-Unis de Donald Trump — tout en niant l’existence et la capacité d’action de l’Ukraine qui tient pourtant son armée en échec depuis bientôt trois ans.

Pour la première fois en français, nous traduisons et commentons cet entretien clef.

Selon une idée reçue, les Allemands seraient conservateurs sur le plan budgétaire et hostiles à l’assouplissement du frein constitutionnel à l’endettement. Un nouveau sondage suggère plutôt qu’une majorité d’entre eux, y compris au sein de la CDU de centre-droit, souhaitent que ce dispositif mis en place en 2009 soit réformé pour permettre à Berlin de financer des investissements.

Au trois semaines du scrutin, Friedrich Merz pourrait s’appuyer sur cette Zeitenwende budgétaire pour proposer des réformes ambitieuses.

Depuis la chute de Bachar el-Assad, on peine à qualifier la nouvelle élite qui s’est installée au pouvoir à Damas.

La Syrie d’Al-Charaa veut rentrer dans la mondialisation — mais elle doit composer avec des villes désossées dans un pays morcelé au sein d’une région embrasée.

Selon le spécialiste du djihadisme Wassim Nasr, s’il est normal de ne pas précipiter les choses, les Européens auraient tort de ne pas profiter du momentum.