Le dissensus entre les conseillers protectionnistes et libre-échangistes de l’administration Trump à l’approche du sommet avec Xi Jinping rend le règlement de la guerre commerciale sino-américaine incertain, mais traduit de façon plus audible que jamais le clivage du trumpisme au pouvoir, partagé entre protectionnisme vindicatif et responsabilité libérale.
Pour Trump, l’application scrupuleuse de la doctrine « America First » s’est jusqu’ici révélée gagnante sur le plan international. Mais cette stratégie unilatéraliste pourrait démontrer de spectaculaires limites en cas d’aggravation du conflit commercial qui oppose les États-Unis à la Chine.
Le président américain Donald Trump étudie sérieusement la demande de Varsovie d’établir une base militaire américaine permanente en Pologne. Une telle décision pourrait ralentir les efforts de dissuasion de l’Otan envers une Russie de plus en plus aventureuse : si l’Europe de l’est veut renforcer l’effet dissuasif de l’Otan, la présence très clivante d’une base militaire américaine permanente en Pologne n’est pas le meilleur moyen d’y parvenir. L’Otan devrait plutôt s’assurer que des forces qualifiées et interopérables des États membres soient prêtes à être déployées en cas de besoin.
Dans un contexte de crise de diplomatique avec les États-Unis, Recep Tayyip Erdoğan tente de défier son “allié” en s’opposant à des figures clé de l’histoire de la Turquie républicaine qui, selon lui, n’ont pas su résister à l’hégémonie américaine dans le passé.
La controverse autour de Donald Trump a atteint un nouveau point culminant. La Maison Blanche, du fait de ses décisions et ses positions politiques, a généré des frictions sur plusieurs fronts institutionnels, depuis les hautes sphères du renseignement et des Forces armées jusqu’au ministère de la Justice, en passant par la Réserve fédérale.
Après la rencontre avec le Président américain, le Premier ministre italien Giuseppe Conte pourrait remettre en discussion l’opposition du gouvernement italien au gazoduc Tap, compte tenu son importance stratégique dans le contexte de la diversification énergétique.
En bref – Après le voyage de Donald Trump en Europe, où il a qualifié l’Union d’ »ennemie » du commerce, le président de la Fed Jérôme Powell a déclaré au Congrès qu’il n’était pas dans l’intérêt de l’économie américaine de poursuivre sa politique tarifaire. Washington. La querelle commerciale entre l’Europe et les États-Unis se poursuit. Après […]
Sur la question syrienne, Washington et Moscou semblent avoir deux visions stratégiques apparemment similaires, symptôme d’une relation détendue entre les deux dirigeants, qui pourrait cependant dissimuler de nouveaux éléments de divergence et de dangereux jeux d’alliances régionales.
Le mots de Trump contre la construction du Nord Stream 2 à l’occasion du sommet de l’Otan témoignent de la nécessité pour l’Alliance d’accentuer son action concernant l’énergie, comme montré par la création d’un centre d’excellence dédié. L’objectif prioritaire serait d’importer le GNL américain en Europe pour diversifier l’approvisionnement.
La visite de Trump au Royaume Uni, prévue pour le 13 juillet, est vue par certains partisans du Brexit comme la démonstration de la force de la « relation spéciale » entre les deux pays. Mais est-ce vraiment le cas ? Avec le désengagement des États Unis de l’Europe et son approche unilatérale, Londres semble en fait plus proche de ses alliés européens.