Le mardi 24 septembre, la Présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a officiellement annoncé la mise en œuvre d’une impeachment inquiry, première étape de la procédure de destitution visant le Président Trump, en accusant ce dernier d’avoir abusé du pouvoir conféré à sa fonction pour solliciter l’ingérence ukrainienne dans l’élection présidentielle de 2020.
« La politique commerciale de Donald Trump n’est pas une cause unique dans les tensions commerciales, mais plutôt un point de départ »
Amériques Asie OrientaleSébastien Jean est un économiste, actuellement directeur du CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales) et directeur de recherches à l’INRA. Ses travaux portent principalement sur l’économie internationale dans sa dimension commerciale. Dans cet entretien, il expose les causes réelles des tensions commerciales actuelles et analyse les conséquences qui pourraient en découler à l’échelle internationale et pour les consommateurs.
En visite à Londres, le conseiller à la Sécurité nationale du président Trump, John Bolton, a apporté le soutien de l’administration américaine pour un Brexit dès le 31 octobre. Il a en plus discuté avec Boris Johnson, le ministre de l’Économie et la secrétaire d’État au Commerce, d’une possible feuille de route pour un accord commercial entre le Royaume-Uni et les États-Unis. Dans le même temps, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a averti que le Congrès ne voterait aucun accord commercial qui menacerait l’accord de paix nord-irlandais.
Lundi 22 juillet, Imran Khan, Premier ministre du Pakistan, a rencontré Donald Trump lors d’une visite d’État à Washington visant à renouer des relations plus cordiales entre les deux pays. Cependant, la visite est l’occasion de se rendre compte du désintérêt de fond que l’administration Trump porte à la région, uniquement analysée à l’aune de la nécessité de retirer les troupes d’Afghanistan pour la campagne électorale de 2020.
L’imprédictibilité de Trump est une stratégie entretenue de longue date par l’intermédiaire de son rapport au sport. Au bord de l’impeachment et au lendemain de la trahison des Kurdes, il est essentiel de comprendre, par le sport, son style politique.
Le G20 d’Osaka vient de s’achever, dans l’étonnante nouvelle formule multi-bilatérale de 19+1 impulsée par Donald Trump. Une nouvelle négociation compliquée commence pour Emmanuel Macron. Selon des sources proches du dossier, le Président des États-Unis aurait communiqué à l’Élysée son hésitation à participer au prochain G7 de Biarritz, du 24 au 26 août.
Après avoir affaibli et critiqué Theresa May, le président américain Donald Trump a pris position en faveur de Boris Johnson et Nigel Farage, à la veille de sa visite d’État à Londres où il a été accueilli par des manifestations populaires.
Premier invité d’État de l’ère Reiwa, premier leader étranger à s’entretenir avec l’empereur Naruhito, Donald Trump vient d’achever sa visite de quatre jours au Japon, à un mois du G20 qui se tiendra à Osaka en juin. Le commerce a, bien sûr, constitué un élément central des discussions entre Shinzô Abe et le leader américain.
Le Liban et les palestiniens à l’heure du « deal du siècle » de Trump : chronique d’une double injustice
MéditerranéeÀ l’heure où Jared Kushner vante les mérites du plan de paix pour le Proche-Orient commandé par Donald Trump, le fond comme la méthode avivent les tensions intercommunautaires au pays du cèdre. Depuis 1948, le Liban joue le rôle tampon quant aux conséquences du conflit israélo-palestinien. Dans un contexte où l’équilibredu pays est particulièrement fragile, nous proposons une analyse de sa situation historique vis-à-vis des réfugiés palestiniens à l’aune de l’actualité du « deal du siècle ». Cette approche diachronique permet de préciser les contours d’une double injustice — d’une part à l’égard des réfugiés palestiniens, d’autre part à l’égard des libanais — que les développements de la politique extérieure américaine pourraient renforcer.
À l’occasion d’une réunion ministérielle du Conseil de l’Arctique, Mike Pompeo a délivré un discours remarqué, évoquant la « nouvelle ère d’engagement stratégique » dans laquelle serait entrée la région. Le ton est donné pour la suite de son propos qui épingle la Chine, la Russie, mais évoque aussi les passages maritimes… sans évoquer des changements climatiques.