Résultat pour : poutine


Xi Jinping s’est rendu en France, en Serbie et en Hongrie du 6 au 10 mai pour son premier voyage en Europe depuis cinq ans. Si les résultats de la visite ont été modestes en France, une série de partenariats de coopération et d’investissement ont été annoncés dans les deux pays d’Europe centrale, illustrant la stratégie chinoise pour l’Europe  : traiter avec chaque pays individuellement.

Pour son premier voyage en Europe à l’ère post-pandémique, Xi a choisi la France — mais aussi la Hongrie et la Serbie.

Pour éclairer cet itinéraire, Philippe Le Corre, Senior Fellow à l’Asia Society Policy Institute (Center for China Analysis) et professeur affilié à l’ESSEC, revient en 10 points sur la longue durée des relations de la Chine de Xi avec l’Europe et décode les sujets qui ponctueront cette visite.

«  Réalisme progressiste.  »

Pour le prochain cycle politique au Royaume-Uni, David Lammy est celui que Keir Starmer, a désigné pour être chef de la diplomatie britannique si le Labour remporte les élections. Dans un entretien fleuve avec le Grand Continent, il esquisse pour la première fois son plan d’action et sa doctrine globale, de l’Ukraine à Gaza en passant par l’Indo-Pacifique — et la recherche d’une coopération plus intégrée avec l’Union.

La première visite de Vladimir Poutine depuis sa réélection fabriquée sera en Chine. Il y rencontrera Xi pour la 43e fois. Pour comprendre sur quoi repose leur alliance particulière, nous traduisons et commentons pour la première fois en français le texte clef de Li Hui, artisan de la doctrine russe de Pékin pendant 44 ans—et aujourd’hui «  super-diplomate  » chargé de mettre en œuvre le plan chinois pour la paix en Ukraine.

Aujourd’hui, cela fait 800 jours que la Russie a lancé son invasion à grande échelle de l’Ukraine. Malgré plusieurs réunions dans les premiers mois du conflit, les négociations visant un arrêt des combats sont aujourd’hui à l’arrêt. Le mois prochain, les représentants de plus de 160 pays ont été invités en Suisse pour un sommet sur la paix, mais les avancées potentielles restent limitées.

Il y a vingt ans, l’Union accueillait dix nouveaux pays. Aujourd’hui, les futurs États membres contribuent déjà à la sécurité du continent.

Le prochain élargissement doit être pensé dans cette continuité. Mais pour l’achever, il faut aussi l’inscrire dans une série de transformations de l’Union et faire émerger un processus nouveau — crédible et attractif. Une perspective signée Milena Harito, ancienne ministre albanaise de l’Innovation.