Résultat pour : poutine


Réconcilier «  les discours du dimanche et les actions du lundi  ».

C’est le sens de la mission que s’était fixée il y a cinq ans Josep Borrell, lorsqu’il a entamé dans son mandat de Haut Représentant. Dans ce texte personnel, le premier depuis qu’il a quitté ses fonctions, il dresse une rétrospective et bilan critique — tout en suggérant quelques pistes pour aller de l’avant.

Frapper l’Ukraine et les pays européens avec des missiles nucléaires. Mettre fin aux principes de non-prolifération pour élargir le club des puissances dotées. Abaisser le seuil d’utilisation de la bombe.

Marlène Laruelle introduit et commente le deuxième volet du dyptique clef de Sergueï Karaganov sur l’avenir de la guerre et de la dissuasion nucléaire.

Dans un entretien avec Sky News publié hier, vendredi 29 novembre, Volodymyr Zelensky a suggéré qu’il serait ouvert à un modèle ouest-allemand, qui avait rejoint l’OTAN en 1955 – plus de 30 ans avant sa réunification. S’il est peu probable que Poutine et Trump soient favorables à un tel accord, celui-ci témoigne de la volonté du président ukrainien de mettre fin au conflit en 2025.

Les dirigeants ukrainien et russe ont répété ces derniers jours qu’ils étaient ouverts à des négociations de cessez-le-feu mais qu’ils s’opposaient à toute concession territoriale – pour l’Ukraine, de son territoire internationalement reconnu, et pour la Russie des zones qu’elle contrôle militairement. Pour penser la fin de la guerre, il faut revenir sur les raisons de l’échec des accords de Minsk.

Si l’unité européenne s’est bâtie sur l’énergie, l’Europe a elle-même créé les conditions d’un blocage en s’enfermant dans une Ostpolitik énergétique.

Il y a 1000 jours, l’invasion de l’Ukraine a tout changé.

Autrefois un obstacle à l’Union de l’énergie, le «  facteur russe  » en est finalement devenu le moteur. Adina Revol signe une histoire en 10 points de la rupture énergétique avec la Russie.

Ne pas compter sur Scholz. Regarder Trump en face. Dissuader Poutine par des troupes au sol. Créer les conditions d’une alliance entre l’industrie et les militaires. Donner à la génération meurtrie par la guerre une chance d’espérer la prospérité.

Au millième jour, le front de la grande guerre d’Ukraine se transforme.

Avec l’ancien ministre de l’Économie ukrainien, nous disséquons les changements profonds à l’orée d’un nouveau cycle.

Aujourd’hui, mardi 19 novembre, marque le 1 000e jour depuis le lancement de l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine, le 24 février 2022. Alors que Volodymyr Zelensky se dit de plus en plus ouvertement favorable à une fin du conflit en 2025, Poutine maintient quant à lui une volonté de négociation de façade. Le conflit aurait provoqué plus d’un million de victimes chez les deux belligérants.

Les dirigeants des pays du G20 se réunissent aujourd’hui et demain à Rio, au Brésil, pour le sommet annuel du forum. Seule la Russie n’y sera pas représentée par son chef d’État ou de gouvernement, mais par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Les éléments de langage sur l’Ukraine dans la déclaration finale du sommet témoigneront de la capacité de la Russie à peser, après près de 1 000 jours de guerre, dans l’une des enceintes multilatérales parmi les plus diverses.