Résultat pour : poutine


«  Les Russes vivent dans un monde d’États-nations — comme les Ukrainiens, les Allemands, les Français. Ils ne vivent pas dans un espace impérial dont les frontières seraient mouvantes.  »

Dans une enquête ethnographique recueillant plus de 750 pages de témoignage, trois chercheuses du laboratoire d’Oleg Zhuravlev produisent un exercice inédit  : essayer de définir le rapport des Russes à la guerre à partir de leur perception de la réalité. Nous résumons les principaux résultats de cette étude qualitative.

Afin de financer sa guerre contre l’Ukraine tout en contenant les dépenses de défense dans le budget de l’État, le Kremlin a mis en place en 2022 un mécanisme contraignant les banques russes à accorder des prêts préférentiels aux entreprises du secteur de l’armement. Cette dette, évaluée à 200-250 milliards de dollars, fait peser aujourd’hui une pression considérable sur la stabilité économique du pays.

Pendant plusieurs années à la tête du ministère des Affaires étrangères de Lituanie, Gabrielius Landsbergis a été le chef de file des «  néo-idéalistes  » soutenant ceux qui s’opposent aux autocraties — de Taipei à Kiev.

Alors que Trump est sur le point d’être investi, il appelle à ne pas tomber dans le piège de la rhétorique impérialiste sur le Groenland. Derrière l’irénisme de façade de la Chine, il met en garde contre la stratégie de Xi — «  pour nous, la géopolitique, ce n’est pas faire ses courses au rabais sur Alibaba  ».

Avant de s’asseoir à la table de négociation, il faut comprendre précisément ce que cherchent et ce que pourraient accepter les cinq parties directement impliquées — l’Ukraine, la Russie, les États-Unis, l’OTAN et l’Union.

Du megadeal de Trump au bluff poutinien, Rose Gottemoeller, ancienne secrétaire générale adjointe de l’OTAN, passe en revue les positions et esquisse un plan qui permettrait à chacun d’éviter une défaite cuisante.

Depuis 2022, le continent européen est sujet à des attaques russes hybrides bien au-delà de l’Ukraine  : incendies, opérations de sabotage, tentatives d’assassinat… Celles-ci visent à semer le chaos ainsi qu’à tester les infrastructures et défenses des pays de l’OTAN. Elles interfèrent parfois directement avec la vie et les institutions démocratiques.

Nous les avons cartographiées.

Le Kremlin a publié aujourd’hui, lundi 30 décembre, la liste des dirigeants et ex-chefs d’État et de gouvernement à qui Vladimir Poutine a envoyé une carte de vœux pour la nouvelle année.

La liste des destinataires révèle une géographie sélective marquée par les relations personnelles entretenues par le président russe avec certains de ses homologues  : l’absence de Donald Trump est à signaler.

Même si Vladimir Poutine vient d’affirmer le contraire dans son discours annuel devant la nation, la chute d’Assad pose un problème existentiel au projet poutinien  : pour la première fois depuis des siècles, la Russie pourrait ne plus avoir accès à la Méditerranée. Au sein de l’élite qui cherche à définir les doctrines du Kremlin, Fiodor Loukianov est une voix qui porte. Dans un texte très commenté, il appelle à un changement subtil  : profiter de cet échec pour concentrer tout l’effort de guerre sur l’Ukraine.

Que s’est-il passé en Roumanie pour que la plus haute juridiction du pays décide purement et simplement d’annuler une élection présidentielle  ?

Le Grand Continent a eu accès à certains documents consultés par les juges pour rendre leur décision.

Ils dessinent les contours d’une opération d’ampleur — téléguidée par la Russie de Poutine à travers l’application TikTok.