Résultat pour : poutine


Donald Trump a été le produit et non le créateur de la droite populiste américaine. Depuis l’élection de Joe Biden, certaines franges du parti républicain se sont faits les champions d’un nouvel autoritarisme anti-démocratique. Conspirationnistes, elles nourrissent un certain enthousiasme pour les dirigeants autoritaires étrangers et tentent désespérément de faire en sorte que le trumpisme survive à Trump – sans succès pour l’instant. Une perspective signée David Bell.

Rory Stewart, ancien député conservateur et ministre de Theresa May connaît en profondeur l’Afghanistan. Dans l’armée il a été gouverneur-adjoint de provinces irakiennes et a consacré plusieurs travaux au Moyen-Orient, dont un livre devenu un best seller. Ben Judah l’a rencontré pour parler de la crise et du sens géopolitique qu’elle assume pour les États-Unis et pour le reste du monde.

L’ordre capitaliste mondial s’est construit dans le temps long, s’étoffant, se complexifiant à chaque guerre, crise ou krach boursier, glissant progressivement du rationnel au spéculatif. L’opposition entre une économie planifiée, centralisée à l’est et une décentralisée non-planifiée à l’ouest a eu pour effet de déphaser l’une par rapport à l’autre  : les leçons du dix-neuvième siècle ont influencé la pensée de l’Est  ; les leçons du vingtième siècle la pensée de l’Ouest.

Dans un pays où les forêts concentrent une partie importante de l’attention en matière d’environnement, il n’est pas étonnant que les partis écologistes jouissent d’une certaine popularité en Lituanie. Toutefois, pour le député européen Tomas Tomilinas, il est nécessaire que les valeurs de progrès social et de protection de la nature prônées par les Verts soient portées à un niveau continental – et plaide pour un leadership européen.

Ce n’est plus un secret pour personne  : les enjeux technologiques configurent une tectonique des plaques à l’échelle mondiale. Si quelques États européens en sont conscients et s’y préparent, cette situation est loin d’être généralisée. Pour Ulrike Franke, si l’Europe veut prétendre à être vraiment un acteur géopolitique, elle doit repenser sa stratégie technologique.

Après la victoire de l’Italie face à l’Angleterre, nous revenons sur les principaux événements non sportifs qui ont émaillé cet Euro – sans doute l’un des plus politiques depuis longtemps.

À cheval entre la Méditerranée et l’Europe continentale, les Balkans ont depuis le début du siècle été écartés du jeu géopolitique en raison de leur faible taille économique et démographique. Pourtant, loin des grands dossiers brûlants, ils sont le théâtre d’un affrontement informel entre grandes puissances  : les États-Unis, l’Union européenne, la Russie, la Turquie et la Chine, cette dernière profitant de l’enlisement du processus d’intégration européenne pour s’y imposer comme un partenaire incontournable.

Andreï Chevtchenko, star internationale du football et aujourd’hui sélectionneur de l’équipe nationale d’Ukraine, a été au cœur des crises à répétition qui ont touché l’espace post-soviétique depuis la dissolution de l’URSS. Passé du statut d’icône du sport à celui d’homme politique déchu après sa brève carrière au sein du parti Ukrajina – Vpered, il s’est bien souvent retrouvé tiraillé entre une identité russe et ukrainienne. Son pari d’entraîner aujourd’hui une équipe jeune et renouvelée n’est pas le moins risqué.

Le populisme a changé. Malgré certaines constantes, un moment populiste s’est terminé, qui nous oblige à repenser la notion et à poser une question décisive  : que faire du populisme  ? Selon Federico Tarragoni, pour éviter le piège tendu à la gauche par l’extrême droite, il faut se rendre maîtres de cette mutation.