Résultat pour : la chine


L’inauguration de la China International Import Expo (CIIE) à Shanghai lundi 5 novembre a été l’occasion pour Xi Jinping de réaffirmer dans un discours de 35 minutes son soutien à la mondialisation et au libre-échange. La création de cette Expo témoigne d’une volonté de la Chine de donner des gages de son ouverture. La déclaration du président chinois annonçant que les importations du pays s’élèveraient à près de 40 billions de dollars au cours des quinze prochaines années va dans le même sens.

Le président russe Vladimir Poutine a défini un cadre opérationnel à suivre pour renouveler sa politique africaine. Moscou entend ainsi reprendre une partie de l’héritage soviétique comme base d’une nouvelle relation avec le continent noir. Malgré le fait que le projet soit encore précaire, surtout si on le compare à celui de la Chine, il inquiète déjà les acteurs occidentaux. La République centrafricaine et les Grands Lacs méritent une attention particulière.

L’annonce de la signature d’un accord provisoire entre le Saint-Siège et la Chine à propos de la nomination des évêques visant à la “réconciliation” entre l’Église officielle et l’Église souterraine faisant allégeance au pape, interroge l’avenir des relations entre Rome et Pékin. La publication d’un communiqué important du Vatican a levé l’excommunication de huit évêques “officiels” qui avaient été ordonnés sans l’accord du pape par l’Association patriotique chinoise.

L’accord avec le Premier ministre danois, M. Rasmussen, est en train de faire bouger le gouvernement autonome groenlandais après qu’un parti autonomiste a quitté la majorité en signe de protestation contre cette décision. Cet incident marque un tournant en faveur des intérêts de l’Otan dans l’Arctique et un obstacle aux plans de la Chine dans la région.

Alors que les États-Unis et l’Union cherchent à faire adhérer les pays balkaniques aux idéaux économiques et démocratiques occidentaux, la Chine y développe sa Belt and Road Initiative. Les investissements chinois font craindre aux Occidentaux une perte d’influence, alors que la stabilité politique est constamment remise en cause par Moscou. Dans cette partie de poker, la Turquie a également réinvesti les territoires que l’Empire ottoman contrôlait autrefois.