Résultat pour : la chine


La crise du coronavirus a plongé l’économie mondiale dans une incertitude brutale et profonde, ainsi que les systèmes énergétiques. L’Europe ne fait pas exception  : la chute de la demande en énergie a précipité la baisse momentanée des émissions de CO2 et des prix de l’électricité sur les marchés de gros. La rupture de certaines chaînes d’approvisionnement stratégiques a révélé les interdépendances économiques entre l’Europe et ses partenaires commerciaux. Si ces chaînes ont déjà été résorbées, ou sont en voie de l’être, cette crise est l’occasion de penser notre système énergétique et ses écosystèmes, entre résilience, sécurité d’approvisionnement, stratégie industrielle et surtout transition vers une société bas-carbone.

Aujourd’hui, la Charte des Nations Unis aura 75 ans. Depuis 1945, l’ordre issu de la Seconde Guerre mondiale a eu le temps d’être bousculé par un agrégat de crises. L’évolution des équilibres internationaux se poursuit et semble avoir été accélérée par la pandémie. L’occasion de faire un bilan des différentes tendances et hypothèses qui se dessinent sur la recomposition de l’ordre mondial.

L’adoption du Règlement Taxonomie par Parlement européen marque un pas important dans le Plan d’Action sur la finance durable de l’Union européenne. Dans un contexte de recours accru au financement public, le fléchage des investissements vers une transition bas-carbone requiert un cadre uniformisé qui est aujourd’hui manquant. La Taxonomie de l’UE répond à ce besoin. Elle favorise une définition harmonisée de la notion de durabilité, une standardisation des critères de labellisation des produits financiers et une meilleure lisibilité pour les acteurs de marché. Ces objectifs ambitieux deviendront réalité à partir de début 2021, avec l’adoption des actes délégués par la Commission, accompagnée par la Plateforme sur la finance durable, dont la constitution a été lancée ce même 18 juin 2020.

La crise du Covid-19 aura un impact important et durable sur le commerce international dont nous avons encore du mal à dessiner les traits et la mesure. Lukasz Gruszczynski tente aujourd’hui d’identifier ce que pourraient être les conséquences à court et long terme de la pandémie sur les échanges internationaux.

L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont réussi à maintenir une position unie sur la question du nucléaire iranien. En effet, aujourd’hui même, ils ont d’une part obtenu le vote d’une résolution de l’AIEA qui condamne le refus de collaboration de l’Iran et d’autre part publié un communiqué conjoint qui s’oppose à l’utilisation du snapback onusien par les Etats-Unis.

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Pierre Defraigne a travaillé pendant près de 35 ans aux côtés de plusieurs Commissaires européens parmi lesquels Etienne Davignon et Pascal Lamy, dont il a été Directeur de Cabinet. Désormais, il consacre une grande partie de son temps à l’analyse, au débat, et à l’enseignement. Il prend aujourd’hui le temps de revenir avec nous sur sa vision de l’Europe pour demain, en proposant une lecture critique, à la confluence de la géopolitique, de l’économie politique, et de l’histoire.

Lors d’une visite du président Abdelmajid Tebboune, le 2 juin, au ministère de la défense nationale à Alger, le général-major Said Chenegriha a «  hautement valorisé  » le contenu de l’avant-projet de révision constitutionnelle présenté le 8 mai par le chef de l’Etat, tout particulièrement «  en ce qui concerne la possibilité de l’intervention de l’Armée Nationale Populaire (ANP) en dehors des frontières nationales.  » Cet énième toilettage de la constitution de 1976 perpétue la confusion des pouvoirs au profit d’un homme providentiel, flatte le peuple et consacre le rôle de l’armée dans sa contre-révolution du Hirak.