Résultat pour : chili


Le leader de l’opposition vénézuélienne Leopoldo López, assigné à résidence depuis 2015, a été libéré mardi 30 avril à l’aube par Juan Guaidó et un groupe de militaires détracteurs du chavisme. Après cet acte symbolique, Guaidó a appelé la population à les rejoindre dans la perspective d’un soulèvement pour mettre fin au régime de Nicolas Maduro. En effet, depuis le 23 janvier dernier, Juan Guaidó s’est auto-proclamé, en tant que chef du Parlement, président de la République par intérim. Dès lors, un bras de fer entre les deux «  présidents  » s’est mis en place, dans un pays enlisé dans une grave crise économique, sociale et humanitaire. Si nombreux sont ceux qui, dès janvier, parlaient de l’armée comme un acteur clef dans le devenir de la crise institutionnelle, la fracture au sein de celle-ci ne semble éclater que trois mois plus tard.

Europe Nouvelles routes de la soie OBOR BRI

La réponse européenne a longtemps tardé en raison des inquiétudes que suscite l’initiative chinoise. Cependant, alors que certaines puissances telles que les États-Unis tentent de s’opposer frontalement au projet chinois, l’Union européenne a choisi de développer un plan de connectivité qui pourrait être complémentaire à l’Initiative.

Un dossier synthéthique et quelques cartes pour saisir les limites l’un des dossiers les plus complexes de la géopolitique européenne.

La «  judiciarisation de la politique  » et la «  politisation de la justice  », deux notions qui ont gagné en importance en Amérique latine depuis les années 1980, ont été réinvesties ces derniers mois en grande partie en raison d’une série de scandales de corruption qui ont éclaté dans la région. Au Brésil, la politisation de la justice, principale accusation de la défense de Lula à l’encontre des membres du pouvoir judiciaire, pourrait constituer le retournement de la situation de l’ancien président. Au-delà de la conjoncture, le débat sur le pouvoir judiciaire en tant qu’acteur politique et politisé a des implications importantes sur la manière dont la démocratie se développe dans une région gravement touchée par la violence.

Jair Bolsonaro dessine peu à peu sa politique extérieure au fil de ses visites diplomatiques  : après les Etats-Unis et le Chili, il s’est rendu en Israël du 31 mars au 3 avril. L’entrevue entre les deux dirigeants était vivement attendue, après l’annonce du président brésilien en octobre 2018 du possible transfert de l’ambassade brésilienne de Tel-Aviv à Jérusalem. Même si Bolsonaro tient à préserver ses intérêts économiques dans les pays arabes voisins, son rapprochement avec Netanyahou constitue bien une rupture avec la politique étrangère de Lula et ses successeurs, qui avaient à maintes reprises fait part de leur soutien à la question palestinienne.

Un nouvel organe régional, le Forum pour le progrès de l’Amérique du Sud (PROSUR), a été créé le 22 mars dernier. La Déclaration de Santiago, document fondateur du PROSUR, a été signée par les présidents de l’Argentine, du Brésil, du Chili, de la Colombie, de l’Équateur, du Paraguay et du Pérou, auxquels s’est joint George Talbot, ambassadeur du Guyana au Chili. Ce nouvel espace de dialogue sous-régional aboutit à la condamnation de l’Union des nations du Sud (UNASUR).

Vendredi 8 mars, comme chaque année, les femmes chiliennes – vêtues de couleur pourpre – sont descendues dans la rue pour manifester contre les violences sexistes et les féminicides, pour la fin des inégalités hommes-femmes et pour demander la légalisation de l’IVG, de meilleurs salaires, la protection et le respect, dans le cadre de la vague féministe sans précédent qui agite l’Amérique latine depuis 2015.

En guerre commerciale depuis mars 2018, les États-Unis et la Chine se sont réunis vendredi 22 février 2019, suite à une semaine de négociations, afin de dissiper leurs divergences et de parvenir à un accord avant le 1er mars dans le domaine commercial. Cependant, ce n’est pas la seule sphère dans laquelle les deux puissances s’affrontent. Les deux pays continuent à se positionner stratégiquement dans les différents pays d’Amérique latine et des Caraïbes, dans ce qui semble être une lutte pour l’hégémonie dans la région, et notamment, au Venezuela.

Les États-Unis préparent l’envoi d’une nouvelle cargaison d’aide humanitaire à la frontière du Venezuela et de la Colombie. Les forces armées américaines, qui soutiennent depuis longtemps les missions d’assistance humanitaire, envisagent pour la première fois de livrer elles-mêmes l’aide au Venezuela. Les 250 tonnes de fournitures d’urgence commenceront à arriver cette semaine à la ville frontalière de Cúcuta, où d’autres sont déjà stockées, en attente de livraison. Redoutant l’ingérence américaine, l’actuel président vénézuélien, Nicolás Maduro, n’entend pourtant pas les laisser entrer.

Le candidat de Trump à la présidence de la Banque Mondiale David Malpass, un ancien banquier de Wall Street, est contesté. La candidature de ce fervent critique du fonctionnement de l’institution paraît incongrue à beaucoup. Ce coup de semonce de Donald Trump à l’une des institutions les plus représentatives du multilatéralisme pourrait paradoxalement unir les alliés traditionnels des États-Unis à ses adversaires actuels.