Résultat pour : trump


Le 12 août, Alejandro Giammattei a été élu président de la République avec 57,95  % des voix lors d’un deuxième tour marqué par un taux de participation extrêmement faible (38  %). À quoi devra faire face le nouveau président  ? Qu’est-ce que peuvent espérer les Guatémaltèques du nouvel élu  ?

La Belgique est un pays dont la pertinence géopolitique est bien plus grande que ses dimensions réduites peuvent le laisser penser. Nous avons rencontré S.E.M. François de Kerchove d’Exaerde, ambassadeur du Royaume de Belgique en France, pour une ample conversation qui croise histoire, géopolitique, politique et doctrine afin de mieux comprendre ce pays central dans le système européen.

Alors que Maduro a décidé de suspendre le dialogue avec l’opposition en réponse aux nouvelles sanctions annoncées par Trump, Temir Porras maintient sa position initiale  : la seule sortie de crise possible est la négociation, à tous les niveaux de la société. L’ancien conseiller de Hugo Chávez a accepté de commenter l’actualité vénézuélienne depuis les Etats-Unis, où il a été invité par le parti démocrate.

Christine Lagarde, nommée pour remplacer Mario Draghi à la gouvernance de la BCE, laisse une place vacante à la tête du FMI. Concernant sa succession, la tradition instaurée à Bretton Woods est claire  : un américain pour la Banque Mondiale, un européen pour le FMI. Et le vieux continent entend bien conserver la coutume  : après d’âpres négociations, Bruno Le Maire a annoncé vendredi 2 août la candidature européenne unique de l’économiste bulgare Kristalina Georgieva. Les critiques montent, au premier rang desquelles celles des pays émergents. Ainsi, l’habituel concert-marathon des nominations rend inaudible un débat pourtant bienvenu sur le rôle à venir du FMI. Le cœur du problème, la relation toxique de l’Union au FMI, et l’incohérence entre la vision européenne rêvée du multilatéralisme et sa gestion des institutions qui le règlent.

Les deux fusillades qui se sont déroulées à El Paso et à Dayton à quelques heures d’intervalle le week-end des 2 et 3 août ont levé à nouveau le voile sur le problème des tirs d’armes à feu aux États-Unis. En effet, les fusillades de masse ne sont que la partie visible de l’iceberg du problème des armes à feu en Amérique  : la présence massive d’armes à feu dans la société américaine remonte à la race et à la partisanerie, où le ressentiment d’une majorité blanche de plus en plus réduite est devenu une force politique majeure.

La sortie des États-Unis du traité sur les FNI contribue à affaiblir un système de maîtrise des armements certes en crise, mais encore central pour l’ordre international. Nombre d’experts envisagent déjà une période de fortes tensions qui se répercuteront dans deux domaines  : les relations transatlantiques et la présence américaine en Asie.

L’arrivée de Boris Johnson à la tête du gouvernement britannique consacre la stratégie de l’aile radicale du parti conservateur. Le nouveau Premier ministre a déjà annoncé qu’il était prêt à une sortie sans accord, et organisé une sorte de «  cabinet de guerre  » pour y faire face. Les embûches parlementaires qu’il va rencontrer n’en seront pas moins importantes. Ce qui laisse ouverte la perspective d’élections anticipées si le cabinet Johnson devait être mis en minorité à Westminster.

Dans un contexte de crise des pétroliers et de tensions diplomatiques avec le Royaume Uni, Téhéran a salué la nomination officielle de Boris Johnson au poste de Premier ministre britannique le 24 juillet. Le président Rohani s’est dit prêt à des négociations « justes » et a ouvert la possibilité d’échanger les pétroliers arraisonnés. L’Iran opte pour une stratégie de la désescalade car son intérêt est de privilégier une diplomatie de l’apaisement. Alors que les tensions ont atteint un paroxysme, la nomination de Johnson peut apparaître comme une opportunité pour changer la dynamique et initier des négociations.

Face à l’hostilité des États-Unis de Donald Trump à l’égard du libre-échange et des règles qui structurent les relations internationales, de nouveaux acteurs peuvent revitaliser et redéfinir l’ordre mondial libéral. L’accord conclu entre l’Union et le Mercosur le 28 juin dernier représente, dans cette perspective, une opportunité cruciale. Mais le temps presse.