Le Green Deal propose à l’industrie européenne d’évoluer dans ses pratiques à travers la mise en place concrète de l’économie circulaire tout en décarbonnant ses activités. Consciente du poids des industries lourdes telle l’acier, déjà en difficulté face à la concurrence internationale, un délais a été accordé à ces dernières afin qu’elles puissent se transformer en profondeur mais dans le respect du rythme propre à ces entreprises. Pour les autres, le temps du changement est venu.
La politique climatique de l’Union Européenne obtient pour le moment des résultats mitigés. Au moment où l’ambition de réduction des émissions dans l’Union augmente (-40 %, voire -50 % ou -55 % en 2030), il est primordial que celle-ci mette en place un ajustement carbone aux frontières pour empêcher que ces émissions ne soient simplement transférées à l’étranger.
Le charbon, idole de l’indépendance énergétique de la Pologne et par là même totem historique de sa fierté nationale, devient un marqueur du débat politique polonais à l’échelle nationale et à l’échelle européenne.
Le gaz naturel liquéfié américain, entre réalité géopolitique et réalité économique
Énergie et environnementLe 2 mai 2019 s’est tenu le 1er forum UE-US Conseil de l’énergie à destination des entreprises (« B2B »). L’occasion pour celles-ci de rappeler les limites à l’intensification des imports de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis.
Nous avons invité Jeroen van der Veer à analyser le futur des marchés pétroliers, les défis posés par la transition énergétique aux géants industriels du pétrole et du gaz, ainsi que le rôle des grands dirigeants d’entreprises énergétiques dans l’Europe de demain.
Ryanair parmi les 10 plus gros émetteurs en Europe met en question la politique carbone du secteur aérien
Bulles EuropeLa Commission a publié le 1er avril dernier les émissions de gaz à effet de serre vérifiées pour 2018 au sein de l’Union. Le rapport indique l’entrée de la compagnie aérienne irlandaise Ryanair au sein du club des 10 plus gros pollueurs. Un signal faible qui interroge sur l’efficacité des politiques carbone à destination du secteur aérien, qui représente 3 % des émissions totales de l’Union.
Avec les résultats de sa dernière étude, l’ADEME annonçait fièrement que l’optimum économique du mix électrique français serait atteint avec 85 % d’énergie renouvelable dans la production totale d’électricité en 2050 et par un arrêt de l’ensemble des réacteurs nucléaires.
Le 30 novembre 2016, la Commission européenne a présenté le Clean Energy for All Europeans package, un ensemble de textes ayant pour objectif de consolider le projet d’Union de l’Energie et d’aligner les engagements climatiques de l’UE avec ceux pris au sein de l’Accord de Paris. Si sur les huit textes quatre ont déjà été adoptés par le Parlement et le Conseil de l’Union, les dispositions proposées portant sur le marché européen intégré de l’électricité font face à l’opposition du gouvernement polonais.
« Il faut mesurer si les États tiennent leurs promesses », une conversation avec le Président de la COP24
Énergie et environnementNous avons rencontré Michał Kurtyka, Secrétaire d’État Polonais à l’Environnement, et Président de la COP24 qui se déroulera à Katowice du 3 au 14 décembre 2018. Nous l’avons plus particulièrement interrogé sur le rôle que la Pologne avait à jouer lors de cette COP24.
Malgré les protestations de groupes environnementalistes, le gouvernement britannique a délivré en septembre dernier une autorisation pour le développement d’un second puits d’exploitation de gaz de schiste utilisant la fracturation hydraulique. Dans le contexte du Brexit, les hydrocarbures non-conventionnels apparaissent être un des symboles de l’indépendance du Royaume-Uni.
Le vice-ministre russe à l’énergie a déclaré le 17 octobre vouloir relancer le dialogue énergétique avec l’Union. La tentative de créer un partenariat stratégique sur l’énergie a été lancée en 2000 et arrêtée en 2014, à la suite de la crise en Crimée. Depuis, les tentatives de l’Union pour se défaire de sa dépendance à l’énergie russe sont interrogées pour leur rationalité économique et ont soulevé des dissensions internes, notamment entre l’Allemagne et le groupe de Visegrad.