Dans la tempête du coronavirus et alors que l’Europe s’apprête à devoir composer avec une Allemagne post-Merkel, il est plus que jamais temps pour la France et l’Italie d’œuvrer à une plus grande intégration économique. Selon Alessandro Aresu, il ne faut pas manquer ce rendez-vous.
En 2021, les quatre villes les plus peuplées d’Italie voteront. En suivant, semaine après semaine, comment ont évolué les cinq principales forces politiques italiennes en 2020, se dégagent les principales clefs pour comprendre la vie politique de la péninsule en 2021. Les élections du 14 février prochain en Calabre seront un premier test.
L’enthousiasme que déchaina la chute du président Zine el-Abidine Ben Ali, fut à la mesure de la surprise qu’elle provoqua chez la vaste majorité du peuple tunisien pour lequel les vingt-trois années de règne du dictateur avaient tourné au cauchemar. Pour autant, la nouvelle constitution a accouché d’un monstre qui délimite mal les pouvoirs respectifs du président, du Premier ministre et de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Le 17 décembre 2010, dans la localité de Sidi Bouzid, chef-lieu d’une région agricole, pauvre et au taux de chômage élevé du centre de la Tunisie, Mohammed Bouazizi, jeune vendeur ambulant à qui les autorités avaient saisi sa marchandise, s’immole par le feu devant le siège du gouvernorat. Dans la région, le drame indigne, et Sidi Bouzid devient le centre d’un soulèvement populaire.
Le premier décembre, le parti catalan indépendantiste Junts per Catalunya, dirigé par Carles Puigdemont de Waterloo, a élu Laura Borràs comme candidate aux prochaines élections catalanes prévues pour février prochain. La candidature de Mme Borràs est significative à bien des égards, le principal étant qu’elle représente une transition complète entre l’ancien parti catalan de centre-droit Converngencia (CiU) et la nouvelle composition de Junts per Catalunya, dont la principale stratégie discursive consiste à accélérer les tensions contre l’État espagnol.
Nous avons rencontré Zeina Abirached, autrice de bandes-dessinées franco-libanaise, dont les œuvres ont plusieurs fois été sélectionnées au festival d’Angoulême. Pendant près de deux heures, elle nous a parlé du Liban, dont le passé et le présent imprègnent toute son œuvre. Quelques mois après la terrible explosion du 4 août et alors que le pays semble pris dans une crise sans issue, ces réponses sont autant de tentatives de mettre des mots sur une réalité de plus en plus insupportable pour les Libanais.
Après vingt-cinq siècles, le défi à la démocratie vient toujours, explicitement, de l’oligarchie. Une pièce de doctrine de Nadia Urbinati.
Comment appréhender la guerre civile libanaise dans la multiplicité de ses échelles et dans la variété de ses dimensions ?
La force privée est devenu un véritable marché. Personne ne sait combien de milliards de dollars circulent sur ce marché illégal. Depuis le début du siècle, l’activité des mercenaires a joué un rôle majeur en Afghanistan, en Irak, au Yémen, au Nigeria, en Ukraine, en Syrie et en Libye – plus récemment dans les combats du Haut-Karabakh. L’État moderne, qui, depuis 1648, se définissait par le monopole de la force, a changé sans que personne ne s’en rende compte.
Le week-end dernier, le peuple algérien a adopté sa nouvelle constitution. Un vote décrié, au vu du très faible taux de participation. Pour Francis Ghilès, le référendum de dimanche dernier représente une certaine victoire du hirak, le mouvement populaire qui a obtenu la démission d’Abdelaziz Bouteflika. Pour autant, le futur est incertain, alors que le président algérien, Abdelmadjid Tebboune est actuellement hospitalisé en Allemagne.