
« Je suis celle qui raconte cette histoire. Elle ressemble à un gant retourné. Quelqu’un a dû l’enlever dans la précipitation, peut-être en fuite. Il gît sur la neige, à l’envers. » Troisième volet d’un cycle de romans sur la guerre, la fuite et les déplacements forcés, Die Verwandelten (Les Métamorphosées) de l’écrivaine allemande Ulrike Draesner fait entendre des voix de femmes captivantes à travers trois générations, toutes liées les unes aux autres par les violences du 20e siècle.