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Couverture compte-rendu livre Pierre Veltz La France des territoires, défis et promesses Contre le localisme France villes moyennes banlieues campagnes fracture sociale politique intérieure paix sociale bon gouvernement démocratie République française séparatisme histoire sociologie

Prenant le contre-pied de l’opposition réductrice entre France des métropoles et des périphéries, l’auteur donne à voir la richesse, la diversité et la complexité des situations des villes moyennes, périphéries, métropoles et campagnes françaises.

Après la première vague de l’épidémie de Covid-19, il semblerait que la France est maintenant victime d’une «  seconde vague  » de plans de suppression d’emplois. Pourtant, si les licenciements collectifs attirent l’attention du fait de leur aspect spectaculaire et du coût social qu’ils comportent, le véritable changement dans le «  monde d’après  » se situe peut-être ailleurs. Les restructurations impliquant des suppressions d’emplois sont un phénomène récurrent dans les entreprises. Où se situe donc la nouveauté dans la situation post-confinement  ? Elle se trouve entre autre dans la multiplication d’accords d’entreprise qui cherchent précisément à éviter de payer le coût social des procédures de licenciement collectif ou de fermetures d’établissements. C’est précisément à ce besoin que répondent les accords de performance collective (APC), mis en place à partir des ordonnances du 22 septembre 2017.

Sculpture art moderne portrait Otto von Bismarck L'impensé bismarckien de la neutralité allemande en Méditerranée orientale stratégie géopolitique Turquie Grèce Chypre conflit français Erdogan Merkel Allemagne Europe honnête courtier impérialisme allemand diplomatie politique étrangère

La formule de «  l’honnête courtier  » qui annoncerait sa disponibilité pour servir de médiateur impartial dans tous les conflits du monde, remise au goût du jour par la position allemande sur les tensions en Méditerranée orientale, date de Bismarck. Si, à l’époque, elle est l’expression d’une politique de puissance de l’Allemagne impériale, elle semble aujourd’hui bien peu adaptée à la position allemande vis-à-vis d’autres États membres.

Emmanuel Macron est en position difficile en France. De façon ironique, cela correspond à un moment où l’influence de la France en Europe est au plus haut. Le présent français peut-il transformer ce capital international en une plus grande reconnaissance interne  ? Ou au contraire, son activisme européen sera-t-il de plus en plus limité par des contraintes nationales  ?

Aujourd’hui a eu lieu le second tour des élections présidentielles en Pologne. Le président actuel Andrzej Duda, qui a obtenu 41,8  % lors du premier tour et qui représente la droite conservatrice du PiS, faisait face au candidat de l’opposition, le maire de Varsovie Rafał Trzaskowski (30,4  % lors du premier tour), du centre libéral. Les premiers résultats en sortie de bureaux de vote désignent comme président de la Pologne le candidat du parti au pouvoir, qui remporterait son second mandat pour les cinq années à venir.

L’organisation de l’élection présidentielle en Pologne a coïncidé avec le début de la pandémie de Covid-19. La crise sanitaire a déclenché une grave crise politique, révélant l’immaturité de la démocratie dans un pays portant le fardeau du communisme. L’élection, initialement prévue le 10 mai 2020, s’est finalement tenue le 28 juin 2020. À la lumière des changements géopolitiques et économiques, le premier tour des élections a été remporté par l’actuel président de droite Andrzej Duda. Les résultats de l’élection présidentielle sont d’autant plus importants que la Pologne prend la présidence du Groupe de Viségrad (juillet 2020-juillet 2021). Dans la situation actuelle, un leadership fort est imposant en Europe centrale est majeur. Cependant, en raison de l’insatisfaction des États membres du Groupe à l’égard de la gestion de la crise par l’Union, le renforcement des gouvernements conservateurs de droite dans cette partie de l’Europe pourrait déclencher une vague de sortie de l’Union européenne.

Centrale nucléaire, affiche du Grand Continent

Dans un contexte marqué par le projet – dit «  Hercule  » – de restructuration du groupe EDF et le dépassement record du plafond de l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH) à la fin 2019, le gouvernement français a mis en consultation entre janvier et mars 2020 un projet de nouvelle régulation économique du nucléaire existant. Destiné à remplacer à terme l’ARENH, le dispositif envisagé ouvre la voie à un financement mutualisé au niveau européen du parc nucléaire français et pourrait laisser présager une France «  château d’eau nucléaire  » de l’Europe. Décryptage des négociations à venir autour d’un enjeu stratégique pour les marchés européens de l’électricité et sur l’avenir du premier acteur du secteur électrique européen.