Études


Le 10 novembre 2020, l’Azerbaïdjan et l’Arménie signaient sous l’égide de la Russie un accord mettant fin aux hostilités dans le Haut (ou Nagorno) — Karabakh. Après six semaines de guerre, l’Azerbaïdjan reprenait le contrôle des sept districts peuplés d’Azéris et de Kurdes qui étaient occupés par les Arméniens depuis 1994. Elle recevait également le droit de maintenir ses forces armées dans les territoires conquis, dont le district de Chouchi qui commande le corridor étroit de Lachine entre l’Artsakh, selon l’appellation arménienne du Nagorno-Karabakh, et l’Arménie. Cette victoire nette de l’Azerbaïdjan a pu surprendre ceux qui étaient restés sur les défaites humiliantes des armées 1990 face à des troupes arméniennes incontestablement supérieures, plus motivées et mieux commandées. Elle ne doit pourtant rien au hasard.

Il est probable que les principales initiatives économiques et commerciales en place, ainsi que les plans d’aide humanitaire et d’aide au développement, resteront inchangés. Après le désintérêt de l’administration Trump, le continent bénéficiera de l’adhésion renouvelée de Washington aux principes du multilatéralisme. La promotion des pratiques démocratiques et du respect des droits de l’homme sera une priorité de la diplomatie américaine.

Durant la pandémie de COVID-19, la finance durable poursuit son développement alors que beaucoup défendent une surperformance des fonds ESG par rapport au marché. Cette tendance est soutenue par les émissions de dette durable, et la pandémie a d’ailleurs opéré un changement important dans le mix jusqu’alors dominé par les obligations vertes. En effet de nombreux émetteurs ont eu recours à des obligations sociales ou des «  pandemic bonds  » pour financer les dépenses liées à la situation sanitaire et son impact sur l’économie. Analyse.

Tout au long des quatre années de son administration, Donald J. Trump n’a cessé d’humilier et d’attaquer l’État administratif, affaiblissant et contestant ainsi sa fonction et sa large autorité  ; d’où la nécessité de réformer les limites de la bureaucratie fédérale pour l’administration Biden de 2021. Pour approfondir cette analyse, Le Grand Continent s’est entretenu avec Jon D. Michaels, constitutionnaliste de la faculté de droit de l’UCLA.

Le 21 novembre 2020, l’image du Parlement guatémaltèque en flammes a marqué l’opinion internationale. Qu’est-ce qui a conduit à cet événement  ? Ce n’est pas seulement l’approbation de la récente loi budgétaire générale des ressources et des dépenses 2021. Cette loi n’est que la goutte qui a fait déborder le vase après des années d’inégalités, d’insécurité et de corruption au Guatemala.

La force privée est devenu un véritable marché. Personne ne sait combien de milliards de dollars circulent sur ce marché illégal. Depuis le début du siècle, l’activité des mercenaires a joué un rôle majeur en Afghanistan, en Irak, au Yémen, au Nigeria, en Ukraine, en Syrie et en Libye – plus récemment dans les combats du Haut-Karabakh. L’État moderne, qui, depuis 1648, se définissait par le monopole de la force, a changé sans que personne ne s’en rende compte.

Alors que l’adoption du «  Green Deal  » entérine une nouvelle stratégie de croissance pour l’UE, la saisine de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) le 30 octobre 2020 par la Commission européenne à l’encontre de l’Etat français démontre le rapport ambivalent entre la prise d’engagements et leur réalisation. Ce recours intervient face au constat d’une mauvaise qualité de l’air due à des niveaux élevés de particules fines (PM10). En d’autres termes, la France n’a pas respecté ses engagements pris dans la directive du 21 mai 2008 concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe.