Études


La fin de l’ère Costa a plongé le Portugal dans l’interrègne. Si aucune majorité claire ne se dégage des dernières élections, deux tendances fortes semblent structurer le pays  : le recul des socialistes et la croissance de l’extrême droite avec le parti Chega. À un mois des commémorations de la Révolution des Œillets, l’exception portugaise semble avoir vécu — et une nouvelle géographie électorale se dessine. À partir de l’échelle communale, nous publions 10 cartes exclusives pour l’étudier.

Qui a félicité Poutine  ? Qui a contesté les résultats d’une élection fabriquée  ?

De l’Inde à la Turquie, de l’Union européenne au Vatican, le vote en Russie est une occasion unique pour étudier le positionnement de ses alliés et de ses adversaires. Nous publions une carte et une série de tableaux synthétiques, les premiers dans leur genre, pour analyser les réactions de l’ensemble des États le 21 mars à 19h00 (Paris) à la réélection de Vladimir Poutine.

Où va la Chine  ? La guerre s’étendra-t-elle à Taïwan  ? Entre technologie, industrie, climat et investissements militaires, que signifie l’initiative des «  nouvelles forces productives  »  ? Après la disparition du Ministre des affaires étrangères, que se passe-t-il au sein des élites politiques  ? Les experts du Centre d’analyse sur la Chine d’Asia Society dressent un bilan fouillé en sept points en étudiant les signaux faibles et les tendances profondes du moment législatif le plus important de l’année chinoise.

En 1988, 61 pays du Sud devaient à l’Union soviétique 150 milliards de dollars.

Pour promouvoir les intérêts russes en Afrique, les envoyés du Kremlin ont aujourd’hui une référence à faire valoir  : du Mozambique au Ghana, les liens économiques entre le continent africain et l’URSS ont été nourris. Entre recours massif au crédit et pression par le rouble, Elizabeth Banks nous replonge dans cette histoire trop méconnue.

Le socle du régime politique russe n’est pas au Kremlin.

Si l’issue de cette élection est déjà connue, ses résultats ne seront pas simplement truqués depuis Moscou  : aujourd’hui, des centaines de milliers de Russes font fonctionner la machine électorale. Dans une analyse en sept points, Anna Colin Lebedev nous aide à décoder les signaux faibles au cœur de ce processus et à comprendre le sens politique de cette séquence.

Un pays asphyxié. Une guerre à l’Ouest. Des millions de citoyens appelés aux urnes pour un vainqueur déjà connu  : «  la peur est là  ».

Les politologues Andreï Kolesnikov et Alexandre Kynev sont parmi les rares critiques du Kremlin restés à Moscou. Dans cet entretien exclusif, ils livrent un témoignage exceptionnel sur les grandes tendances de la société russe qui vote aujourd’hui — sources et données à l’appui.

Pourquoi créer un euro numérique  ?
Si la Banque centrale européenne avance de plus en plus vite sur un calendrier d’adoption, elle semble laisser de côté cette question pourtant fondamentale. Pour Hubert de Vauplane, négliger les coûts importants de mise en place d’une solution qui suscite par ailleurs la défiance pourrait avoir des effets contre-productifs — au détriment de son véritable intérêt.

EDIS et EDIP. Derrière ces acronymes se cachent la stratégie et le programme de l’Union en matière d’industrie de défense. Au-delà des effets d’annonce, sont-ils à la hauteur des attentes  ?

Samuel Faure et Dimitri Zurstrassen ont disséqué ces documents. Ils en livrent la première analyse critique.

Dans la plus pure tradition impérialiste, la Russie de Poutine a renoué avec un instrument privilégié de l’URSS  : la pratique de l’inversion accusatoire. La dénonciation de l’impérialisme occidental fonctionne dans les anciens pays colonisés — tout en occultant l’invasion et les crimes en Ukraine.
Dans un nouvel épisode de notre série «  Violences impériales  », Céline Marangé revient aux sources soviétiques de ce stratagème.