Dans le cadre du plan « France relance » présenté le 3 septembre dernier, le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre la précarité énergétique, soit la difficulté qu’éprouvent certains ménages à régler leurs dépenses d’énergie. Si on insistait jusqu’ici principalement sur la nature sociale de ce phénomène, le plan de « relance verte » souligne davantage les enjeux environnementaux qui lui sont associés, en rappelant que les bâtiments des secteurs résidentiel et tertiaire représentent à eux seuls 40 % de la consommation finale d’énergie et 18 % des émissions nationales de gaz à effets de serre. Ce changement dans la stratégie de communication aidera-t-il à remplir les objectifs de rénovation thermique que s’est fixés le gouvernement ?
D’année en année, aux États-Unis, le jour de Christophe Colomb (Columbus Day), célébré le 12 octobre, s’impose de façon de plus en plus importante au centre des débats. De plus en plus de villes des États-Unis choisissent de célébrer la Journée des peuples indigènes comme alternative – ou en plus – de la journée destinée à honorer les voyages de Christophe Colomb.
Pandémie oblige, l’élection régionale qui s’est tenue ce dimanche dans le Land de Vienne a vu près d’un tiers des électeurs opter pour le vote par correspondance tandis que la participation, à 63 %, s’établissait à un niveau nettement plus bas qu’en 2015, où presque trois-quarts des électeurs s’étaient rendus aux urnes.
La combinaison de l’approbation de la réforme constitutionnelle et des résultats des élections régionales rend la législature plus stable. En effet, les chances de la plupart des députés d’être réélus ont diminué, en raison de la réduction du nombre de sièges parlementaires d’ici la prochaine législature. Et pourtant, si la législature est plus sûre, il est douteux que le gouvernement soit plus fort, notamment dans la conduite des réformes. En effet, tous les problèmes antérieurs sont toujours là, selon le nouveau rapport de la LUISS School of Government.
Le premier octobre 2020, alors que l’attention se portait sur le Mali et sa transition vers un régime militaire, deux chercheurs américains osaient titrer leur papier « How to Build Better Militaries in Africa : Lessons from Niger ». Pour les officiers supérieurs français, le soldat nigérien fut toujours considéré comme de seconde classe. Par contre, les auteurs de l’étude récente « Defense Institution Building in Africa », laissant de croire que le Niger est le bon élève, pensent que les États-Unis y ont réussi à atteindre un niveau de réformes stratégiques.
Suite à l’affaire Navalny, l’opposition au Nord Stream 2 regagne en intensité. Si le Parlement européen a adopté une résolution réitérant l’exigence de l’abandon de la construction du gazoduc, cette résolution ne sera surement pas suivi par Berlin. Pour leur part, les États-Unis poursuivent leur offensive.
Quel que soit le dénouement des élections américaines, il faut regarder les choses en face : il sera presque impossible d’unir les Européens pour former un contrepoids aux Etats-Unis, écrit Jana Puglierin, directrice du bureau de Berlin de l’ECFR.
L’ouverture des archives montre aujourd’hui que les dirigeants russes appuyaient une stratégie d’élargissement de l’OTAN au milieu des années 1990.
Selon Sergey Radchenko, en étant trop réaliste et pas assez idéaliste à un moment où il aurait pu faire une différence, Bill Clinton a peut-être contribué à faire de la résurgence impérialiste de la Russie une prophétie autoréalisatrice.
Second référendum pour l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie : une autre victoire à la Pyrrhus pour les loyalistes
Asie Orientale ParisAlors qu’en Nouvelle-Calédonie, le second référendum pour l’indépendance à de nouveau porté le camp du « non » à la victoire, tant le mouvement de soutien à l’indépendance que le clivage ethnique se sont significativement renforcés, ce qui annonce qu’il ne pourra y avoir de futur viable pour la Nouvelle-Calédonie qu’en collaborant avec les indépendantistes dans une entente concernant le pouvoir.
Face à une Turquie de plus en plus menaçante, Paris et Rome ont changé de stratégie. Les puissances « rivales » semblent désormais vouloir avancer ensemble. Comment la France et l’Italie veulent-elles construire la paix en Méditerranée ?