Études


À moins d’une démobilisation de l’électorat centriste et de gauche au second tour, le Rassemblement national ne devrait pas obtenir la majorité absolue.

Pour la première fois dans l’histoire de la Cinquième République, la France serait donc confrontée aux exigences de la politique parlementaire et à l’art des coalitions.

À partir de notre projection exclusive pour le second tour, mise à jour des derniers désistements, nous analysons 5 scénarios.

Plutôt que de se focaliser uniquement sur les alliances et les désistements, il faut suivre avec attention la demande. Pour le président de Cluster 17, c’est celle-ci qui déterminera le choix crucial des électeurs centristes et de la gauche dimanche prochain. 7 points clefs, 6 graphiques.

Pour avoir la majorité absolue, le RN doit neutraliser le Front Républicain.

Selon les projections de la revue BLUE du Groupe d’études géopolitiques à partir des matrices de transition des législatives de 2022, l’extrême droite pourrait avoir une majorité absolue au deuxième tour en l’absence de désistement.

Alors que les tractations continuent jusqu’à mardi, 18h (date limite pour les déclarations de désistement), nous étudions trois scénarios.

La majorité des électeurs RN se déclare ouvertement «  plutôt  » ou «  au moins un peu  » racistes — et considèrent que les musulmans français «  ne sont pas des Français comme les autres  ».

Qui sont et que pensent vraiment les électeurs du parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella  ?

10 graphiques et 6 points clefs.

Demain, la Hongrie, plus vieille démocratie «  illibérale  » de l’Union, prendra la présidence tournante du Conseil pour six mois.

Son slogan  : MEGA — Make Europe Great Again.

Comment en est-on arrivé là  ?

Matthieu Boisdron signe l’enquête au long cours indispensable pour comprendre le phénomène Orbán et son monde.

Marine Le Pen a déclaré hier  : «  chef des armées, pour le président, c’est un titre honorifique  ».

En pratique, l’arme atomique est constitutive du régime et conditionne la légitimité du chef de la «  monarchie nucléaire  » qu’est la Ve République. En droit, les choses sont un peu plus complexes que cela. Existe-t-il vraiment un scénario où Jordan Bardella ou un autre futur Premier ministre appuyé par le RN pourrait avoir accès au «  bouton rouge  »  ? Mise au point.

Pour saisir Jordan Bardella, nous n’utilisons pas le bon point de comparaison italien. Plutôt que Meloni, il faut regarder du côté de Di Maio.

Synthèse chimiquement pure de l’ère technopopuliste, la trajectoire politique de l’ancien ténor du Mouvement 5 étoiles — aujourd’hui placé au cœur du dispositif technique de l’Union européenne — a peut-être quelque chose à nous apprendre sur la séquence qui s’ouvre en France.

Selon notre décompte exclusif et contrairement aux indications du ministère de l’Intérieur, Eric Ciotti, président des Républicains pour encore quelques jours, alignerait sous sa bannière LR-RN pas moins de 69 candidats. Qui sont-ils  ? Où se présentent-ils  ? Ont-ils de réelles chances  ? Quel poids pèseront-ils dans la balance  ?

Nous proposons la première enquête prosopographique granulaire des «  amis de Ciotti  ».