Études


Si la perspective d’un monde post-antibiotique et ses conséquences n’étaient hier qu’un scénario catastrophe théorique et tout simplement inimaginable, elle est à la lumière de la pandémie de COVID-19 devenue la démultiplication d’un scénario catastrophe très réel. L’idée est glaçante, et nous en sommes encore loin. Mais pas assez loin au regard du caractère terrifiant de cette perspective.

Douze milliards d’euros  : c’est la somme que viennent d’annoncer conjointement les principaux bailleurs de fonds internationaux par la voix d’Emmanuel Macron afin de donner un second souffle à la Grande Muraille Verte. Pour rappel, ce projet pharaonique né en 2005 consiste à planter une bande de terre de 8 000 km de long – du Sénégal à Djibouti – et 15 km de large dans le but de freiner le processus de désertification, générer des opportunités économiques dans des régions parmi les plus pauvres du monde et, incidemment, contribuer à séquestrer quelques 250 millions de tonnes d’équivalent CO2. Depuis son lancement, le projet a essuyé de nombreuses critiques, tant sur son ambition que sur ses accomplissements.

Vendredi dernier, le gouvernement catalan a rendu public un décret, signé par le président par intérim Pere Aragonès, approuvant l’annulation effective des élections régionales prévues pour le 14 février. S’appuyant sur l’augmentation des cas de Covid19, le décret n’a pas seulement «  reporté  » la date prévue pour les élections, mais a littéralement rendu inefficaces les procédures de l’organe électoral qui administre le processus de vote dans la région. Existe-t-il vraiment des bases juridiques suffisantes à ce report  ?

A la suite de l’enquête d’El Faro traduite en français par le Grand Continent sur les relations entre les fonctionnaires du gouvernement de Nayib Bukele et les membres de la MS-13 au Salvador, Tiziano Breda analyse dans ce texte cette gestion de la violence des gangs par Nayib Bukele et le risque de répéter l’histoire.

En 2020, le Kremlin avait prévu de se focaliser sur la politique intérieure après six ans marqués par les coups d’éclats sur la scène internationale en Ukraine ou en Syrie, afin de remobiliser la population russe. Plusieurs imprévus entravant la capacité du régime à exalter l’opinion publique ont toutefois joué les trouble-fête cette année et continueront à rythmer l’année 2021 du Kremlin.

A Pékin, l’agenda politique se précise et approche à grands pas, alors même que la pandémie n’a pas disparu. 2021 sera l’année du centenaire du PCC et en 2022 se tiendra le 20e Congrès. La crise sanitaire a été une formidable occasion pour Xi Jinping de concentrer son pouvoir, de le légitimer et de préparer le prochain Congrès. Le calendrier rassemble par conséquent, et sur les deux années à venir, deux rendez-vous d’une importance cruciale tant sur le plan économique que stratégique. Cet article propose une analyse nuancée de la mise en scène de la victoire du Parti-État sur la pandémie de Covid-19.

Pourquoi et comment un virus mute  ? Quels effets sur les vaccins  ? Quels effets sur la gestion de l’épidémie  ? Concrètement que sont ces nouvelles souches  ?

Dans l’incertitude des mutations, 10 points essentiels pour comprendre les nouveaux défis du SARS-CoV-2.