Études


Si l’Union européenne veut être quelque chose de plus qu’une alliance intergouvernementale entre États souverains, l’intégration juridique est primordiale. À la lumière de la récente actualité polonaise, Thierry Chopin et Jean-Baptiste Roche reviennent sur un principe fondamental  : pas d’Union politique sans primauté du droit de l’Union.

L’assemblée ouverte comme remède au gouvernement d’une élite distante ou d’une foule anonyme  ; la démocratie de vallée comme contrepoint aux impérialismes et aux souverainismes de tous bords  ; un petit État moderne et ouvert sur le monde comme antidote à la nation… Et si le projet politique du futur était logé dans le plus petit canton suisse  ? Enquête de terrain sur une expérience démocratique unique en son genre.

La décision de la Cour constitutionnelle polonaise pourrait mettre en péril la place de la Pologne dans l’Union. Pour mieux la comprendre, il faut en connaître le contexte – celui d’une crise profonde et inquiétante de l’État de droit dans le pays – et étudier également plus en détail les ressorts juridiques d’une telle décision.

L’effacement du Brésil est avant tout la conséquence d’un projet présidentiel. En arrachant le pays de son espace géopolitique traditionnel, le Président Jair Bolsonaro entendait secouer les fondements de la Nouvelle République qui porte l’idée d’un Brésil démocratique et laïc en quête d’une intégration autonome au sein du système international, pour refonder le pays sur des bases religieuses fondamentalistes chrétiennes, autoritaires et anti-Lumières.

Créé en 1992, le Fonds pour l’environnement mondial est aujourd’hui la plus importante source multilatérale de financement des actions environnementales dans les pays en voie de développement. Un nouveau cycle de financement, qui durera de 2022 à 2026, est l’occasion pour les pays contributeurs de discuter des priorités du fonds et d’opérer une recapitalisation. À l’heure de l’urgence climatique et après la crise Covid, ces discussions auront des effets concrets.

La question des terres sur lesquelles vivent les tribus brésiliennes se heurte aux intérêts économiques dont Jair Bolsonaro entend tirer profit en continuant d’exploiter l’Amazonie. L’avenir de la communauté indigène se joue à la Cour suprême brésilienne, qui doit prendre prochainement une décision relative au projet de loi 490 susceptible de conduire à l’expulsion des Amérindiens de leurs terres ancestrales s’il venait à être adopté.

Le secteur numérique coréen constitue un cas d’étude bien moins mis en avant que ceux de la Chine ou des États-Unis, alors qu’il fait montre d’un dynamisme historique et d’une croissance significative depuis plusieurs années. À l’heure où l’Europe est en quête d’une «  troisième voie  » en matière de souveraineté numérique, l’exemple coréen pourrait fournir de précieux enseignements.

En juin 2021, le German Marshall Fund a mené une étude basée sur des sondages d’opinion conduits dans 11 pays des deux côtés de l’Atlantique. À quelques mois de l’élection présidentielle française, après la chute de Kaboul et en pleine affaire Naval Group alors que les ambassadeurs français à Washington et Canberra ont été rappelés, il est utile de se référer aux résultats de ces «  tendances transatlantiques  » pour comprendre les priorités des Français en matière de politique étrangère.

Le paradoxe du déplacement de Kiruna  ? La promotion par la municipalité et par l’entreprise minière LKAB du projet comme un modèle de résilience urbaine face aux effets du changement climatique – tout en omettant la raison initiale de son déplacement  : l’expansion de l’industrie minière. Un cas d’étude où les intérêts économiques en jeu semblent triompher de l’existence même de la ville.