
L’économiste Gilles Saint-Paul réaffirme avec vigueur la position libérale, contre les pressions de ce qu’il appelle le « complexe administrativo-médiatico-universitaire ».
L’économiste Gilles Saint-Paul réaffirme avec vigueur la position libérale, contre les pressions de ce qu’il appelle le « complexe administrativo-médiatico-universitaire ».
Contre la neutralité naïve de certains économistes, la sociologue Ève Chiapello propose un enseignement plus transversal de la discipline.
Dans cette généalogie des utopies et des controverses sur l’abolition de la guerre, Herfried Münkler montre que ce rêve, sous les diverses formes qu’il prend depuis l’Antiquité, est aussi ancien et constant que la guerre elle-même.
Pour Céline Spector, il faut saisir l’occasion de la crise pour faire de l’Europe sociale et environnementale le bien « commun » susceptible de constituer, après la paix et la prospérité, le nouveau telos de l’Union européenne.
Ken Loach et son scénariste Paul Laverty racontent la condition des travailleurs à l’époque de Jeff Bezos
En appelant à la prudence dans l’analyse, Nicolas Tenzer pointe les limites de la prospective et met en lumière l’importance des décisions stratégiques. Il appelle à profiter de ce moment pour préparer les opinions à se méfier de la propagande de ceux qui voudraient tirer parti de la crise.
À la faveur de la pandémie de Covid-19, les structures technocratiques risquent de réaliser l’agenda politique des populistes.
La pandémie qui touche le monde a amplifié et transformé la crise générationnelle. Avec le coronavirus, la vision de la fin des temps pourrait finir par donner forme au temps d’après.
La crise sanitaire que nous connaissons en ce moment nous permet de tirer une première leçon : nous avons eu l’interdépendance, sans la solidarité. Pour cesser d’être exposés aux vents d’une interconnexion chaotique, les États-nations et la puissance publique doivent servir d’écluses pour réguler les flux de la mondialisation.
Alors que l’humanité est plongée dans une crise sanitaire globale, la question des modes de gouvernance de la mondialisation se pose, plus urgente que jamais. Pour répondre à ce défi, la juriste Mireille Delmas-Marty imagine un droit en mouvement qui, à l’instar d’une boussole, s’adapterait aux vents contraires qui nous font dériver dans l’océan de la mondialisation.