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L'essentiel


La promesse de construire un mur pour tenir à distance les immigrants illégaux du sol national, afin de le préserver — supposément — du crime et du chômage, est responsable de ce qui devient le plus long shutdown de l’histoire du Congrès. A l’heure où l’immigration suscite de nombreux réflexes obsidionaux du genre, cette impasse parlementaire exceptionnelle est l’occasion de se pencher plus en détail sur le coût économique des murs.
Vendredi 18 janvier le Riksdag (le parlement suédois) a enfin donné une majorité à Stefan Löfven et la coalition des sociaux-démocrates et des verts. Depuis les élections générales du 9 septembre 2018, les partis représentés au Riksdag, n’avaient toujours pas réussi à se mettre d’accord pour former un gouvernement. Le ralliement du parti du Centre, dirigé par Annie Lööf, à la coalition sociale-démocrate le 11 janvier a permis de débloquer la situation. Le parti d’extrême-droite des Démocrates de Suède reste marginalisé.
Le jeudi 15 janvier, une audience s’est tenue à la Cour constitutionnelle fédérale allemande pour débattre de la constitutionnalité des sanctions prévues par le SGB II, qui reprend les dispositions de la loi Hartz IV. Depuis la promulgation de cette loi en 2005, c’est la première fois qu’une telle question de droit est soumise à l’examen de la Cour constitutionnelle fédérale. La réponse, qui sera donnée dans quelques mois, pourrait amener l’Allemagne et d’autres pays européens à revoir leur politique sociale.
Du 8 au 15 janvier, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a effectué une mission au Moyen-Orient, dans les pays arabes sunnites alliés à Washington (Jordanie, Égypte, Émirats Arabes Unis, Qatar, Arabie saoudite, Oman et Koweït) dans laquelle se dessinent les intentions américaines dans cette région. Ainsi, dans un contexte de désaveu de la politique étrangère d'Obama et d'hostilité renouvelée à l'égard de l'Iran, Washington affiche sa volonté de définir une nouvelle stratégie cohérente avec les objectifs de Trump et de ses alliés du Proche-Orient.
Le jeudi 10 janvier 2019, Nicolás Maduro a officiellement commencé son second mandat de président. Considéré par une grande partie de la communauté internationale comme illégitime, le gouvernement entame ce second mandat à la tête d’un pays ruiné sur fond de chaos institutionnel, de crise politique interne sans précédent et d’isolement continental.
Alors qu’en novembre dernier, un incident diplomatique rafraichissait les relations entre Paris et Belgrade, la Lettre du Lundi fait un retour sur la relation mouvementée entre les deux pays.
L’actuel shutdown partiel du gouvernement fédéral, qui a débuté le 21 décembre dernier, est devenu le plus long de l’histoire des États-Unis. Entre le dysfonctionnement des services et la non-rémunération des employés, les autorités politiques ne semblent pas être en mesure de trouver un accord pour mettre fin au blocus, le "mur" à la frontière avec le Mexique faisant toujours l'objet de confrontations.
Début février, Le Caire prendra la tête de l’Union africaine pour un an. Bien que la rhétorique officielle tourne autour du renforcement des échanges commerciaux et financiers entre les pays africains, l’Égypte devrait également profiter de cette occasion pour défendre ses propres intérêts, en particulier sécuritaires, et avancer ses pions sur le continent.
Le plus récent carnage de Al Shabaab au Kenya, dans l’hôtel DusitD2 à Nairobi le mardi 15 janvier, a fait au moins 21 morts. Il rappelle que sa capacité d’organiser des attaques complexes sur des cibles de haute valeur n’a pas diminuée. Bien que le combat que mène ce mouvement somalien soit d’abord nationaliste, il risque de s’étendre aux pays voisins et à des problématiques sociales distinctes.
Au vu de l'amitié de longue date qui lie les deux pays, l’accueil grandiose réservé par Belgrade au président russe Poutine lors de sa visite du 17 janvier n'a rien de surprenant. La Russie veut porter à l'ONU les négociations entre la Serbie et le Kosovo pour pouvoir exercer une influence directe dans ce dossier. Cependant, l'initiative russe doit prendre en compte la réalité toujours plus pressante de l’adhésion prochaine de Belgrade à l'Union européenne, ainsi que le mécontentement croissant auquel fait face le gouvernement en poste.