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L'essentiel


La République centrafricaine est au centre d'un sommet conjoint gouvernement-milice à Khartoum. Ce n'est pas la première tentative de médiation dans la crise qui affecte le pays depuis 2013, mais cette fois-ci la rencontre pourrait être le prélude à un processus de légitimation du président centrafricain Touadéra, qui reçoit le soutien d'un grand groupe d'acteurs internationaux, la France et la Russie en tête. La question de l'embargo sur les armes reste toutefois un motif de préoccupation pour les diplomaties régionales.
La signature par Angela Merkel et Emmanuel Macron d’un nouveau traité franco-allemand dans la ville de Charlemagne indique un nouveau champ d’action naturel pour la coopération entre les deux États : les régions frontalières. Mais son importance juridique reste limitée.
Loin d’être une dérive de communication, la querelle récente opposant l’Italie et la France, ouverte par une série d’attaques lancées par les ministres italiens Luigi Di Maio et Matteo Salvini, témoigne de l’européanisation de l’espace politique, à la fois à court terme – en ce qui concerne les alliances pour les futures élections européennes – et à long terme – où les attaques et les débats traverseront de plus en plus les frontières.
L’Union Européenne veille à ce que tous les États membres soient dotés d’infrastructures 5G à l’horizon 2020. La première étape de ce déploiement est une série de tests dans les États d’Europe de l’ouest. Mais en arrière plan de la validation des normes techniques, de l’ingénierie administrative et financière que ces réseaux nécessitent, des enjeux politiques se dessinent pour l’Union Européenne notamment autour de sa souveraineté numérique.
Le processus de paix pour la résolution du conflit du Nagorno-Karabagh est entré dans une nouvelle phase suite à la déclaration des premiers ministres arméniens et azéris affirmant « préparer les populations à la paix ». À Erevan et Bakou, plusieurs signaux témoignent d’une volonté d’avancer dans le processus, mais des résistances nationales pourraient constituer un obstacle important à une solution pacifique.
Ces dernières semaines, la Somalie est redevenue un sujet du débat médiatique. L'attentat d'Al-Shabaab à Nairobi et l'expulsion du représentant de l'ONU ont fait monter le niveau de tension et soulevé de nombreux doutes parmi les organisations internationales quant à la solidité de la gouvernance somalienne. Une solidité d’autant plus remise en question que l'Union Africaine a esquissé un plan de retrait de la mission AMISOM qui pourrait bouleverser l'équilibre dans le pays.
Le 22 janvier, le plan financier du projet Hyperloop Limoges a été présenté par TransPod à l’ambassade du Canada à Paris. Son objectif serait de combiner efficacité énergétique et développement durable.
Le mercredi 23 janvier 2019, le jeune député Juan Guaidó, chef du Parlement vénézuélien, s’est auto-proclamé président par intérim du Venezuela. Celui qui, à 35 ans, est la principale figure de l’opposition répond ainsi à l’élection et au second mandat de Maduro, jugés illégitimes.
La rivalité sino-américaine est au centre des conversations à Davos, bien que ni Donald Trump, ni Xi Jinping n’y soient présents. Parmi tous les conflits qui opposent les deux premières puissances économiques, la lutte pour l’hégémonie technologique a une importance primordiale.
Le discours de Jair Bolsonaro au Forum économique mondial de Davos, le 22 janvier 2019, a déçu les entrepreneurs et les dirigeants mondiaux qui attendaient une définition plus concrète de sa politique économique. Soulignant qu'il promouvra la croissance économique sans parti pris idéologique - c’est-à-dire en rupture avec les orientations politiques qui ont caractérisé les gouvernements du Parti des Travailleurs (PT) - Bolsonaro a conclu son discours en faisant référence à la devise de sa campagne : "Dieu avant tous". Pour des raisons de santé, il n'a pas assisté à une conférence de presse avec les médias internationaux, qui était prévue deux jours plus tard.