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L'essentiel


La résolution adoptée par le Parlement européen contre la Russie est l'une des plus sévères jamais adoptées. Dans le collimateur, l'ingérence de Moscou en Ukraine, au Moyen-Orient et dans l'Ue elle-même, qui craint de nouvelles manipulations possibles lors des prochaines élections européennes. Mais les plus grandes préoccupations, exprimées seulement en partie dans le document, concernent l'évolution du projet contesté Nord Stream 2. L'analyse du vote de la résolution met en évidence des convergences politiques singulières et une attitude envers la Russie qui varie d'un pays à l'autre. Le cas de l'Italie est peut-être celui qui laisse les réflexions les plus ouvertes.
L'attentat de vendredi 15 mars à Christchurch attire l'attention sur le caractère transnational du suprématisme blanc, fondé sur l'idée d'une Europe d'inspiration raciale. Le principal suspect est en fait un Australien de 28 ans qui avait publié un manifeste appelant à la violence contre l'islam en vantant ses liens avec des agresseurs de droite comme Anders Breivik et Luca Traini.
Le SIPRI a publié son rapport régulier sur les exportations d'armes et le marché mondial des armes classiques. L'Arabie saoudite occupe le premier rang des pays importateurs, entraînant avec lui l’ensemble du Golfe Persique. En ce qui concerne le continent africain, l'Égypte et l'Algérie sont en première ligne, tandis que l'Afrique subsaharienne reste très polarisée autour de quelques centres : Nigeria, Angola, Soudan, Cameroun et Sénégal.
La nouvelle présidente de la CDU a publié ce samedi 9 mars une tribune traduite en plusieurs langues sous ce titre professoral "Faisons l'Europe comme il faut" qui sonne comme la réponse du berger à la bergère à la lettre d'Emmanuel Macron. Derrière une approbation nominale des ambitions de relance françaises, c'est en fait une critique en règle des propositions du président français, qui n'avait pourtant pas ménagé ses efforts pour ramasser les ambitions fédéralistes du discours de la Sorbonne sur quelques propositions de relance plus restreintes et bien plus intergouvernementales que le grand dessein initial.
Le 5 mars 2019, le général Lanata (père), ancien chef d’état major de l’armée de l’air française, publiait dans L’Express une tribune déplorant le faible nombre d’officiers de l’armée de l’air aux postes en lien avec le pouvoir politique français, et avertissait des risques liés à ce constat. Le danger est-il réel ?
Dans sa lettre aux Européens, Emmanuel Macron se propose de rendre à l’Europe des frontières véritablement protectrices, notamment en assurant les conditions d’une “juste concurrence” dans le commerce international. En visant ainsi les entreprises d’État chinoises, accusées de recevoir des aides d’État et de ne pas respecter les normes européennes, ainsi que les GAFA, accusés de fraude fiscale, le président français prend une position qui devrait être populaire dans toute l’Europe. Mais les remèdes proposés par Paris le seront ils autant ?
La publication à la fin du mois de février, sur le site du département d’État au commerce, des objectifs des États-Unis dans leur négociation commerciale avec le Royaume-Uni en vue d’un accord post-Brexit, a suscité de vives inquiétudes à Londres. L’ampleur des réaction a contraint le gouvernement de Theresa May à démentir certaines rumeurs sur les conséquences négatives que le nouveau rapport de force entre Londres et Washington pourrait avoir, notamment en matière sanitaire, agricole et monétaire.
En Italie, les réactions à la lettre du président français Emmanuel Macron ont été plutôt tièdes, tant dans les journaux (dont quelques-uns seulement ont commenté positivement ou négativement ses propositions), qu’au gouvernement, ouvertement opposé au président français. Pourtant, cette indifférence semble indiquer un refroidissement des tensions entre Rome et Paris.
Suite à la publication de la lettre d’Emmanuel Macron dans les pages « Débats » du grand quotidien national Dagens Nyheter, les éditorialistes du royaume scandinave s’intéressent à la fois aux motivations qui poussent le président français à s’inviter ainsi dans le débat pour les européennes de chacun des États membres, mais aussi aux propositions formulées à cette occasion.
Mark Zuckerberg promet une évolution prochaine des plateformes de Facebook vers une forme plus respectueuse de la vie privée. En réalité, le vrai changement est ailleurs : il s’agit d’une unification des services proposés par l’entreprise.