Depuis le 4 avril, l’Armée nationale libyenne du général Haftar a lancé une attaque contre Tripoli où siège un gouvernement reconnu par les Nations Unies et particulièrement soutenu en Europe par le gouvernement italien. Selon des sources proches du dossier, Haftar se préparerait à lancer l’attaque finale, après avoir réussi à ouvrir un second front à Syrte, en affaiblissant les forces de Misrata qui défendent Tripoli.
Pour la Turquie, la guerre civile libyenne représente une opportunité pour renforcer sa politique en Afrique. En effet, après avoir étendu son influence en Somalie, Erdogan veut tenter une pénétration décisive vers les réseaux militaires et politiques influents à Tripoli. Mais l’avancée du général Haftar vers la capitale complique ses plans. En outre, la politique turque en Libye a également une valeur sécuritaire, compte tenu de la situation dans le golfe Persique.
L’Est libyen se trouve aujourd’hui sans l’homme fort Khalifa Haftar. Selon certaines sources, le maréchal est hospitalisé à Paris depuis le 5 avril ; d’autres le disent déjà décédé.
Tripoli. Après une trêve entre les deux grandes villes rivales de 2012-2015, à savoir Misrata et Zentan, dans l’ouest libyen, le gouvernement d’accord national a annoncé une opération militaire visant à supprimer la présence de

Les élections présidentielles libyennes, prévues depuis plus d’un an pour aujourd’hui, ont finalement été annulées sur fond de contestation des candidatures et du processus électoral.

Le président français accueille ce vendredi 12 novembre à l’Élysée un sommet international sur la Libye. Parmi les participants : Kamala Harris, Angela Merkel, Charles Michel, Abdel Fatah al-Sissi, Sergueï Lavrov – et Mario Draghi.

Olivier Vallée analyse le dernier numéro de la revue Hérodote, paru au troisième trimestre 2021, qui traite du chaos libyen et compte des contributions comme celles d’Alex van de Walle, Mary Fitzgerald ou encore Ali Bensaad.
Après une visite officielle en Italie le 31 mai, le premier ministre libyen Abdel Hamid Dbeibah est attendu à l’Élysée ce mardi 1er juin, afin d’y rencontrer Emmanuel Macron à 19h. À la tête d’un pays ravagé par une décennie de guerre civile, l’homme fort de la transition se rend en Europe pour y chercher du soutien. L’Allemagne a quant à elle annoncé dans la journée qu’elle accueillerait le 23 juin des discussions sur le processus de paix.

2020 a été l’année de l’embrasement. En août, alors qu’une explosion a mis à la rue des milliers d’habitants de Beyrouth, la Méditerranée apparaissait encore davantage comme une zone de tensions et de déstabilisations.

Aujourd’hui, c’est la fête de l’indépendance en Libye. La guerre civile sévit toujours dans le pays. En cette fin d’année, les tentatives pour une sortie négociée de la guerre ont eu quelques résultats.