1 — Un débat sans Kaczyński

La dernière semaine avant les élections s’est ouverte sur un raté : il n’y a pas eu de clash des titans. À la tête des deux grandes formations antagonistes de la vie politique polonaise, le parti national-conservateur Droit et justice (PiS), et la libérale-centriste Plateforme civique (PO), on trouve les deux grandes figures de la vie politique polonaise. D’un côté, Donald Tusk, ancien premier ministre et président du Conseil européen, à la tête de la PO, elle-même membre de la Coalition civique (KO), qui tourne actuellement autour de 30 % des sondages. De l’autre, Jarosław Kaczyński, actuel vice-président du Conseil des ministres, ancien premier ministre, leader indéboulonnable du PiS depuis 2003, est donné autour de 37 % des voix. Il est aussi le frère de feu Lech Kaczyński, président de la Pologne. Jarosław Kaczyński est considéré comme le dirigeant de facto du pays, avec une prépondérance sur le président de la République Andrzej Duda et le premier ministre Mateusz Morawiecki.

Kaczyński refuse cependant de débattre officiellement avec Tusk et, à plusieurs reprises, à déclaré sous forme de boutade semi-sérieuse qu’il ne débattrait qu’avec Manfred Weber, chef du Parti populaire européen (PPE) et à la fois symbole de la bureaucratie de Bruxelles à ses yeux, autant que de l’Allemagne, le PiS considérant que la PO n’est que la voix de Berlin

Jarosław Kaczyński est considéré comme le dirigeant de facto du pays, avec une prépondérance sur le président de la République Andrzej Duda et le premier ministre Mateusz Morawiecki.

Olivier Lenoir

Lundi, le 9 octobre, c’est donc le premier ministre Morawiecki qui a débattu contre Tusk (et les représentants de quatre autres coalitions ou partis) sur la chaîne de télévision publique TVP. Tusk a commencé en déclarant : « Je sais que vous attendiez un autre débat, […] face à Jarosław Kaczyński. Malheureusement, il s’est dégonflé1 ». Le débat a alors laissé la place aux échanges d’amabilités entre Tusk et Morawiecki, sur une chaîne acquise au PiS et que la Plateforme civique a longtemps boycottée. 

Donald Tusk s’adresse à ses soutiens après les élections du 9 octobre. © Czarek Sokolowski/AP/SIPA

2 — Publicité ou propagande

Comme l’expliquent Jarosław Kuisz et Karolina Wigura, « les populistes ne cherchent pas à truquer les élections ; ils préfèrent fausser la campagne électorale. Celle qui se déroule actuellement en Pologne n’est ni équitable ni fondée sur l’égalité des chances entre les partis. D’énormes sommes d’argent public sont dépensées pour la campagne électorale du parti au pouvoir. »

Le 9 octobre dernier, la fondation Batory a étudié l’usage des réseaux sociaux dans la campagne2. Elle a conclu que sur la semaine observée (28 septembre-3 octobre 2023), le PiS avait surpassé la Plateforme civique en matière de dépenses de publicité sur les réseaux sociaux : 1,2 million de zlotys contre 1 million. Elle ajoute : « Sur le plan thématique, le PiS met l’accent sur l’économie et la sécurité, et évite l’écologie. […] La Coalition civique se concentre sur les questions sociales, l’économie, l’écologie et l’environnement. » Outre les divergences thématiques, les querelles entre les dirigeants des partis n’ont pas cessé depuis des semaines sur les réseaux sociaux . Un exemple parmi d’autres : Morawiecki a publié mercredi sur X une photo de Tusk aux côtés de Steve Jobs et indiquant « No Jobs ».

Au-delà de l’usage massif des réseaux sociaux, le gouvernement peut justement s’appuyer sur les médias publics. Avant même la grande marche à Varsovie du 1er octobre dernier, organisée par la Plateforme civique, des documents qui ont fuité montrent des indications afin que les journalistes de la chaîne publique TVP déclarent que c’était un échec3. Dans son programme, la Plateforme civique souhaite d’ailleurs cesser « de financer l’usine de mensonges et de haine qu’est devenue TVP et les autres médias publics »4.

Jaroslaw Kaczynski s’adresse à ses soutiens le 27 septembre à Pruszkow. © Czarek Sokolowski/AP/SIPA

3 — Migrations sans modération

Les migrations se sont invitées dans la campagne depuis la rentrée, et les polémiques ont encore enflé dans les tout derniers jours de la campagne. La Pologne est le pays qui a accueilli le plus d’Ukrainiens (bien qu’à ce jour, l’Allemagne soit le pays d’Europe où se trouvent le plus de réfugiés) et est celui qui octroie le plus de permis de séjour dans l’Union. Pour autant, le gouvernement s’est récemment retrouvé au cœur d’une polémique au sujet d’accusations de corruption dans l’attribution de visas à des migrants d’origine africaine ou asiatique. L’opposition parle de centaines de milliers de visas, le gouvernement de quelques centaines seulement. 

Si le scandale en lui-même a été le sujet du mois de septembre plutôt que d’octobre, il a eu pour conséquence d’installer les migrations au cœur du débat polonais, à l’heure où les discussions sur le Pacte migration et asile arrivent au Parlement européen. La Pologne, par la voix de son premier ministre Morawiecki, a opposé, sans succès, un veto virulent au Pacte, dont il considère qu’il va forcer la Pologne à accueillir des milliers de migrants dont elle ne veut pas — une interprétation maintes fois démentie par la Commission, qui a même souligné que la Pologne devrait recevoir davantage de fonds pour accueillir les Ukrainiens sur son sol.

Dans son programme, la Plateforme civique souhaite cesser « de financer l’usine de mensonges et de haine qu’est devenue TVP et les autres médias publics »

Olivier Lenoir

Il n’en reste pas moins que PiS et la Plateforme civique ne cessent de se quereller sur le sujet. Pendant le débat sur TVP lundi, Morawiecki et Tusk se sont renvoyés la balle sur qui favorisait le plus l’accueil de migrants illégaux sur le territoire. Sur le sujet, Tusk n’a d’ailleurs rien de libéral. Le programme de la Plateforme civique affiche la volonté de présenter « un acte d’accusation contre les fonctionnaires du ministère des affaires étrangères responsables de la corruption qui a conduit à l’afflux incontrôlé de migrants en Pologne »5. Pas plus tard qu’hier encore, le premier ministre rétorquait sur X : « Plateforme civique = immigration clandestine ».

Le 1er octobre, un million de personnes se sont rassemblées à Varsovie à l’appel de la Plateforme civique et de la Gauche pour marquer leur opposition au PiS. © Jaroslaw Kaczynski s’adresse à ses soutiens le 27 septembre à Pruszkow. © Czarek Sokolowski/AP/SIPA

4 — État-major, défense, sécurité

Les questions de défense sont également récemment revenues à l’agenda. Le PiS fait campagne autour du slogan « Un avenir sûr pour les Polonais » et il se targue de porter le budget de la défense à 4 % du PIB, soit le taux le plus haut de toute l’OTAN. Or en début de semaine dernière, le chef d’état-major des forces armées polonaises, Rajmund Andrzejczak, ainsi que le commandant opérationnel des forces armées, Tomasz Piotrowski, ont annoncé leur démission. Une dizaine d’autres démissions ont suivi. Cette situation résulte essentiellement de fortes tensions avec le ministre de la Défense Mariusz Błasczak, qui n’a cessé de critiquer publiquement ce qu’il considère comme de l’incompétence de la part de ses troupes.

Sur le sujet de l’immigration, Tusk n’a rien de libéral.

Olivier Lenoir

Le député de la Plateforme civique Tomasz Siemoniak, lui-même ancien ministre de la Défense sous Tusk, a déclaré que cela résumait « huit années de règne du PiS sur l’armée polonaise ». De plus, Tusk lui-même lors d’un discours à Ełk ce mercredi a lancé les hostilités, déclarant que le gouvernement mentait aux Polonais : « Leur véritable crime politique est de mentir à la nation entière au sujet de la sécurité ». En répétant des dizaines de fois des termes issus du champ lexical du mensonge, Tusk répond en réalité au hashtag #KłamstwaTusk (#TuskMent), qui a longtemps circulé sur X.

Qu’il s’agisse des migrations, des forces armées ou de la frontière avec le Bélarus, la question de la sécurité a pris des proportions inédites dans cette campagne, et surtout dans ces derniers jours, alors que c’étaient surtout l’économie et les mesures de lutte contre l’inflation qui primaient au printemps et pendant l’été.

Des soutiens du PiS regarde le débat du 9 octobre devant les studios de la télévision publique. © Jaap Arriens/Sipa USA/SIPA

5 — S’inscrire, se mobiliser, choisir pour qu(o)i voter

Dans des élections où les transferts de voix entre partis sont relativement modérés et où c’est surtout la mobilisation des électeurs hésitants qui joue, les moyens de participer au vote sont un enjeu majeur. Il y a toujours environ 10-15 % d’indécis dans les sondages. Lors des législatives de 2019, la participation était de 60 % seulement. Déjà en janvier, la majorité parlementaire a voté des mesures favorisant l’installation de nouveaux bureaux et vote et le  transport vers les lieux de vote dans les zones rurales — c’est-à-dire là où se trouve l’électorat du PiS, ce qui a entraîné de nombreuses critiques de l’opposition.

Le gouvernement organise également un référendum en quatre questions dont les formulations ne laissent aucune ambiguïté sur ses ambitions. Par là même, il souhaite encore une fois mobiliser son électorat sur des questions présentées de façon fracassante6. Tous les experts à tendance libérale se sont creusés la tête sur la meilleure façon de voter pour les députés et sénateurs sans participer au référendum — qu’une frange de l’opposition appelle officieusement, et parfois officiellement, à boycotter. Finalement, la commission électorale a confirmé que les électeurs auraient des bulletins distincts pour les législatives et le référendum, leur permettant de choisir pour quel scrutin ils s’expriment.

Enfin, l’autre grand sujet de mobilisation est celui des électeurs de l’étranger : plus de 600 000 d’entre eux se sont inscrits sur les listes électorales, ce qui devrait entraîner des longues queues dans certaines villes étrangères, voire l’impossibilité de voter. Or lors de l’élection présidentielle de 2020, 74 % des Polonais à l’étranger avaient voté pour Trzazkowski (Plateforme civique), contre 26 % pour Duda (indépendant, ex-PiS).

Mateusz Morawiecki s’exprime durant le débat du 9 octobre. © Jaap Arriens/Sipa USA/SIPA

6 — L’état des sondages et les projections à la Diète

Les sondages n’ont que peu changé ces derniers jours. Le mercredi 11 octobre, l’agrégateur de sondages Politico Poll of Polls donnait 37 % à Droite unie, la coalition nationale-conservatrice dominée par le PiS, 30 % à la centriste et libérale Coalition civique de Tusk, puis 11 % à l’autre coalition centriste Troisième voie (3D) devant Confédération (extrême-droite) et La Gauche (social-démocratie), chacune à 10 %.

À la Diète, cela donnerait 173 sièges à Droite unie, 141 à la KO, 52 à Troisième voie et 47 à Confédération et La Gauche.

Lors de l’élection présidentielle de 2020, 74 % des Polonais à l’étranger avaient voté pour Trzazkowski (Plateforme civique), contre 26 % pour Duda (indépendant, ex-PiS).

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Pour ce qui est du Sénat, aucun sondage fiable ne permet réellement d’estimer la répartition des 100 sièges. Il n’y a pas non plus de sondages en ce qui concerne le référendum.

Le 12 juillet, Jaroslaw Kaczynski réclamait des réparations à l’Allemagne devant ses soutiens dans la ville de Grojec. © Pawel Wodzynski/East News/SIPA

7 — Les chances du PiS

Le PiS et ses alliés avaient remporté 44 % des suffrages en 2019, ils ne sont plus qu’à 37 % aujourd’hui. Avec 173 sièges, l’alliance nationale-conservatrice serait loin de la majorité absolue à 231 sièges. Pour remplir les 58 sièges restants, elle sera obligée de négocier avec Confédération, mais avec 47 sièges projetés, cela ne sera pas suffisant.

Le PiS devra s’adresser individuellement à certains députés des autres formations et tenter d’obtenir des transfuges — ce qui n’est pas si rare en Pologne. Par exemple, le premier ministre Morawiecki est un ancien conseiller de Tusk lorsqu’il était lui-même premier ministre. Le secrétaire d’État à l’agriculture et au développement rural Janusz Kowalski a été membre du PiS de 2001 à 2002, puis de la PO de 2005 à 2006, avant de rejoindre finalement en 2019 Pologne souveraine, partenaire du PiS dans Droite unie.

Pour obtenir une majorité, le PiS devra s’adresser individuellement à certains députés des autres formations et tenter d’obtenir des transfuges — ce qui n’est pas si rare en Pologne. 

Olivier Lenoir

Mais c’est surtout avec Confédération que la discussion sera la plus difficile, puisque, malgré des convergences sur un programme conservateur, aux accents eurosceptiques, les deux coalitions divergent sur la politique économique — entre une Confédération libertarienne et un PiS redistributeur. Malgré des évolutions récentes dans le discours, le PiS ne peut par ailleurs pas se satisfaire du discours proprement anti-ukrainien de son voisin d’extrême-droite et a bien davantage d’expérience politique que certains dirigeants de Confédération qui sont des « tiktokeurs ». Les dirigeants de Confédération cherchent à obtenir le leadership sur la droite, si bien qu’un rapprochement avec le PiS serait une forme de normalisation contraire à leur approche anti-système. L’avenir du PiS est donc très incertain, même si plusieurs sondages récents lui donnent légèrement plus de 37 %. 

Des affiches électorales à Gorno. © Michal Dyjuk/AP/SIPA

8 — Les chances de la Coalition civique

En 2019, Donald Tusk a laissé son fauteuil bruxellois à Charles Michel pour revenir dans son pays et tenter de retrouver le pouvoir. Parfois critiqué pour ses positions jugées contraires aux valeurs de son parti, comme sur les migrations, et considéré comme un homme d’une autre époque, tout comme les Kaczyński, qu’il a combattus tout au long de sa vie politique, Tusk a redonné des couleurs à son parti, la Plateforme civique, qui constitue le cœur de la Coalition civique. De 16 % au printemps 2021, elle atteint aujourd’hui 30 % des intentions de vote. 

Pour autant, la Plateforme civique reste la deuxième force politique du pays, loin derrière le PiS, et devra composer avec les deux autres coalitions avec qui elle a cherché à s’allier avant les législatives, sans succès. En additionnant les sièges théoriques de la Coalition civique, de Troisième Voie et de la Gauche, on atteint 240 sièges. C’est assez pour obtenir la majorité absolue, mais c’est mince comme avance. Il est difficile d’imaginer que l’intégralité des élus de Troisième Voie et de la Gauche se mettront d’accord avec la Plateforme civique sur un programme. Les députés les plus à gauche de La Gauche ne devraient pas tous accepter le programme libéral de la Plateforme civique, tandis que les membres de Pologne 2050, l’un des partis composant Troisième Voie, ont toujours essayé de souligner leurs (légères) différences avec leurs alliés centristes. Leur chef, Szymon Hołownia, s’entend mal avec Tusk. Il est aussi beaucoup plus conservateur sur la question de l’avortement que La Gauche et, désormais, la KO.

Pour Jarosław Kuisz et Karolina Wigura, les récentes élections en Hongrie et en Turquie, où l’opposition semblait unie et puissante face à l’homme qui dirige le pays de façon autoritaire depuis des années, et où finalement rien n’a changé, appellent à la vigilance.

Le 23 septembre, Confédération organisait un meeting aux allures de show télévisé. © Czarek Sokolowski/AP/SIPA

9 — 3 x 10 ou le risque de disparaître

Le sort des trois coalitions de second rang au fil de cette campagne, Troisième voie (centriste), Confédération (extrême-droite) et La Gauche (centre-gauche), montre combien les équilibres politiques sont fragiles. Récemment créditées de 10 % des intentions de vote, elles sont toutes les trois font face au risque de n’être pas du tout représentées à la Diète, car il leur faut à chacune 8 % pour obtenir des sièges, selon les règles électorales. La Gauche a longtemps justement frôlé les 8 %, risquant de disparaître, avant de se stabiliser autour de 10 % depuis la mi-septembre. Troisième voie, à sa création en mai 2023, atteignait 14 % des intentions de vote, avant de perdre des places. Cependant, sa non participation officielle à la grande marche du 1er octobre dernier organisée par la Plateforme civique, avec le soutien de La Gauche, lui a paradoxalement valu quelques suffrages supplémentaires, essentiellement de la part d’électeurs mécontents du PiS mais ne se reconnaissant pas dans la KO. Finalement, alors qu’on a énormément parlé de la tout-puissance de Confédération dans cette campagne, à un moment où elle atteignait 15 %, c’est elle qui désormais ferme la marche, avec 9-10 % dans les derniers sondages. Sa probable cinquantaine de députés devrait cependant considérablement peser sur les équilibres politiques.

Récemment créditées de 10 % des intentions de vote, les trois petites coalitions font toutes face au risque de n’être pas du tout représentées à la Diète, car il leur faut à chacune 8 % pour obtenir des sièges, selon les règles électorales.

Olivier Lenoir

À l’heure actuelle, les sondages montrent que ces trois coalitions seront présentes à la Diète. Mais il n’est pas à exclure que quelques suffrages manquent, faisant plonger l’une des formations juste en-dessous des 8 % et de ce fait anéantissant le projet de large coalition à la tête du pays.

Donald Tusk s’adresse à la foule pendant la marche du 1er octobre. © Rafal Oleksiewicz/AP/SIPA

10 — Et lundi ?

Au bout du compte, il n’y aura pas de premier ministre naturel dimanche soir. Les tractations en coulisses et sur les plateaux iront bon train, dès lundi matin. Le processus de désignation du premier ministre, que nous avons décrit, donne leur chance à trois candidats. Parmi eux, le premier et le troisième seront désignés par le président Andrzej Duda, ancien du PiS. Le premier candidat sera issu de la coalition avec le plus de voix, c’est-à-dire Droite unie. Sauf surprise, il sera difficile de faire émerger une coalition qui le soutienne. Ce sera ensuite à la Diète de nommer un candidat, et ce sera alors peut-être la principale chance de la coalition KO-3D-Gauche d’émerger. En cas d’échec, le président nommera un troisième candidat, sans doute également issu de Droite unie.

Si la Pologne n’a pas de premier ministre avant le 24 décembre, elle retournera aux urnes. 

Olivier Lenoir

Cela laisse théoriquement jusqu’au 24 décembre pour que la Pologne trouve son premier ministre, que celui-ci jouisse d’un large soutien ou, au contraire, d’une majorité fragile. Sinon, la Pologne retournera aux urnes 

Sources
  1. Adrian Borek, « Debata wyborcza w TVP. Kto wygrał ? », Gazeta Prawna, 9 octobre 2023.
  2. Aleksander Winciorek, Dominik Batorski, Magdalena Rudź, Robert Woźniak, Obraz kampanii w mediach społecznościowych. Raport III, Fondation Batory, 9 octobre 2023.
  3. Alicja Ptak, « Leaked emails purport to show Polish state TV planning to declare opposition march a failure », Notes from Poland, 4 octobre 2023
  4. Programme officiel de la Coalition civique.
  5. Programme officiel de la Coalition civique
  6. Les quatre questions des référendums sont : (1) Soutenez-vous la vente d’actifs de l’État à des entités étrangères, entraînant la perte de contrôle des Polonais sur les secteurs stratégiques de l’économie ? (2) Êtes-vous favorable à une augmentation de l’âge de la retraite, y compris le rétablissement de l’âge de la retraite à 67 ans pour les hommes et les femmes ? (3) Êtes-vous favorable à la suppression du mur à la frontière entre la République de Pologne et la République du Belarus ? (4) Êtes-vous favorable à l’admission de milliers d’immigrants illégaux du Moyen-Orient et d’Afrique, conformément au mécanisme de relocalisation forcée imposé par la bureaucratie européenne ?