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Du 28-M au 23-J

Après la victoire de la droite aux élections locales du 28 mai, le chef du gouvernement de coalition de centre-gauche au pouvoir, Pedro Sanchez, a décidé de jouer son avenir politique sur un pari : en convoquant des élections anticipées pour le 23 juillet.

Quels scénarios ?

Alors que les sondages ont été, jusqu’à la fin, de plus en plus serrés, plusieurs scénarios se dessinent. Du plus probable au moins probable, l’élection à venir transformera profondément le visage du pays. Lire les prévisions d’Eduardo Bayón.

Une « trumpisation » des droites ?

Les débats pour remporter le scrutin de ce dimanche ont été marqués par une violence inouïe dans les termes. L’ambassadeur espagnol à l’OCDE et architecte de la politique économique de Sanchez prenait position dans nos pages pour s’en inquiéter — alors qu’une alliance entre Vox et le PP pour gouverner est à l’horizon.

De Pablo Iglesias à Javier Cercas

« Les médias sont plus importants que les partis » : dans une conversation inédite, le fondateur de Podemos, officiellement retraité de la politique, s’est livré sur l’élection d’aujourd’hui. Cet entretien fait suite à ceux menés avec Benoît Pellistrandi et Javier Cercas pour tenter de comprendre quelle est l’Espagne qui vote ce dimanche.

La droite qui fait basculer la droite : Abascal

Leader de Vox, Santiago Abascal est celui qui peut faire pivoter ces élections. Les droites extrêmes en Europe scruteront de près sa performance de ce soir : pour comprendre ce qui distingue son parti de celui de Giorgia Meloni, c’est par ici.

Le pari de Sanchez

Alors que les tendances ont semblé favorable à la droite, deux récents sondages publiés par le Grand Continent en partenariat avec Cluster17 montraient une double dynamique qui pourrait aller dans le sens du Premier ministre sortant : une remontada des gauches et une logique de vote utile.

Le favori : Alberto Nunez Feijóo

Les études publiées par la revue durant cette campagne le montrent : le leader du Partido popular semble aujourd’hui le plus à même de l’emporter. Si c’est le cas, il devra mener l’Espagne à la tête d’un bloc de droite — alors que Madrid a pris la Présidence du Conseil de l’Union européenne jusqu’au 31 décembre.

La percée Diaz

Ministre du travail, communiste, femme : la personnalité et le style politique de Yolanda Diaz ont durablement marqué les gauches européennes. Elle avait pour la première fois exposé dans une pièce de doctrine une ligne programmatique qui allait devenir matricielle dans sa campagne : « Transformer l’Europe pour protéger les gens ».