Ces années dernières ont vu la multiplication des alliances passées entre Etats membres de l’Union : de plus en plus de pays décident de joindre leurs forces pour défendre des intérêts communs au sein des institutions européennes.

  • Ainsi, à côté du V2 et du Benelux, institutionnalisés à Bruxelles, il existe un certain nombre d’autres alliances : l’Amitié franco-allemande, la Nouvelle Ligue Hanséatique, qui réunit huit pays conservateurs sur le plan fiscal pour la réforme de l’Union monétaire ; et le groupe de Visegrad (V4).

Nota bene :

  1. Des tête-à-tête. Au sein du Visegrad, les relations bilatérales (Hongrie/Pologne, République Tchèque/Slovaquie) l’emportent souvent sur le consensus général.
  2. Une coopération peu concrète. Leur principaux partenaires commerciaux, ainsi que les principaux investisseurs, sont les pays de l’Europe de l’Ouest, les Etats-Unis et la Chine.
  3. Au-delà de la migration, reste à voir s’ils vont réussir à faire front commun sur des sujets comme la concurrence, la réforme de la zone euro et le prochain cadre financier pluriannuel.

Ces alliances ont des buts différents mais toutes partagent une volonté d’influencer la politique européenne sur des thèmes spécifiques. A tel point qu’on peut s’interroger sur une passage à une union structurée autour de pôles régionaux.

L’Europe centrale est la la région la plus active dans lacréation de ces blocs transnationaux. A l’inverse, les pays du Sud de l’Europe paraissent plutôt isolés.