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Europe


L’héritage et l’avenir de la COP21, dix ans après

Paris • Débats
09
décembre 2025
Mardi du Grand Continent à l'École normale supérieure, à l'occasion de la parution du dernier numéro de la Revue européenne du droit, en présence de Laurent Fabius.
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Poutine ne veut pas négocier avec l’Ukraine — il veut avancer en Europe.

Alors que la semaine qui s’ouvre pourrait marquer un tournant dans la guerre d’Ukraine, la dernière livraison de la revue officielle de la diplomatie russe est explicite  : «  les pays occidentaux sont toujours mieux disposés à écouter lorsque les troupes russes mettent le pied à Paris ou à Berlin.  »

Nous la traduisons.

D’ordinaire sous le radar, les agences de renseignement allemandes se trouvent prises aujourd’hui dans une étrange tenaille.

Alors que les menaces se multiplient — des ingérences russes au terrorisme islamiste en passant par les néonazis — elles sont soumise à la pression de Trump à l’extérieur et à celle de l’AfD à l’intérieur.

Pour Lorenzo Monfregola, le renseignement allemand pourrait être en train de prendre de plus en plus d’importance dans les luttes de pouvoir.

Sous l’impression de toute-puissance et la brutalité des deals, la maîtrise de Trump n’est qu’apparente  : derrière le spectacle de l’accélération, il y a une administration tétanisée et un pouvoir centrifuge.

Pour Rana Foroohar, qui chronique les transformations profondes de la politique américaine dans les pages du Financial Times, cette dissonance pourrait précipiter une grande crise.

Pour la Russie, il n’y a pas de pourparlers, mais une guerre de conquête, des objectifs territoriaux chiffrés.

En réponse à la proposition américaine, Poutine veut désormais «  la reconnaissance de jure, et non pas seulement de facto, comme l’indique le plan Trump, de la Crimée et du Donbass  ». Et le président américain s’apprêterait à céder — encore.

Nous traduisons et commentons le discours de Bichkek.