Politique

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Dans son livre Tomorrow the World, publié en 2020, il étudie le débat sur la politique étrangère et sur le rôle des États-Unis dans l’ordre mondial au cours de la seconde guerre mondiale. Nous lui avons demandé comment cette nouvelle vision du rôle des États-Unis, en tant que garant de «  la paix par la force  » influence la scène internationale contemporaine, en tournant notre attention vers les «  guerres sans fin  », le retrait d’Afghanistan et la compétition avec la Chine.

À l’occasion du onzième anniversaire de la constitution formelle du SEAE, nous avons rencontré David O’Sullivan, un architecte clé de la diplomatie européenne. Directeur de cabinet de Romano Prodi, directeur général de la DG Trade puis secrétaire général de la Commission européenne, chef des opérations du Service européen pour l’action extérieure, Ambassadeur de l’Union aux États-Unis, David O’Sullivan revient sur son riche parcours institutionnel et l’immense défi de la mise sur pied du service diplomatique européen.

L’objectif affiché par les dirigeants polonais et hongrois n’a rien d’anodin. La «  contre-révolution culturelle  » qu’ils appellent de leurs vœux est avant tout une contre-révolution politique, qu’en d’autres temps on aurait qualifié de «  réaction  ». Une perspective au long cours signée Pierre Buhler.

Quelques jours avant les élections parlementaires de mi-mandat en Argentine qui se tiendront ce 14 novembre et à la suite de primaires dont les résultats inattendus ont posé un défi en termes de gouvernabilité pour le système politique, Cecilia Nicolini, conseillère du président Alberto Fernández, et Julia Pomares, conseillère du chef du gouvernement de la ville de Buenos Aires Horacio Rodríguez Larreta, principale figure de l’opposition, échangent sur les principaux points d’un agenda législatif qui permettrait de surmonter la grieta et la polarisation, afin de jeter les bases d’un nouveau chemin vers le développement.