Images spectaculaires que celles diffusées dans les médias le mardi 2 novembre 2021  : des centaines de personnes rassemblées, sous la pluie, le long de Dealey Plaza, sur les lieux de l’assassinat du président John F. Kennedy le 22 novembre 1963. Ces hommes et ces femmes ne sont pas venus se recueillir, mais attendre. Les regards scrutent l’entrée de la place, par où le cortège présidentiel était arrivé 58 ans auparavant. Sous les parapluies, quelques-uns brandissent smartphones et appareils photos, prêts à immortaliser la scène tant espérée  : le retour du fils de JFK, John Fitzgerald Kennedy Jr, «  John-John  », icône en 1963 de l’Amérique en deuil, mort dans un accident d’avion en 1999. Pour les veilleurs du 2 novembre, JFK Jr aurait en réalité survécu, attendant le bon moment pour reparaître au grand jour, dévoiler la vérité sur le grand complot pédosataniste orchestré par la Cabal et permettre à Donald Trump de retrouver son fauteuil de président légitime des États-Unis. 

On l’aura compris, ces témoins du retour de JFK Jr appartiennent à la nébuleuse complotiste du mouvement QAnon. Depuis 2017, révélations et prophéties circulent sur les réseaux sociaux, annonçant l’imminence d’un « salutaire » coup d’État qui permettrait de démanteler l’organisation criminelle qui, depuis des décennies, dirigerait dans l’ombre les États-Unis. Beaucoup de choses ont déjà été écrites sur ce mouvement informel et les rumeurs qu’il propage dans le monde entier1. Si beaucoup de zones d’ombre existent encore sur les origines des premiers messages, sur la structuration des échanges au sein d’une insaisissable communauté, sur la part respective de canulars, de manipulations et de croyances sincères, je voudrais pour ma part, en tant qu’historien des rapports entre politique et religions, ouvrir quelques pistes de réflexion sur la dimension prophétique et eschatologique2 du phénomène QAnon. Pour être comprise, la croyance à la survivance de JFK Jr mérite, me semble-t-il, d’être insérée dans la longue histoire des rumeurs autour du retour providentiel de personnalités occultées. 

Depuis 2017, révélation et prophéties circulent sur les réseaux sociaux, annonçant l’imminence d’un « salutaire » coup d’État qui permettrait de démanteler l’organisation criminelle qui, depuis des décennies, dirigerait dans l’ombre les États-Unis.

PAUL CHOPELIN

Dans un ouvrage classique intitulé Le roi caché (Fayard, 1990), l’historien Yves-Marie Bercé avait recensé les mythes qui ont mobilisé au cours des âges, dans divers pays européens, les partisans d’un souverain déchu ou disparu. Le schéma est toujours le même. Lors de la mort brutale et inattendue d’un souverain, certains de ses partisans, pour surmonter leur déception ou leur crainte pour l’avenir, interprètent cette disparition comme un sacrifice volontaire, destiné à calmer le courroux divin et à expier les péchés du peuple. Son successeur ne serait par conséquent qu’un usurpateur, voué à l’exercice d’un pouvoir illégitime et tyrannique. Lorsque le temps de la rédemption collective arrive, le souverain caché réapparaît et restaure la dynastie légitime, dans l’attente de la fin des temps, désormais imminente. 

Yves-Marie Bercé voit dans cette croyance l’une des principales manifestations tangibles du royalisme populaire, souvent absent des sources «  ordinaires  » de l’historien. Participer à la circulation de rumeurs survivantistes et soutenir la cause d’un prétendant sorti de l’ombre sont autant de façons de protester contre une orientation politique interprétée comme une rupture de l’ordre social traditionnel. Les mécontents entendent ainsi renouer une relation directe avec leur roi, leur protecteur naturel, institué par Dieu pour les guider vers le salut, tout en les protégeant ici-bas de la guerre et de l’injustice. Or c’est parce que l’injustice règne que des hommes et des femmes du petit peuple, premières victimes des temps de crise, décident de croire à la nécessaire existence d’un souverain légitime caché, qui, le moment venu, viendra mettre un terme au règne d’iniquité de l’usurpateur. Car le survivantisme est avant tout le symptôme d’une angoisse collective en période de forte incertitude institutionnelle, à tous les niveaux de la société3

Plusieurs souverains européens ont ainsi fait l’objet de rumeurs de survie. Ce fut notamment le cas de Frédéric Ier Barberousse (1122-1190), mort noyé lors de la IIIe Croisade, de Sébastien du Portugal (1554-1578), tué lors d’une bataille au Maroc, de Louis XVII (1785-1795), le fils de Louis XVI mort en captivité dans le donjon du Temple, ou même de Napoléon dont les rumeurs de retour ont persisté bien après l’annonce officielle de sa mort à Sainte-Hélène4. La Russie a été le pays de prédilection de ce genre de rumeurs  : le tsarévitch Dimitri (1582-1606), fils d’Ivan le Terrible, Alexandre Ier (1777-1825), Nicolas II (1868-1918) et ses enfants, exécutés par les bolcheviques en 1918, ont fait l’objet de croyances survivantistes. 

Dans tous les cas, ces rumeurs surviennent bien dans des périodes de crise politique et institutionnelle, souvent après ou pendant une guerre civile. De faux prétendants peuvent alors apparaître, profitant de ces bruits pour gagner argent et pouvoir ou pour endosser une personnalité de substitution dans le cas des interprétateurs filiaux, ces individus qui se créent une stabilité mentale en se persuadant d’être les descendants de tel ou tel grand personnage. Dans l’Occident médiéval, l’historien Gilles Lecuppre a recensé pas moins d’une trentaine de faux princes, sans compter ceux d’Europe orientale et de l’Empire byzantin5. Les faux Louis XVII dépassent quant à eux la centaine6. Les tests ADN rendent aujourd’hui difficiles de telles impostures, même si les plus zélés survivantistes trouvent toujours une théorie permettant de contourner les preuves d’incompatibilité génétique.

Le survivantisme est avant tout le symptôme d’une angoisse collective en période de forte incertitude institutionnelle, à tous les niveaux de la société.

PAUL CHOPELIN

L’Europe n’est pas la seule concernée par ce type de croyance eschatologique. L’Islam connaît le phénomène du mahdisme, du nom de ce messie (mahdî) censé surgir de la fin des temps pour achever la conversion de l’humanité et établir un règne de justice avant le jugement dernier. Si, dans un contexte de crise politique et morale, notamment à l’époque de la colonisation européenne, plusieurs personnages se sont proclamés mahdî avec pour mission de régénérer l’Islam, le mahdisme se manifeste surtout à travers la tradition de l’imam caché. La croyance en la disparition, qualifiée d’occultation (ghayba), et à la survie secrète du douzième imam successeur du prophète Muhammad, constitue un des piliers du chiisme duodécimain, majoritaire en Iran. Les fidèles attendent la parousie (zuhûr) ou avènement (qiyâm) de celui qui est considéré comme le seul et authentique mahdî. La mosquée de Jamkarân, en Iran, édifiée sur le lieu supposé du retour du mahdî, attire chaque mardi, jour privilégié pour la réalisation du grand événement, des milliers de fidèles qui prient devant le puits où se dissimulerait l’imam. De leur côté, les chiites ismaéliens attendent le retour d’Ismail Ben Jafar, le septième imam, ou de son fils Muhammad, censés eux aussi réapparaître à l’annonce de la fin des temps. Outre ses imams, l’Islam a eu aussi son roi caché, en la personne d’Ishâm II, calife omeyyade de Cordoue assassiné en 1013, dont le retour était espéré dans le contexte troublé des luttes de pouvoir dans les royaumes musulmans de la péninsule ibérique.

Fausse mort, survie en secret, retour annoncé pour participer à l’instauration d’une ère de paix et de justice, circulation de ce récit dans un contexte de crise politique et morale  : l’attente du retour messianique de JFK Jr apparaît incontestablement, en cette première moitié de XXIe siècle, comme un nouvel avatar du mythe du roi caché. Il faut cependant d’emblée souligner que cette croyance à la survie secrète d’une personnalité politique est assez neuve dans l’histoire des États-Unis. Aucun défunt président n’a fait jusqu’ici l’objet de rumeurs survivantistes, rendues improbables par la large publicité donnée aux circonstances de leur décès et à l’extrême ritualisation des cérémonies funèbres organisées en leur honneur. En revanche, il a existé et il existe encore aux États-Unis des rumeurs de survie de défuntes célébrités médiatiques. Et c’est sans doute parce que la figure de JFK Jr, incarnation du playboy américain des années 1990, se situe au croisement de la sphère politique et du star system qu’il peut aujourd’hui susciter de telle espérances. 

Les premiers cas recensés de croyance collective à la survie de personnalités apparaissent à l’époque de la Grande Dépression. Lorsqu’en 1932 les États-Unis se passionnent pour «  le crime du siècle  », l’enlèvement et l’assassinat du fils de l’aviateur Charles Lindbergh, des rumeurs de substitution et de survie du Lindbergh Baby circulent dans la presse. Elles donnent lieu, trente ans plus tard, dans les années 1960, à l’apparition de plusieurs prétendants, tous éconduits par la famille. Le gangster John Dillinger, abattu par le FBI à Chicago en 1934, est également réputé avoir mis en scène sa propre mort, par l’intermédiaire d’un sosie, pour ensuite profiter tranquillement de son argent indûment gagné. 

L’attente du retour messianique de JFK Jr apparaît incontestablement, en cette première moitié de XXIe siècle, comme un nouvel avatar du mythe du roi caché.

PAUL CHOPELIN

Vient ensuite, dans les années 1970, le temps des rock stars  : Jim Morrison (1943-1971) tout d’abord, dont les rumeurs de survie laissent bientôt la place à celles concernant Elvis Presley (1935-1977), qui aurait organisé ses propres funérailles et laissé un message codé – un prénom mal orthographié – sur sa pierre tombale pour informer discrètement ses fans. Ces rumeurs sont les plus célèbres et les plus organisées, avec de véritables communautés d’enquêteurs qui collectent les récits d’apparition éphémère du King dans divers lieux publics7. À partir des années 1990, ce mythe entre dans la culture populaire américaine, principalement dans une veine parodique, donnant notamment lieu à un film classique de la geek culture, Bubba Ho-tep (Don Coscarelli, 2002), qui met en scène un Elvis vieillissant combattant une momie maléfique dans une maison de retraite, aux côtés d’un pensionnaire noir se présentant comme JFK ayant survécu à l’attentat de Dallas… Plus récemment, le rappeur Tupac Shakur (1971-1996), le réalisateur Stanley Kubrick (1928-1999) et le chanteur Michael Jackson (1958-2009) ont fait eux aussi l’objet de rumeurs survivantistes, lesquelles peuvent être considérées comme une des expressions parmi d’autres du deuil des fans qui maintiennent ainsi une proximité avec la star défunte8.

Comparée à ces précédents, l’existence de rumeurs de survie de JFK Jr n’a a priori rien d’évident. Son corps, celui de son épouse et celui de sa belle-sœur ont été retrouvés dans la carcasse de leur appareil et rapatriés à terre, avant d’être incinérés et dispersés en mer à la demande de la famille. Les circonstances de l’accident ont donné lieu à un rapport, rendu public, du Conseil national de la sécurité des transports, dont l’objectif était d’éviter le surgissement de nouvelles théories du complot. Celles-ci ne manquent cependant pas de fleurir, à la faveur du développement en cette fin des années 1990 d’un nouveau moyen de transmission massif et rapide d’informations  : Internet. La mort brutale de cette idole américaine, objet au cours des années précédentes d’une véritable frénésie médiatique autour de sa beauté corporelle et de son «  destin  » forcément extraordinaire, plonge l’opinion publique dans le désarroi et finit d’ancrer dans les esprits la thèse de la «  malédiction  » des Kennedy, que certains transforment en mythe conspirationniste d’une série de morts organisées9

Mais il n’est pas encore question ici de survie et de réapparition. Cette croyance prend plus particulièrement ses racines dans les interprétations providentialistes de l’histoire américaine. Il existe aux États-Unis un courant historiographique chrétien porté par des ministres du culte, des théologiens et des littérateurs qui relisent les événements récents au prisme des prophéties bibliques ou qui établissent des correspondances avec des épisodes de l’Ancien Testament. Parmi eux, certains confèrent une mission providentielle à la famille Kennedy, chargée de mener la lutte contre le communisme athée. Dans les années 1960-1970, la voyante Jeane Dixon (1904-1997), fervente catholique, rencontre un énorme succès avec ses prophéties politiques inspirées par Dieu. Dans son autobiographie (1969) tirée à plusieurs millions d’exemplaires, elle explique notamment avoir prédit la mort de JFK, celle de Martin Luther King ou, dans les rééditions postérieures, le scandale du Watergate. Elle assure que les signaux les plus forts qui lui ont été adressés concernent la famille Kennedy, dotée d’une grande force psychique, signe qu’une mission particulière lui a été dévolue. Ce courant ne se limite pas à la sphère catholique. Rappelons qu’en novembre-décembre 1963, après l’attentat de Dallas, les sermons prononcés dans les églises protestantes américaines dressent systématiquement un parallèle entre la mort du JFK et celle du Christ, survenues toutes deux un vendredi, tout en insistant sur le caractère providentiel de cet événement destiné à ramener les pécheurs sur le droit chemin10. Autant de discours providentialistes qui s’inscrivent sur le fond plus général d’une parole politique organisée depuis le XIXe siècle autour d’illustrations bibliques et de recours au registre prophétique, non pas tant pour prédire l’avenir que pour inviter le peuple américain à une réforme morale11

Ces discours providentialistes s’inscrivent sur le fond plus général d’une parole politique organisée depuis le XIXe siècle autour d’illustration bibliques et de recours au registre prophétique, non pas tant pour prédire l’avenir que pour inviter le peuple américain à une réforme morale.

pAUL CHOPELIN

Pour beaucoup d’Américains, la famille Kennedy a longtemps été perçue comme leur «  famille royale  », une dynastie qui fascine le public et dont le «  destin brisé  » est sans cesse évoqué depuis 60 ans à travers livres, magazines, films, documentaires. Le tout sur fond d’omniprésentes théories du complot autour des circonstances de l’assassinat de JFK, popularisées notamment par le film JFK d’Oliver Stone (1991), lequel s’apprête d’ailleurs à sortir (22 novembre) un nouveau documentaire accusant la CIA d’avoir fomenté l’attentat de Dallas. Les théories alternatives à l’histoire officielle entrent dans la culture populaire et constituent le ressort de nombreuses fictions, comme dans la saison 2 d’Umbrella Academy (2020), l’une des séries les plus populaires de la plateforme Netflix, ou dans la trilogie Underworld USA (1995-2009) du romancier James Ellroy. Que l’on y croit vraiment ou que l’on s’en amuse, les théories du complot autour de JFK font aujourd’hui partie de l’imaginaire collectif. À Dallas, la patrimonialisation de Dealey Plaza, devenu National Historic Landmark en 1993, véritable espace sacré, où tout est censé rester figé dans l’état de 1963, participe à cette mystique de l’événement traumatique12.

C’est sur ce terreau que naît, en 2018, et se développe la croyance en la survie de JFK Jr sur les réseaux du mouvement QAnon. Alors que la mort du père, filmée en direct par un spectateur et multidiffusée depuis, rend difficile la théorie d’une survie du président assassiné, il n’en est pas de même pour le fils dont le corps n’a jamais été vu en public. C’est à lui, héritier de la dynastie Kennedy, que revient la mission providentielle de dévoilement de la vérité cachée dans l’histoire récente des États-Unis, mais aussi de «  renouer la chaîne des temps  » pour reprendre l’expression utilisée dans la France de la Restauration pour annoncer la clôture du moment révolutionnaire et impérial. Le retour de JFK Jr permettrait logiquement – du point de vue de QAnon – de refermer la parenthèse de «  l’État profond  » ouverte en 1963.

Pour certains, «  John-John  » ne serait autre que Q, le fameux haut responsable anonyme qui aurait dévoilé l’existence de la grande conspiration de la Cabal contre Donald Trump. À la fin du mandat de ce dernier, le retour au grand jour de JFK Jr commence à être prophétisé sur les réseaux sociaux. La date de ce retour à la lumière a été une première fois fixée lors des cérémonies du Jour de l’Indépendance le 4 juillet 2019, où Donald Trump était censé officiellement l’instituer comme son colistier pour l’élection présidentielle. L’absence de JFK Jr à ce premier rendez-vous ne ralentit pas l’enthousiasme de ces croyants d’un nouveau genre, jusqu’à ce mardi 2 novembre, où force fut de constater, en fin de journée, que le temps du dévoilement tant attendu n’était pas encore advenu.

C’est à lui, héritier de la dynastie Kennedy, que revient la mission providentielle de dévoilement de la vérité cachée dans l’histoire récente des États-Unis.

PAUL CHOPELIN

Quel avenir pour cette croyance survivantiste  ? Difficile de s’avancer sans jouer soi-même au voyant. L’histoire des mouvements chrétiens millénaristes, comme celui des Témoins de Jéhovah, qui ont été obligés de repousser à plusieurs reprises la fin des temps annoncée à des dates précises, démontre que ces échecs prophétiques ne désarment en rien les fidèles, entretenus dans un climat d’attente qui est aussi en soi une force de mobilisation des «  élus  », persuadés de détenir la vérité face à l’aveuglement du grand nombre13. Le retour de JFK Jr ne semble pas devoir cesser d’être annoncé dans les mois qui viennent, mais difficile de dire quelle sera l’audience des prochaines prophéties. Pour le moment, il faut insister sur ce point, elle reste marginale.

Ce nouvel avatar d’un ancien mythe eschatologique ne doit enfin pas faire perdre de vue que le véritable roi caché de l’histoire n’est autre que Donald Trump, disparu de Twitter et de Facebook par la volonté des GAFA et dont la diète médiatique n’aura qu’un temps. C’est à lui que le mouvement QAnon a assigné la mission de dévoiler «  la Vérité  ». JFK Jr n’est finalement ici qu’un témoin prestigieux, un passeur de légitimité d’une dynastie à une autre, de celle des Kennedy à celle des Trump. Il appartient à l’administration Biden et aux élus républicains hostiles à ces rumeurs complotistes de trouver les moyens de cantonner ces croyances à la marge, ne serait-ce qu’en les prenant au sérieux, non pas dans leurs contenus, mais dans leurs causes profondes  : une crise de confiance dans les institutions et dans le discours de vérité des détenteurs du pouvoir médiatique et culturel. 

Sources
  1. En attendant la parution, au printemps 2022 chez HarperCollins, de l’enquête du journaliste Will Sommer, The Trust Plan. The Rise of QAnon and the Theory that reshaped America.
  2. Terme désignant la croyance, commune à de nombreux systèmes de pensée à travers le monde, en l’existence d’une date de la fin des temps et la relation des signes précurseurs de cet événement.
  3. Yves-Marie Bercé, Le Roi caché. Sauveurs et imposteurs. Mythes politiques dans l’Europe moderne, Paris, Fayard, 1990.
  4. Sudir Hazareesingh, La Légende de Napoléon, Paris, Seuil, 2008 (1ère éd. 2004).
  5. Gilles Lecuppre, L’imposture politique au Moyen Âge. La seconde vie des rois, Paris, Presses universitaires de France, 2005.
  6. Hélène Becquet, Louis XVII, l’enfant roi, Paris, Perrin, 2017.
  7. R. Serge Denisoff et Georges Plasketes, True Disbelievers. The Elvis Contagion, New York, Routledge, 2017 (1ère éd. 1995) ; Erika Doss, Elvis Culture. Fans, Faith and Image, Lawrence, University Press of Kansas, 1999.
  8. Randall Clark, «  Dead or Alive. Conspiracy Theories as a Form of Public Mourning  », Ray B. Browne et Arthur G. Neale (éd.), Ordinary Reactions to Extraordinary Events, Bowling Green State University Popular Press, 2001, p. 21-42.
  9. Mark Bendall, «  The Fall of an American Adam. The Death of John F. Kennedy Junior  », ibid., p. 43-58.
  10. Melissa Matthes, «  Assassination Sermons  : Mourning JFK and Restoring Church Authority  », Journal of Church and State, vol. 55, 2013, p. 221-244.
  11. Cathleeen Kaveny, Prophecy without Contempt. Religious Discourse in the Public Square, Cambridge (Ma), Harvard University Press, 2016.
  12. Michael J. Hogan, The Afterlife of John Fitzgerald Kennedy. A Biography, New York, Cambridge University Press, 2017.
  13. M. James Penton, Apocalypse Delayed. The Story of Jehovah’s Witness, Toronto, University of Toronto Press, 2015 (1ère éd. 1986).