
François Hartog a lu le dernier Christopher Clark. Au programme : une micro-histoire des régimes d’historicité.
François Hartog a lu le dernier Christopher Clark. Au programme : une micro-histoire des régimes d’historicité.
27 septembre 2020, les sirènes anti-aériennes retentissent à nouveau dans la région du Haut-Karabakh, alors que de violents affrontements éclatent entre les forces armées arméniennes et azéries. Il s’agit de l’escalade de tensions la plus violente depuis le cessez-le-feu de 1994. Ce territoire, au cœur des tensions entre Baku et Erevan depuis près de 30 ans, appartient selon le droit international à l’Azerbaïdjan. En pratique, c’est un territoire indépendant, majoritairement peuplé d’arméniens, où l’Arménie stationne des troupes. Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et intégrité territoriale s’opposent donc encore une fois dans un conflit à la portée bien plus étendue.
Alors qu’il édite les textes de Clemenceau sur l’Amérique chez Passés Composés, l’historien Patrick Weil nous livre dans un entretien les clefs de lecture pour comprendre ce que le Tigre a retenu de son apprentissage américain.
Dans une lettre au Vatican, le président mexicain AMLO demande au pape François des excuses de la part de l’Église pour l’oppression des peuples autochtones. Comment interpréter une telle demande ?
D’année en année, aux États-Unis, le jour de Christophe Colomb (Columbus Day), célébré le 12 octobre, s’impose de façon de plus en plus importante au centre des débats. De plus en plus de villes des États-Unis choisissent de célébrer la Journée des peuples indigènes comme alternative – ou en plus – de la journée destinée à honorer les voyages de Christophe Colomb.
Florian Louis a interrogé François Hartog à propos de son dernier livre.
L’ouverture des archives montre aujourd’hui que les dirigeants russes appuyaient une stratégie d’élargissement de l’OTAN au milieu des années 1990.
Selon Sergey Radchenko, en étant trop réaliste et pas assez idéaliste à un moment où il aurait pu faire une différence, Bill Clinton a peut-être contribué à faire de la résurgence impérialiste de la Russie une prophétie autoréalisatrice.
Le conflit du Haut-Karabakh n’est pas uniquement une conséquence de la disparition de l’URSS, mais plonge ses racines dans les bouleversements régionaux provoqués par la Première Guerre mondiale. Un point sur ses origines et ses évolutions peut permettre de le mieux le situer dans sa profondeur historique.
Le récent livre d’Alan Mikhail sur Selim Ier s’inscrit dans une tendance malheureuse par laquelle « l’histoire mondiale » est devenue une excuse employée par certains auteurs afin de défendre des thèses farfelues, en se fondant sur la conviction qu’ils ne seront pas soumis à l’examen scientifique habituel.
Face à la montée des autoritaires, on a peur de voir ressurgir de nouveaux Hitler. Il faut plutôt se méfier des nouveaux Bonaparte.
Derrière la référence à un fascisme latent se cache un autre phénomène : le retour du césarisme.