Pour sa première édition, le Prix Grand Continent revient exceptionnellement à une figure cruciale de la littérature contemporaine : Roberto Calasso.
En décembre, le Grand Continent vous fait faire un tour du monde en 10 langues européennes. Découvrez notre sélection de fictions alors que se tiendra dans quelques jours la première édition du Prix littéraire Grand Continent, depuis les hauteurs du Mont Blanc, à 3466 mètres d’altitude.
Un rêve en onze langues pour naviguer dans novembre – du Portugal à la Hongrie, de la Norvège à l’Italie. Retrouvez notre sélection des sorties littéraires européennes à lire ce mois-ci.
Un extrait de Chevreuse, nouveau livre du prix Nobel de littérature Patrick Modiano.
Chevreuse. Lieu de l’enfance, lieu du roman, lieu du confinement : on ne peut rêver configuration plus modianesque. Le nouveau roman du Prix Nobel de littérature paraît aujourd’hui en librairie.
Traductions, réflexions sur les frontières de la littérature, pérégrinations dans l’Europe du XXe siècle et métafictions : la sélection d’octobre a le visage d’une littérature européenne toujours plus vivante et polyphonique – et, bien sûr, polyglotte.
Les Filles de Monroe nous replonge dans l’univers post-exotique volodinien certes familier, mais empreint d’une lecture « vitaliste » qui se démarque de son habituelle perspective post-marxiste. Volodine y poursuit l’originalité de ses précédentes œuvres : raconter dans l’échec des possibilités révolutionnaires du XXe siècle, tout en essayant de penser leur persistance actuelle sous une forme spectrale.
Le dernier roman de Tanguy Viel chez Minuit s’impose comme l’une des œuvres phares de cette rentrée littéraire.
Billy Wilder et moi, le dernier roman de Jonathan Coe, pose une fois de plus la question de l’identité britannique – mais pas seulement. L’occasion de revenir sur l’œuvre d’un romancier qui a transformé le « state of the nation novel » britannique en un roman européen au succès continental.
Māris Bērziņš signe avec son Forgeron du futur un « docufiction » exhumant Vilis Lācis, personnage controversé de l’histoire lettonne, tristement célèbre pour avoir signé des décrets de déportation dans les années 1940. Dans un style romanesque associant documents historiques et extrapolations fictionnelles, Bērziņš s’enfonce à travers ce roman dans la conscience de son personnage.