Carla Benauges


Alors que l’élection américaine se déroule dans moins d’une semaine, la réaction en chaîne d’attaques, de soutiens politiques, de flashs spéciaux et de scandales reflète l’accumulation des tensions et l’importance des enjeux de cette événement. Si la polarisation des opinions n’est plus à démontrer entre Démocrates et Républicains, la transition énergétique peut en être l’emblème. La question du charbon ne déroge pas à la règle  : a fait l’objet d’efforts intenses de lobbying politique et de dérégulations successives au sein de l’administration Trump. Après le 3 novembre, quel pourrait être l’avenir du charbon américain  ?

Alors que l’Agence Internationale de l’Energie annonce une baisse historique des investissements de près de 400 milliards de dollars dans le secteur de l’énergie suite à la crise du coronavirus, le Danemark a dévoilé le 20 mai dernier son plan de construction de deux «  îles énergétiques  ». Infrastructures énergétiques monumentales, deux immenses parcs éoliens en mer verraient le jour en Europe du Nord si le projet aboutissait.

Alors que les Etats-Unis doivent se retirer officiellement de l’accord de Paris le matin suivant l’élection présidentielle du 3 novembre 2020, l’avenir politique américain sur le sujet du climat et de l’énergie semble aujourd’hui plus incertain que jamais. Face à la polarisation des opinions politiques des candidats démocrates et de Donald Trump, les prédictions sur l’agenda politique énergétique et climatique sont instables, notamment sur le plan du jeu de pouvoir entre niveau Étatique et Fédéral qui risque de jouer un rôle important dans le cas d’une réélection du président actuel. Décryptage.

Responsable de près d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre mondiales, le charbon devient de plus en plus problématique face à l’urgence climatique. Il reste une énergie très utilisée pour la production d’électricité, en particulier en Asie et en Afrique. Largement disponible et souvent peu cher, le charbon est la deuxième source d’énergie au monde et la première source de production électrique. L’Agence Internationale de l’Énergie prévoit d’ailleurs en 2019 que son usage restera stable dans les années à venir. En Europe, néanmoins, les politiques de renoncement au charbon se multiplient, à l’échelle des États comme des institutions financières à l’exemple de la Banque européenne d’investissement. Face à ces signaux contradictoires, quel avenir pour le charbon en Europe et dans le monde  ? Décryptage.

Du 24 au 26 septembre 2019 se déroulaient à Bruxelles les Research and Innovation Days. L’objectif premier de ces trois jours selon l’institution européenne est «  d’assurer la prochaine grande transition de notre économie, de notre société et de notre planète afin de garantir un avenir durable qui assure le bien-être des citoyens.  » Un défi ambitieux, qui s’est traduit par des discussions intenses et un programme chargé dès la cérémonie d’ouverture.

Depuis 1986, un institut de recherche international, le Global Footprint Network (GFN), publie le célèbre “jour du dépassement” (Earth Overshoot Day). Cette date, théorique, marquerait chaque année le début de la période “à crédit” de l’humanité après avoir consommé l’ensemble des ressources renouvelables annuelles disponibles. En 2019, celle-ci a fait la une de nombreux journaux le 29 juillet, soit la date la plus précoce jamais enregistrée. Décryptage.

La ville de Vancouver au Canada a été l’hôte du Sommet entre le Clean Energy Ministerial (CEM) et la Mission Innovation (MI) du 27 au 29 mai 2019. L’une des particularités du sommet a été la mise en avant de l’énergie nucléaire comme outil de la transition énergétique, ainsi que la présence d’une «  délégation jeunesse  » de 60 étudiants et jeunes professionnels issus de 25 pays et de toutes les régions du Canada.