À 10h30 ce mardi 15 juin a commencé à Bruxelles le tant attendu sommet États-Unis-Union européenne, à l’occasion de la tournée européenne du président Biden. À l’agenda : le Covid-19, le changement climatique, les accords commerciaux, ainsi que la politique étrangère et de sécurité.
La réunion qui s’est tenue le 20 mai 2021 a marqué le début de la présidence tournante du Conseil de l’Arctique par la Russie. Plusieurs éléments laissent penser que le pays entend promouvoir ses intérêts dans la région, tout en jouant la carte du multilatéralisme et de la coopération avec les pays membres.
Dans cette chronique en forme de journal, Gilles Kepel dissèque ce qu’il convient désormais d’appeler la « guerre des onze jours » entre les forces armées israéliennes et le Hamas en replaçant au centre du jeu les acteurs régionaux, dans le contexte particulier de l’installation de la nouvelle administration américaine.
À la veille d’un Conseil, le Bélarus a détourné un avion Ryanair pour arrêter un journaliste critique du régime de Loukachenko. C’est un test pour l’Europe géopolitique et une occasion pour la Russie.
Dans cette conversation sur l’avenir de la politique étrangère de l’Union européenne, le Haut Représentant discute avec Adam Tooze, Kishore Mahbubani, Nicoletta Pirozzi, Monica Sie Dhian Ho et Sven Biscop.
Alors que le Parlement de Norvège vient d’approuver la construction d’une nouvelle ligne ferroviaire au Nord du pays, dont les travaux ne devraient commencer qu’en 2030 mais qui fait déjà l’objet de discussions, Vladimir Poutine a quant à lui, dans son « adresse à la Nation », renouvelé la volonté russe d’améliorer les infrastructures en Arctique afin notamment d’accélérer les flux de marchandises.
Ce jeudi 22 avril, le Jour de la Terre a également marqué l’ouverture d’un sommet virtuel pour le climat, organisé par les États-Unis et qui rassemble autour de Biden une quarantaine de dirigeants du monde, notamment Xi, Poutine, Modi et le pape François. Ce sommet a pour but d’approfondir les chantiers en vue de la COP26 qui se réunira à Glasgow du 1er au 12 novembre.
Deux visions du monde, deux visions du droit : le cadre normatif permet-il seul d’expliquer l’évolution des relations entre l’Union et la Russie, de partenaires en 2000 à rivaux en 2021 ? Pas uniquement. Face à la contestation russe de ce modèle, l’Union européenne a été incapable de repenser son autoreprésentation dans ses relations avec Moscou et de considérer que son approche pouvait être tenue pour un défi géopolitique vu de Moscou.
