Résultat pour : la chine


À l’aube du XXIe siècle, la construction géopolitique de l’Asie-Pacifique est progressivement devenue trop restreinte. Au cours des années 2000, l’émergence de l’Inde d’une part, et la fulgurante ascension de la Chine d’autre part, qui s’applique à déployer ce qu’elle nomme à l’époque sa stratégie du «  collier de perles  », mettent en évidence le lien entre océans Indien et Pacifique. Après le pivot américain vers l’Asie, le concept géopolitique d’Indo-Pacifique semble plus approprié pour décrire les logiques qui traversent cette zone, et cette vision est progressivement adoptée par l’ensemble des acteurs internationaux.

Alors que la crise se déploie dans le monde entier, de nouveaux rapports de force émergent. Lassée d’être prise en étau au sein du conflit impliquant les deux géants mondiaux, l’Europe s’est alors risquée à promouvoir une meilleure coopération entre Pékin et Bruxelles. Dans un communiqué paru dans le China Daily, les ambassadeurs européens appellent à un rapprochement entre l’Europe et la Chine. Problème  ? La diplomatie européenne a fait les frais d’une censure chinoise intraitable modifiant une phrase du texte original.

Après avoir vécu l’épidémie de COVID-19 à distance, de l’autre côté de sa frontière avec la Chine, la Birmanie a rapidement été rattrapée par le virus, même si les chiffres demeurent relativement bas. Surtout, la crise révèle combien la Birmanie s’inscrit dans la zone d’influence chinoise  : elle constitue un carrefour essentiel des Nouvelles routes de la soie.

Au cours de la semaine dernière, des dizaines de soldats russes sont partis de Moscou pour gagner le nord de l’Italie, afin d’aider à la lutte contre le coronavirus. Mais les politiciens et les sources de renseignement disent que cela pourrait être la première pièce d’une stratégie à long terme pour gagner de l’influence politique dans le pays, en réponse à l’intervention de la Chine dans le pays.

Dollar et puissance militaire

La monnaie a pris des formes très différentes au cours des siècles, évoluant avec le degré de sophistication des sociétés. Le mouvement actuel, tourné vers des monnaies numériques émises par des banques centrales, peut-il s’accélérer une fois la pandémie du COVID-19 passée pour compenser via ce biais les pertes économiques liées à l’épidémie  ? En particulier, le développement de telles monnaies par d’autres pays, à commencer par la Chine, peut-il amener les Etats-Unis à faire évoluer sa position, avec en jeu la préservation de la domination du dollar comme outil politique américain  ?

évolution de cas de coronavirus courbe en dehors de la Chine

Étant données sa proximité avec la Chine et sa forte densité de population, on s’attendait à ce que Covid19 submerge rapidement Taïwan. Cependant, cela ne s’est pas produit car le nombre total de cas est resté limité. Selon Fabio Sabatini, professeur à l’Université Sapienza de Rome, un tel succès peut s’expliquer par une stratégie précise basée sur un système de strict suivi et confinement des cas repérés.

la Lombardie et 14 provinces du nord de l'Italie fermées par le décret coronavirus

Le nouveau décret publié par le gouvernement italien en réponse au coronavirus, qui met en quarantaine de vastes zones du nord de l’Italie, est la mesure la plus radicale mise en œuvre par un pays hors de la Chine à ce jour, et répond à la difficulté d’arrêter l’augmentation continue de la contagion en Italie. Une décision qui, en raison également d’une gestion chaotique de la communication, risque cependant de ne pas avoir les effets escomptés et remet en cause la gestion de la crise par le gouvernement.

Le président Trump avait fait de la réduction du déficit commercial avec la Chine une des priorités de son mandat. Après près de deux ans de guerre commerciale, le déficit commercial s’est réduit de 323 à 296 milliards de dollars entre 2018 et 2019. Dans la foulée, le 15 janvier dernier était marqué par la signature d’une première phase d’accords entre les deux premières puissances économiques, synonyme d’une «  trêve  » et dans le même temps, par la signature entre le Japon, l’UE et les Etats-Unis d’une déclaration commune pour réformer l’OMC, en particulier pour mieux juguler les actions déloyales chinoises.