Le secteur numérique coréen constitue un cas d’étude bien moins mis en avant que ceux de la Chine ou des États-Unis, alors qu’il fait montre d’un dynamisme historique et d’une croissance significative depuis plusieurs années. À l’heure où l’Europe est en quête d’une « troisième voie » en matière de souveraineté numérique, l’exemple coréen pourrait fournir de précieux enseignements.
Depuis sa création il y a 30 ans, le Mercosur n’a jamais eu un avenir aussi incertain. Alors que le gouvernement uruguayen vient d’annoncer qu’il entamerait « une étude de préfaisabilité » pour avancer vers un accord de libre-échange avec la Chine, en dehors du Mercosur, Bernabé Malacalza et Juan Gabriel Tokatlian analysent son processus d’intégration, affaibli par la perte de confiance entre ses membres et par les nouveaux équilibres mondiaux.
Point d’équilibre, le Conseil – cette institution de « première instance » désormais au cœur de la dynamique politique de l’Union – peut-il articuler une doctrine ? Dans le plus long entretien de son mandat, son président, Charles Michel, revient ici sur sa compréhension des dynamiques géopolitiques internes, sur les leçons de l’Afghanistan et sur les ingrédients essentiels pour articuler un récit commun européen entre la Chine et les États-Unis.
Aujourd’hui, dimanche 8 août, se terminent les Jeux Olympiques de Tokyo, marqués par une absence inédite de public durant les épreuves. Comme souvent, les États-Unis et la Chine se disputent la première place, mais qu’en serait-il si les pays de l’Union européenne étaient regroupés sous une seule bannière ? 7 points synthétiques, 1 carte et 2 graphiques.
Au-delà de l’affirmation de la puissance chinoise face aux États-Unis dans le contexte actuel, le coup d’État du général Min Aung Hlaing offre une perspective originale sur la vulnérabilité de la Chine face aux turbulences politiques birmanes.
« Il existe une doctrine écologiste commune en Europe », conversation avec David Cormand
Verts en EuropeÀ l’heure de l’émergence nécessaire d’une troisième voie écologiste entre la Chine et les États-Unis, le député européen David Cormand cherche à dégager une unité des verts européens. Au-delà des querelles nationales et partisanes, il promeut les spécificités d’une écologie européenne qui s’est toujours construite de manière géopolitique.
À cheval entre la Méditerranée et l’Europe continentale, les Balkans ont depuis le début du siècle été écartés du jeu géopolitique en raison de leur faible taille économique et démographique. Pourtant, loin des grands dossiers brûlants, ils sont le théâtre d’un affrontement informel entre grandes puissances : les États-Unis, l’Union européenne, la Russie, la Turquie et la Chine, cette dernière profitant de l’enlisement du processus d’intégration européenne pour s’y imposer comme un partenaire incontournable.
Que nous apprend l’histoire du concept d’Indo-Pacifique ? Au cœur de la stratégie américaine pour contrer la Chine, la région est depuis un moment dans les radars de la France et se retrouve aujourd’hui dans le périmètre de la diplomatie européenne.
L’islamophobie et le Xinjiang : les contradictions d’Imran Khan dans son entretien avec Axios sur HBO
Asie IntermédiaireAxios a publié le 21 juin un entretien vidéo avec le Premier ministre du Pakistan conduit par Jonathan Swan. Un passage a particulièrement retenu l’attention par sa forte dimension géopolitique : le journaliste australien a proposé à Imran Khan de prendre position sur le traitement inhumain par la Chine des Ouïghours musulmans du Xinjiang. Sa réponse : « Nos discussions avec les Chinois se feront toujours à huis clos. » Nous publions un extrait de l’entretien transcrit et traduit en français.
Alors que le consensus de la modernité verte semble s’imposer partout, nous pouvons encore choisir son modèle. Au-delà de l’alternative stérile entre capitalisme décarboné et apocalypse, l’Europe a les moyens d’inventer une proposition politique moins tributaire de l’esprit de conquête que celles de la Chine et des États-Unis.