Résultat pour : la chine


Aujourd’hui, mardi 1er avril, la Chine entame officiellement sa réforme de l’Armée populaire de libération (APL) avec l’implémentation de trois nouveaux règlements approuvés en février par Xi Jinping. Si la montée en compétences entreprise par l’armée chinoise ces dernières années inquiète Washington et ses alliés dans la région Indo-Pacifique, de nombreux experts soulignent également une préparation au combat «  douteuse  » de l’APL.

La Maison-Blanche entend maintenir et même approfondir le pivot vers l’Asie initié il y a plus d’une décennie par l’administration Obama. Au cours de sa première tournée dans la région qui s’achève aujourd’hui, dimanche 30 mars, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a confirmé l’engagement de Washington à «  dissuader toute agression de la Chine communiste  » — notamment vis-à-vis de Taïwan.

Alors que le bloc atlantique se fracture, la Chine regroupe ses forces  : relance économique, modernisation de l’armée, pari sur l’IA — le rapport du premier ministre chinois en conclusion des Deux Sessions doit être étudié de près.

S’il permet de prendre la mesure des ambitions de Pékin, il révèle aussi le principal défi interne pour le PCC  : une instabilité sociale de plus en plus difficile à masquer.

Un bilan en 5 points par les experts d’Asia Society.

Alors que le nombre de naissances et de mariages connaît une baisse drastique en Chine, la jeunesse urbaine des classes moyennes adopte de plus en plus d’animaux de compagnie. En rupture avec la politique du Parti des dernières décennies vis-à-vis de la possession de chiens, rejetés pour des considérations sanitaires, ce mouvement est un indicateur des transformations sociales que traverse la Chine.

L’adoption d’un nombre croissant de chiens fait par ailleurs l’objet d’un rejet par certains nationalistes chinois, qui y voient poindre une «  cinquième colonne  » occidentale — dont la prise en compte croissante du bien-être animal serait le fer de lance.

Aujourd’hui, vendredi 14 mars, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi prend part à une réunion à Pékin avec des hauts responsables chinois et russe portant sur le programme nucléaire de Téhéran. Alors que le guide suprême iranien Ali Khamenei rejette toute négociation avec Trump, le président américain cherche à engager des discussions avec Pékin et Moscou sur la réduction des arsenaux nucléaires.

Demain commence la manifestation politique la plus importante de l’année en Chine.

Que dira le rapport du Premier ministre Li Qiang  ?

Quels chiffres clefs seront annoncés  ?

Que faudra-t-il surveiller dans la communication de Xi Jinping  ?

Un guide en 10 points et 7 graphiques par les experts du Centre d’analyse sur la Chine d’Asia Society.

Depuis 2020, la Chine enregistre une progression significative de sa part de marché dans les exportations mondiales, atteignant une hausse de 5 points par rapport à la moyenne de 2015. Cette croissance est presque inversement proportionnelle à la perte de parts de marché des économies de la zone euro.

Selon la Maison-Blanche, Trump annoncera aujourd’hui, samedi 1er février, l’entrée en vigueur de tarifs douaniers de 25  % sur les biens en provenance du Mexique et du Canada (sauf sur le pétrole canadien, où ils seraient limités à 10  %), et de 10  % sur la Chine. Depuis son investiture le 20 janvier, le président américain a préféré garder la menace de droits de douane sans adopter une approche systématique et universelle, comme il l’avait promis au cours de la campagne.

Donald Trump a également annoncé son intention d’imposer des droits de douane «  très importants  » aux pays de l’Union européenne.

Malgré des incertitudes juridiques quant à la capacité de prouver que Pékin a intentionnellement appliqué des mesures coercitives à l’encontre de la Lituanie en réponse à l’ouverture d’un «  Bureau de représentation de Taïwan  » à Vilnius en 2021, l’Union européenne poursuivra sa procédure contre la Chine devant l’Organisation mondiale du commerce.

Après avoir suspendu la procédure en janvier 2024, la décision annoncée hier, 24 janvier, était considérée comme un test pour l’approche européenne envers la Chine.