Résultat pour : la chine


Depuis le 29 janvier 2019, un comité parlementaire formule des propositions d’amendements à la Constitution de 2008, héritage de la dictature militaire birmane. Focus sur cette initiative, dirigée par le parti d’Aung San Suu Kyi, qui pourrait marquer la fin du statu quo et remettre en question l’influence de l’Armée sur la vie politique, dans le contexte du grand jeu chinois de la Belt and Road Initiative.

La tactique Orban

Le 5 avril 2019, Viktor Orban lançait depuis Budapest la campagne de son parti, Fidesz, aux élections européennes. Derrière les formules coup de poings et les diatribes anti-bruxelloises, entre un appel à une européanisation du politique et l’exaltation d’une «  culture chrétienne  », Olivier Roy et la rédaction du Grand continent décryptent la rhétorique d’Orban.

Lundi 8 avril, la Maison Blanche a annoncé que le corps des Gardiens de la Révolution était ajouté à la liste des entités terroristes. Dans les faits, cela revient à considérer la véritable armée iranienne, et l’un des principaux acteurs économiques du pays, comme une organisation terroriste, rendant tout commerce avec l’Iran extrêmement complexe, et des fuites en avant militaires plus probables. Quelle influence cette décision aura-t-elle sur la politique étrangère européenne  ? Une fiche exclusive pour fixer les termes du débat.

La France s’est opposée, seule en Europe, à la reprise des négociations commerciales avec les Etats-Unis. Cette prise de position interroge alors que ces discussions ont pour objectif d’éloigner le spectre d’une guerre commerciale. Si la raison officielle est la défense de l’accord de Paris, la posture française peut s’expliquer car la France a peu à perdre dans une guerre commerciale avec les Etats-Unis, mais potentiellement peu à gagner aussi à l’obtention rapide d’un accord, notamment à cause des demandes américaines sur le marché agroalimentaire. Contrepoint sur une prise de position qui résonne comme un coup politique à l’aube des élections européennes.

En bref – À l’approche des échéances européennes de mai, chiffres et statistiques économiques sont au rendez-vous. L’analyse et le décryptage des principaux indicateurs économiques européens laissent entrevoir une situation conjoncturelle et politique divisée entre optimisme et inquiétude.

Jair Bolsonaro dessine peu à peu sa politique extérieure au fil de ses visites diplomatiques  : après les Etats-Unis et le Chili, il s’est rendu en Israël du 31 mars au 3 avril. L’entrevue entre les deux dirigeants était vivement attendue, après l’annonce du président brésilien en octobre 2018 du possible transfert de l’ambassade brésilienne de Tel-Aviv à Jérusalem. Même si Bolsonaro tient à préserver ses intérêts économiques dans les pays arabes voisins, son rapprochement avec Netanyahou constitue bien une rupture avec la politique étrangère de Lula et ses successeurs, qui avaient à maintes reprises fait part de leur soutien à la question palestinienne.

Lors de l’Assemblée générale de son parti, le 31 mars, Silvio Berlusconi a expliqué qu’il travaillait à une alliance du PPE avec les souverainistes de droite du prochain Parlement européen afin de créer une nouvelle « souveraineté européenne ». Si la proposition d’alliance a de fortes chances d’aboutir à un résultat positif, le véritable objectif de l’ancien Premier ministre est de revenir au pouvoir à Rome.