Xi Jinping a ouvert – puis refermé – le second Belt and Road Forum for International Cooperation, qui s’est tenu du 25 au 27 avril 2019 à Pékin. L’occasion de renouveler la promotion d’un nouveau modèle de gouvernance, mais qui fut néanmoins sensiblement plus timoré que l’édition précédente. Face aux critiques de la BRI, de nouveaux éléments ont été mis en avant dans le discours.
Les conséquences de la réélection de Joko Widodo en Indonésie sur le traité de libre échange avec l’Union
Asie OrientaleLes élections simultanées qui se sont tenues le 17 avril en Indonésie avaient pour enjeu crucial la réélection du président sortant Joko Widodo, démocrate néolibéral, ou bien l’accession au pouvoir de Prabowo Subianto, l’ancien commandant des Forces spéciales. En attente des résultats officiels, ‘Jokowi’, comme le président sortant est connu, paraît être en avantage. Dans ce contexte, les accords commerciaux engagés avec l’Union européenne devraient se poursuivre, mais des oppositions importantes demeurent surtout sur la question controversée de l’huile de palme.

Réélue en 2018 à la mairie d’Ancône, Valeria Mancinelli est membre du Parti Démocratique (PD) italien. En 2018, elle gagne le World Mayor Price 2018, pour « sa contribution exceptionnelle à sa communauté. » Valeria Mancinelli se distingue par son approche pragmatique et réaliste de la politique ; elle situe son action à l’échelle locale et se fonde sur une philosophie « des petits pas. »
L’annonce d’un ralentissement drastique de la croissance du PIB allemand inquiète les dirigeants allemands et européens. Bien que l’économie modèle de la zone euro affiche des signaux excellents, les perspectives de croissance à la baisse semblent appeler des politiques structurelles trop longtemps laissées de côté. Retour en chiffres.
Une déclaration télévisée d’un responsable militaire de la base chinoise à Djibouti semble confirmer que la stratégie de la Marine chinoise s’oriente vers le déploiement de nouvelles bases logistiques à l’étranger dans les années à venir.
Shinzô Abe a marqué une étape à Bruxelles jeudi 25 avril, pour un sommet UE-Japon dans le cadre de sa tournée de six pays – France, États-Unis, Canada, Italie et Slovaquie – en préparation du G20 en juin à Osaka. L’occasion de dresser un premier bilan du JEFTA (Japan-EU Free Trade Agreement) entré en vigueur en février 2019. Face à cela, cette rencontre a participé à ériger une image de front commun face aux menaces punitives américaines, et à échanger sur des inquiétudes partagées en amont de la visite du premier ministre japonais à Washington.

Fondateur du think tank GenerationLibre, Gaspard Koenig défend depuis 2013 la théorie du libéralisme classique dans le débat public français. Dans cet entretien, il revient sur les limites de la centralisation à la française, les difficultés à mettre en place la théorie libérale au niveau européen et défend une compréhension stricte du principe de subsidiarité, qui devrait selon lui s’appuyer davantage sur l’échelon local pour ne plus reposer sur l’État-nation.

La réponse européenne a longtemps tardé en raison des inquiétudes que suscite l’initiative chinoise. Cependant, alors que certaines puissances telles que les États-Unis tentent de s’opposer frontalement au projet chinois, l’Union européenne a choisi de développer un plan de connectivité qui pourrait être complémentaire à l’Initiative.
Un dossier synthéthique et quelques cartes pour saisir les limites l’un des dossiers les plus complexes de la géopolitique européenne.
Zhao Tingyang, professeur à l’Institut de Philosophie de l’Académie chinoise des Sciences sociales a érigé le Tianxia 天下 en modèle théorique adapté à notre contemporanéité. Le philosophe ressuscite ainsi ce concept confucéen qui a régi le système politique de la dynastie des Zhou (1046 – 256 av. J-C). Tianxia peut se traduire par « tout sous un même ciel ». Selon Zhao Tingyang, l’Homme « n’appartient au monde qu’au sens géographique, au sens des sciences politiques il n’appartient qu’aux États ». Fiche sur un concept qui semble inspirer le modèle chinois actuel – sans que l’on soit certain de l’importance effective de cette influence – et interroge l’avenir de la conception de mondialisation.

Au lendemain de l’échec de la COP 25 il faut à nouveau se poser cette question simple : pourquoi est-il si difficile de sauver la planète ?