Les droits de douane ont dominé les nouvelles récentes sur la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Mais ils ont toujours été au cœur de l’histoire de la Chine, façonnant le nationalisme moderne et l’art de gouverner. Cet article montre le rôle des droits de douane dans l’histoire de la Chine, et le petit rôle que les États-Unis ont joué dans cette histoire.
Donald Trump a annoncé qu’il signerait aujourd’hui la Phase 1 de l’Accord commercial avec la Chine. Il s’agirait d’une réduction de certains droits de douane américains. De son côté, la Chine s’engagerait à augmenter les achats de produits et de services américains d’au moins 200 milliards $ au cours des deux prochaines années.
À quoi faut-il s’attendre en 2020 ? Après avoir passé en revue la mouvementée année 2019, nous soulignons cette semaine les tendances à suivre pendant l’énigmatique 2020, mois par mois. En avril s’ouvrira à Pékin le sommet des 17+1, qui rassemble la Chine et des chefs d’État de pays d’Europe centrale et orientale et qui inquiète Bruxelles.
D’Odessa à Marioupol, les investissements chinois en Ukraine prolifèrent : pour Pékin, l’ancienne République soviétique est l’un des plus importants fournisseurs alimentaires et l’une des principales portes d’accès au marché européen. Les faibles coûts de main-d’œuvre et la soif de financement étranger attirent la pénétration des entreprises chinoises sur le territoire. Ils ne s’arrêteront certainement pas face aux craintes russes et américaines, alimentées par des raisons spéculatives.
Les relations diplomatiques entre la Suède et la Chine se tendent encore un peu plus depuis le début de l’été, à l’occasion du festival Almedalen et d’une décision de la Cour suprême suédoise. Depuis plus de quatre ans désormais, les affaires juridiques empoisonnent les relations entre les deux États, alors que la Chine est l’un des principaux investisseurs étrangers dans le royaume scandinave.
Après plusieurs années de diplomatie proactive à la FAO (L’Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation), Pékin propulse son vice-ministre de l’Agriculture à la direction générale de l’institution onusienne alors que l’image de la Chine perd en qualité.
Soucieuse de respecter l’accord de Paris et de réduire durablement ses émissions de CO2, la Chine ferme ses centrales à charbon et bloque les constructions en cours sur son territoire. Dans le même temps, elle entend ne pas pénaliser son industrie et encourage donc ses industriels à investir en dehors du pays, mettant de facto en danger les efforts pour la lutte contre le changement climatique.
La volonté de la Chine de participer au renforcement des aéroports de Nuuk et d’Iulissat a été perçue par les États-Unis comme une tentative de pénétrer dans l’Arctique près du Danemark et des bases militaires américaines et comme une étape possible vers l’indépendance du Groenland. Quelques semaines après la décision de Copenhague de participer directement au projet, Pékin a retiré son offre.
Lors de son discours au Dialogue Shangri-La dédié aux relations Chine – Etats-Unis, le Premier ministre de Singapour Lee Hsien Loong, a prôné la coopération raisonnée avec Pékin, malgré les tensions récentes en Mer de Chine Méridionale.