À l’issue du dernier sommet de Pékin, le 16 juillet, l’Ue et la Chine ont déclaré vouloir approfondir leurs relations commerciales dans le cadre des règles fixées par l’OMC et ont envoyé un message à l’Amérique de Trump : pas de guerres commerciales.
Pour faire face à la fin de l’assouplissement quantitatif, qui fut ces dernières années l’outil de la BCE pour refinancer la dette italienne, le ministre de l’Économie Giovanni Tria veut se tourner vers Pékin. Cependant, la faisabilité du projet n’a pas encore été vérifiée dans des termes économiques et stratégiques.
La guerre commerciale pourrait continuer avec la nouvelle menace des États-Unis d’établir des droits de douane sur une liste complémentaire de produits chinois, ce qui a été jugé irrationnel par la Chine. En réponse, Pékin contre-attaque avec des politiques d’ouverture à l’extérieur.
Dans un climat de forte concurrence commerciale entre les États-Unis et la Chine, le dialogue entre l’Otan et Pékin a repris sur des questions stratégiques. Des questions telles que la Corée du Nord, les différends dans la mer de Chine du Sud, les perspectives en Afghanistan et au Pakistan et de nouvelles formes de coopération bilatérale sont à l’ordre du jour.
Les investissements chinois au Pérou ciblent deux secteurs stratégiques : les infrastructures portuaires et le secteur minier. Deux objectifs : ouvrir une nouvelle route maritime et concurrencer les leaders américains et européens du secteur minier.
La Chine s’est engagée à construire des liens économiques et politiques avec la Biélorussie, comme le montre le mémorandum signé la semaine dernière par le Vice-Président chinois, Wang Qishan et le président biélorusse Alexandre Loukachenko.
La Chine est en train d’investir en Amérique Latine, aussi bien au niveau économique que politique. En particulier, le Panama, déjà stratégique pour le commerce chinois (18 % du trafic du canal est chinois), pourrait devenir dans les prochains années le centre d’espionnage de la Chine dans la région.
La Chine a changé sa loi sur la Cybersécurité en s’inspirant du modèle européen (RGPD), une confirmation de l’influence normative de l’Union en la matière.
Si la logistique est le hardware de la mondialisation, la nouvelle Route de la Soie de la Chine pourrait faire de la Méditerranée la plate-forme principale du commerce maritime international.
Les Oromo sont une trentaine de millions répartis entre l’Éthiopie, le Kenya, la Somalie et l’Egypte. En Éthiopie cette dimension diasporique a marginalisé les Oromo (34,4 % de la population), le plus souvent pasteurs à la frontière somalienne.