D’Odessa à Marioupol, les investissements chinois en Ukraine prolifèrent : pour Pékin, l’ancienne République soviétique est l’un des plus importants fournisseurs alimentaires et l’une des principales portes d’accès au marché européen. Les faibles coûts de main-d’œuvre et la soif de financement étranger attirent la pénétration des entreprises chinoises sur le territoire. Ils ne s’arrêteront certainement pas face aux craintes russes et américaines, alimentées par des raisons spéculatives.
Les relations diplomatiques entre la Suède et la Chine se tendent encore un peu plus depuis le début de l’été, à l’occasion du festival Almedalen et d’une décision de la Cour suprême suédoise. Depuis plus de quatre ans désormais, les affaires juridiques empoisonnent les relations entre les deux États, alors que la Chine est l’un des principaux investisseurs étrangers dans le royaume scandinave.
Après plusieurs années de diplomatie proactive à la FAO (L’Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation), Pékin propulse son vice-ministre de l’Agriculture à la direction générale de l’institution onusienne alors que l’image de la Chine perd en qualité.
Soucieuse de respecter l’accord de Paris et de réduire durablement ses émissions de CO2, la Chine ferme ses centrales à charbon et bloque les constructions en cours sur son territoire. Dans le même temps, elle entend ne pas pénaliser son industrie et encourage donc ses industriels à investir en dehors du pays, mettant de facto en danger les efforts pour la lutte contre le changement climatique.
La volonté de la Chine de participer au renforcement des aéroports de Nuuk et d’Iulissat a été perçue par les États-Unis comme une tentative de pénétrer dans l’Arctique près du Danemark et des bases militaires américaines et comme une étape possible vers l’indépendance du Groenland. Quelques semaines après la décision de Copenhague de participer directement au projet, Pékin a retiré son offre.
Lors de son discours au Dialogue Shangri-La dédié aux relations Chine – Etats-Unis, le Premier ministre de Singapour Lee Hsien Loong, a prôné la coopération raisonnée avec Pékin, malgré les tensions récentes en Mer de Chine Méridionale.
Depuis la fin de la semaine dernière, la Chine et les États-Unis ont imposé de nouveaux tarifs douaniers qui font craindre l’éclatement d’une véritable guerre commerciale. Analyse des gagnants et perdants du conflit qui pourrait se profiler.
Du 16+1 au 17+1 : la Grèce intensifie sa coopération avec la Chine dans le cadre des Nouvelles Routes de la Soie
MéditerranéeEn raison du volume croissant des investissements chinois en Grèce, l’implication d’Athènes dans les initiatives politiques de la Chine s’intensifie : le 12 avril dernier, la coopération entre Pékin et les pays d’Europe centrale et orientale a été requalifiée de Format 17+1 avec l’adhésion officielle de la Grèce lors du sommet de Dubrovnik, en Croatie. Présent au Forum de l’Initiative Route et Ceinture (Belt and Road Initiative – BRI), le premier ministre grec Alexis Tsipras a ainsi réaffirmé la place stratégique de la Grèce dans les échanges entre l’Est et l’Ouest.
Les puces électroniques figurent au tout premier rang des préoccupations chinoises dans la guerre commerciale et technologique qui l’oppose aujourd’hui aux États-Unis.