Un passage à retenir de la prise de parole du Secrétaire d’Etat : « Nous discuterons de nos profondes préoccupations concernant les actions de la Chine, notamment au Xinjiang, à Hong Kong, à Taïwan, les cyber-attaques contre les États-Unis, la coercition économique de nos alliés… Chacune de ces actions menace l’ordre et les règles qui permettent la stabilité mondiale. »

L’homologue chinois, Yang Jiechi a répondu : « Les États-Unis utilisent leur force militaire et leur hégémonie financière pour exercer une compétence extraterritoriale et opprimer d’autres pays. Ils abusent des prétendues notions de sécurité nationale pour entraver les échanges commerciaux normaux et inciter certains pays à attaquer la Chine.”

Et une phrase clef : « Permettez-moi de dire ici que face à la partie chinoise, les États-Unis n’ont pas la qualification nécessaire pour dire qu’ils veulent parler à la Chine en position de force. »

Pour y voir plus clair sur cette confrontation, le Grand Continent avait publié un inédit du vice-ministre des affaires étrangères de la République populaire de Chine He Yafei et le discours fondateur pour une nouvelle guerre froide de Mike Pence.